Le Blog de l'électricité https://www.installation-renovation-electrique.com Des conseils d'électricien pour des travaux électriques réussis Mon, 08 Apr 2024 10:22:26 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 Combien économise-t-on en réalisant ses travaux électriques soi-même ? https://www.installation-renovation-electrique.com/economie-travaux-electrique-soi-meme/ https://www.installation-renovation-electrique.com/economie-travaux-electrique-soi-meme/#respond Mon, 08 Apr 2024 10:22:26 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28395 Vous avez prévu de rénover votre habitation ou bien vous vous lancez dans une autoconstruction ? Vous êtes bricoleur et vous souhaitez économiser de l’argent en faisant une partie des travaux vous-même ? L’électricité est un poste de dépense important et il peut être intéressant de réaliser son installation électrique soi-même. Mais alors quelle économie […]

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Vous avez prévu de rénover votre habitation ou bien vous vous lancez dans une autoconstruction ? Vous êtes bricoleur et vous souhaitez économiser de l’argent en faisant une partie des travaux vous-même ? L’électricité est un poste de dépense important et il peut être intéressant de réaliser son installation électrique soi-même. Mais alors quelle économie pouvez-vous espérez ?

Économiser sur la main d’œuvre

Le coût de la main d’œuvre professionnelle

Lorsque vous faites appel à un artisan électricien, vous le rémunérez pour sa main d’œuvre. Cela comprend 2 éléments principaux :

  • Son expertise : sa connaissance des normes, ses connaissances techniques en électricité, ses connaissances pratiques et son expérience.
  • Son temps : c’est-à-dire le temps passé sur votre chantier à réaliser votre installation.

Les tarifs moyens exercés par un électricien en France sont compris entre 35 et 60 euros de l’heure. Cela dépendra notamment de la région ainsi que du profil de l’artisan (années d’expérience, savoir-faire, certification professionnelle etc.)

Il faudra ensuite multiplier ce chiffre par les heures passées sur votre chantier. Par exemple, pour une journée de 7h sur le chantier le prix oscille entre 245€ et 420€ / jour.

Il est certain que les compétences et le temps passé ont un prix. La main d’œuvre revient cher et c’est un des principaux postes de dépense du chantier. Si l’on décompose le prix d’une installation électrique, on estime que la main d’œuvre représente entre 60-70% du prix. On parle souvent du rapport 2/3 – 1/3 :

  • 2/3 pour la main d’œuvre
  • 1/3 pour le matériel

 

Main d’œuvre gratuite

Comme nous venons de le voir, faire appel à un artisan a un coût. En réalisant votre installation vous-même, la main d’œuvre est gratuite : vous économisez alors forcément de l’argent.

Cependant gardez en tête que la contrepartie de cette économie financière sera d’y consacrer votre temps. Il faudra tout d’abord commencer par vous former si vous êtes novice, puis réaliser vos travaux par vous-même. De plus, vous consacrerez certainement plus de temps qu’un professionnel pour la même tâche étant donné votre manque d’expérience en la matière.

 

Économiser sur le matériel

Le 2ème poste important de dépense dans un chantier c’est le matériel. Si vous réalisez vos travaux électriques vous-même, ce sera même le seul et unique poste de dépense. Voici donc quelques astuces afin d’acheter au mieux et de continuer à faire des économies. 

Achat du matériel par un professionnel

La fourniture de matériel représente environ 1/3 du devis d’un électricien. L’électricien professionnel peut avoir des prix intéressants sur le matériel mais appliquera certainement une marge dessus donc vous ne verrez pas forcément la différence.

 

Acheter son matériel soi-même

Acheter le matériel à prix « coûtant »

En achetant votre matériel vous-même, vous achèterez à prix coûtant. Bien entendu, le magasin ou le site en ligne sur lequel vous aurez achèterez appliquera quand même sa marge. Mais il n’y aura pas la marge supplémentaire de l’artisan.

En effet, il faut savoir que la grande majorité des artisans appliquent une marge sur le matériel. Cette pratique courante peut se comprendre car l’artisan chiffre son temps (le temps passé à commander avec le fournisseur, à aller chercher le matériel etc.) mais aussi la garantie sur les produits.

Les marges appliquées par la plupart des électriciens sont de l’ordre de 20-30% mais certains artisans peuvent aller jusqu’à 50%.

Où acheter son matériel ?

Si vous achetez votre matériel vous-même, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez vous fournir dans les grandes surfaces de bricolages, sur des sites internet en ligne ou encore chez des grossistes spécialisés.

En 2024, de nombreuses boutiques en ligne proposent aux particuliers les gammes professionnelles à des tarifs très compétitif. En faisant des comparatifs sur plusieurs sites, vous pourrez obtenir de très bon prix pour l’achat de votre matériel. 

Attention à la contrefaçon !

La contrefaçon ne connaît pas de limite et le secteur de l’électricité n’est pas épargné. Même si les prix peuvent sembler attractifs et vous feront faire des économies au premier abord, les matériaux sont souvent de mauvaise qualité et vous feront courir de gros risques.

Par exemple, un disjoncteur contrefait peut facilement exploser ou prendre feu et ne vous protégera pas en cas de dangers. Privilégiez autant que possible du matériel certifié CE ou NF.

 

La TVA

Enfin il faut aussi prendre en compte la TVA dans votre budget. On ne la présente plus mais cette taxe viendra s’ajouter à vos dépenses de matériel.

Normalement, la main d’œuvre ainsi que les fournitures sont taxées. Mais en réalisant vos travaux vous-même, vous n’aurez pas à payer la TVA sur la main d’œuvre. Cela représente encore une économie intéressante.

Concernant les fournitures, si vous réalisez vos travaux vous-même, le taux applicable est de 20%. Vous ne pourrez pas bénéficier d’un taux réduit (10% ou 5,5%) car il faudrait que le matériel soit acheté par un professionnel.

 

Exemple concret

Nous venons de voir que les économies que vous pourrez réaliser en réalisant vos travaux vous-même concernent principalement la main d’œuvre.

Passons maintenant à un exemple concret. Pour une maison de 100 m2 où l’on réalise une rénovation complète de l’installation électrique (mise aux normes, tableau, tirage de gaine et câble, main d’œuvre, etc.), il faudra compter entre 75€ HT et 125€ HT /m2 en passant par un électricien. À cela, il faut ajouter la TVA à 10% car nous sommes dans le cadre d’une rénovation.

Soit un budget compris entre 8 250 € TTC et 13 750 € TTC.

Sur ce montant, en faisant les travaux vous-même vous pourrez espérer économiser sur la main d’œuvre et la TVA associée. Cependant, vous paierez la TVA à 20% sur le matériel (et non 10% comme un professionnel).

Au final, réaliser les travaux par vous-même représentera une économie d’environ 50% à 75% sur le budget électricité de votre chantier.

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Borne IRVE : que dit la norme NF C 15-100 ? https://www.installation-renovation-electrique.com/borne-irve-norme-nf-c-15-100/ https://www.installation-renovation-electrique.com/borne-irve-norme-nf-c-15-100/#respond Tue, 26 Mar 2024 10:46:36 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28390 Qu’est-ce que la Norme NF C 15-100 ? Vous connaissez peut-être les normes internationales ISO, ou l’allemande DIN, l’américaine SAE ? La Norme Française C 15-100 est issue du droit européen, « elle est en grande partie harmonisée avec la norme européenne HD 384 du CENELEC »* (Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique) La norme NF […]

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Qu’est-ce que la Norme NF C 15-100 ?

Vous connaissez peut-être les normes internationales ISO, ou l’allemande DIN, l’américaine SAE ? La Norme Française C 15-100 est issue du droit européen, « elle est en grande partie harmonisée avec la norme européenne HD 384 du CENELEC »* (Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique)

La norme NF C 15-100 est un peu la bible de l’électricien, sa référence, elle est bien plus large que ce qui concerne uniquement l’installation de bornes de recharge. C’est un ensemble de règles techniques à respecter pour que l’installation électrique d’un logement garantisse la sécurité et le confort de ses occupants.

 

De quand date la norme NF C 15-100 ?

Dès le début du XXe siècle sont apparues les ancêtres de la NF C 15-100. La norme a évolué périodiquement et continue de le faire en fonction des évolutions techniques et juridiques. En 1969 par exemple, la prise de terre a été imposée. Souvenez-vous de ces vieilles fiches de prises qui n’avaient que deux plots ?

La version actuelle de la norme a ainsi fait l’objet de 7 amendements et ne s’impose qu’aux permis de construire postérieurs au 1er juin 2003.

 

Quel est le domaine d’application de la norme NF C 15-100 ?

La NF C 15-100 concerne les installations électriques basses tension en France, elle inclut des recommandations concernant l’installation des bornes de recharge pour véhicules électriques.

Elle tire ses recommandations de l’arrêté du 3 août 2016 portant réglementation des installations électriques des bâtiments d’habitation. C’est la partie 7-722 qui fixe « les prescriptions particulières (…) applicables aux circuits destinés à fournir de l’énergie aux véhicules électriques ou véhicules hybrides rechargeables et alimentés depuis l’installation électrique d’un bâtiment ».

Il est intéressant de remarquer qu’elle ne couvre pas le V2H (vehicle to home) ou V2G (vehicle to grid) c’est-à-dire la réinjection d’électricité par le véhicule, ni la charge par induction.

 

Quels sont les points clés ?

Type de prise

La norme spécifie les types de prises recommandées pour les bornes de recharge en fonction de leur application et de leur puissance.

Ainsi, si une prise de type E (la prise « domestique » tel que décrite dans la norme NF C61-314) est utilisable pour recharger un véhicule, le câble du véhicule doit par construction brider le courant à 8A conformément au décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017*.

Par exemple, pour les bornes domestiques, elle peut recommander l’utilisation de prises de type T2S (tels que décrits dans la norme NF EN 62196-2), ce « socle de prise ou ce connecteur dispose d’obturateurs de sécurité » selon les termes du décret.

Protection contre les surintensités

La Norme NF C 15-100 impose un circuit électrique dédié par prise de recharge de véhicule électrique. Elle exige que les circuits électriques des bornes de recharge soient protégés contre les surintensités, ce qui peut nécessiter l’installation de disjoncteurs appropriés.

Une prise renforcée par exemple (type green-up) doit être protégée à minima par une protection différentielle de type A – 30 mA et d’un disjoncteur de calibre adapté (a minima 20A avec des fils de 2.5mm²).

Pour une borne monophasée 7kW prévoir un interrupteur différentiel 40A – Type A Hi – 2P – 30mA + un disjoncteur 40A courbe C et un interrupteur différentiel Type B – 3P+N – 25A – 30mA pour une borne triphasée 22kW associé à un disjoncteur courbe C ou D (section de fils 10mm2).

Installation sécurisée

La norme peut également contenir des directives concernant l’installation physique de la borne de recharge pour assurer sa sécurité, notamment en ce qui concerne l’isolation, la fixation et la protection contre les dommages mécaniques.

Connexion à la terre

Les bornes de recharge doivent être correctement mises à la terre conformément aux exigences de la norme.

Protection contre les surtensions

Il peut être recommandé d’installer des dispositifs de protection contre les surtensions pour protéger à la fois la borne de recharge ainsi que le véhicule contre les dommages causés par les pics de tension.

Marquage et signalisation

La norme peut inclure des exigences concernant le marquage et la signalisation des bornes de recharge pour assurer une utilisation sûre et appropriée.

Il est important de noter que les exigences spécifiques peuvent varier en fonction de la puissance de la borne de recharge, de son emplacement (intérieur ou extérieur), et d’autres facteurs. Il est recommandé de consulter la norme NF C 15-100 ainsi que les réglementations locales et les recommandations des fabricants pour s’assurer que l’installation de la borne de recharge est conforme aux normes en vigueur et aux meilleures pratiques en matière de sécurité électrique.

 

Norme pour l’installation de bornes IRVE : vérification de la conformité

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, si votre installation a déjà été validée et que vous ne faites que rajouter une borne d’une puissance inférieure à 36kW, vous n’avez pas d’obligation de faire passer le Consuel.

Rappel : Le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité) est un organisme français chargé de vérifier la conformité des installations électriques des particuliers et des professionnels.

Cela dit, pour les entreprises cette puissance risque d’être rapidement atteinte. Tout dépend de l’importance et de l’usage de sa flotte, mais une entreprise est susceptible d’installer plusieurs bornes AC de 7 à 22kW si elle souhaite que ses véhicules aient un turn-over suffisant dans la journée. Dans ce cas, la conformité du système électrique doit être validée par le Consuel afin de garantir la sécurité des usagers de l’électricité. Voici quelques informations relatives à ce sujet :

  1. Demande de vérification : l’entreprise doit contacter le Consuel pour demander une vérification de la conformité de son installation électrique. Cette demande peut être effectuée en ligne sur le site du Consuel.
  2. Réalisation d’un diagnostic initial : le Consuel envoie alors un technicien pour effectuer un diagnostic initial de l’installation électrique de l’entreprise. Ce diagnostic permet de vérifier si l’installation existante est conforme aux normes en vigueur.
  3. Travaux de mise en conformité : si des non-conformités sont identifiées lors du diagnostic initial, l’entreprise devra effectuer des travaux de mise en conformité pour obtenir la validation du Consuel. Ces travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié.
  4. Inspection finale : une fois les travaux de mise en conformité terminés, l’entreprise doit contacter le Consuel pour programmer une inspection finale. Un technicien se rend sur place pour vérifier que les travaux ont été réalisés conformément aux normes en vigueur.
  5. Validation : Si l’installation est jugée conforme, le Consuel délivre un certificat de conformité, le fameux Consuel vert. Ce certificat atteste que le système électrique de l’entreprise répond aux normes de sécurité. Il est souvent demandé par les assureurs ou les autorités compétentes pour pouvoir installer des bornes de recharge sur le site de l’entreprise.

Il est important de souligner que la conformité du système électrique et l‘obtention du certificat de conformité aux normes d’installation de bornes de recharge sont des étapes indispensables pour garantir la sécurité des usagers et éviter les risques d’incidents électrique.

Pour résumer, quelle que soit l’installation électrique que l’on entreprend aujourd’hui, elle doit respecter un ensemble de normes (NFC 15-100, Ev Ready 1.4, etc.) et en particulier concernant les bornes (ligne dédiée, protections spécifiques etc.)

Au-delà de 3,7kW de puissance, vous devez passer par un professionnel agréé IRVE et, pour les installations électriques neuves (construction, rénovation complète) et au-delà de 36kW, vous devez la faire certifier par un technicien du Consuel.

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/NF_C_15-100

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000032975211 Arrêté du 33 août 2016

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033860620 Décret 12 janv 2017 IRVE

https://www.idex.fr/le-blog/norme-installation-borne-de-recharge-pour-vehicule-electrique

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Comment passer du monophasé à une installation en triphasé ? https://www.installation-renovation-electrique.com/passer-du-monophase-au-triphase/ https://www.installation-renovation-electrique.com/passer-du-monophase-au-triphase/#respond Mon, 11 Mar 2024 11:14:17 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28384 Le courant triphasé est surtout utilisé dans l’industrie. En effet, il permet d’alimenter des machines de production énergivores avec une tension de 400 volts. Cependant, de plus en plus de particuliers passent d’une installation électrique classique en monophasé au triphasé, pour faire fonctionner certains équipements domestiques puissants. Voici en détails les bonnes raisons de passer au […]

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Le courant triphasé est surtout utilisé dans l’industrie. En effet, il permet d’alimenter des machines de production énergivores avec une tension de 400 volts. Cependant, de plus en plus de particuliers passent d’une installation électrique classique en monophasé au triphasé, pour faire fonctionner certains équipements domestiques puissants. Voici en détails les bonnes raisons de passer au courant triphasé, ainsi que les démarches à réaliser.

Pourquoi passer au triphasé ?

La plupart du temps, passer au triphasé permet de faire fonctionner des équipements gourmands en énergie. L’éloignement de la maison par rapport à l’arrivée électrique peut aussi être une bonne raison d’opter pour le courant triphasé.

Le besoin d’une puissance électrique supérieure

Aujourd’hui, un très grand nombre de logements sont alimentés par une installation électrique en courant monophasé, classique, qui délivre 6 kVA de puissance et une tension de 230 volts. Cette configuration suffit à beaucoup de foyers. D’autres ont besoin d’une puissance supérieure, de 9 kVA, voire 12 kVA, parce que leur logement est plus volumineux à chauffer ou qu’il contient beaucoup plus d’appareils électroménagers.

Il faut savoir que parfois, la puissance électrique d’une installation monophasée ne suffit plus à faire fonctionner certains équipements. Par exemple, si vous devez installer une pompe à chaleur puissante alimentée par une tension de 400 V pour chauffer une maison avec de très grands volumes, et/ou assez mal isolée, vous aurez besoin de courant triphasé.

De même, si vous voulez faire poser une borne IRVE permettant de recharger rapidement votre voiture électrique, il vous faudra aussi du courant triphasé. Les bornes fonctionnant avec du courant monophasé classique existent mais il faudra beaucoup plus de temps pour recharger votre véhicule.

Enfin, si vous investissez dans des panneaux photovoltaïques pour alimenter votre propre installation électrique, là aussi le monophasé classique peut être une contrainte. En effet, il limite la puissance que vos panneaux solaires peuvent fournir à votre maison. Pour profiter au maximum de l’électricité gratuite de vos panneaux, l’idéal est alors de passer à une installation triphasée.

Une grande distance entre compteur électrique et maison

En campagne, certaines maisons se situent loin de la route, au bout d’une longue allée. Dans cette configuration, le compteur électrique est installé à l’entrée de l’allée. Aussi, la distance entre le compteur et le tableau électrique situé dans la maison est très longue.

Dans le cas d’une installation électrique classique en monophasé, il y a alors beaucoup de pertes de puissance dans l’unique fil de phase qui relie le compteur à la maison. Pour résoudre ce problème, il faut passer au triphasé, qui répartit l’énergie dans trois fils, ou trois phases. La perte de puissance entre compteur et maison est alors nettement réduite.

 

Comment faire pour passer à une installation électrique en triphasé ?

Si vous avez besoin de faire fonctionner des équipements avec du courant triphasé, voici les étapes à suivre pour convertir votre installation électrique actuelle monophasée en installation triphasée. Bien sûr, vous devrez déterminer de quelle puissance exactement vous avez besoin. Les compteurs triphasés sont disponibles à partir de 9 kVA.

Changement du compteur électrique et modification du raccordement

Aujourd’hui, votre maison est alimentée par un câble monophasé et un compteur monophasé équipé d’un disjoncteur de branchement, aussi appelé disjoncteur général ou disjoncteur d’abonné. Pour passer au triphasé, il faut faire évoluer cette partie de l’installation, qui ne vous appartient pas. Le propriétaire est le gestionnaire du réseau électrique, qui est Enedis dans la plupart des cas. Parfois, il s’agit d’une régie électrique locale.

Pour passer au triphasé, vous devez prendre contact avec votre fournisseur d’énergie. C’est lui qui va demander l’intervention du gestionnaire de réseau pour faire les modifications. Si vous demandez une puissance supérieure à celle qui vous alimente actuellement, il changera aussi probablement le disjoncteur de branchement.

Modification de votre contrat de fourniture d’électricité

Dans tous les cas, votre fournisseur d’énergie va faire les modifications nécessaires sur votre contrat de fourniture électrique, puisque vous passez du courant monophasé au triphasé. Si vous avez demandé une augmentation de la puissance électrique délivrée par votre compteur, il modifiera aussi votre abonnement électrique. Dans ce cas, le tarif de l’abonnement sera plus élevé.

Modification de votre installation électrique

Bien sûr, pour pouvoir utiliser le courant triphasé dans votre maison, vous allez devoir modifier votre installation électrique. Le premier élément à remplacer est le câble d’alimentation de l’installation, qui va du disjoncteur de branchement au tableau électrique. Il faut installer un câble triphasé, avec trois fils de phase et un neutre, pour remplacer l’ancien qui était monophasé, c’est-à-dire avec une phase et un neutre.

Ensuite, il va falloir faire évoluer votre tableau électrique. Il s’agit de revoir le câblage, qui était monophasé, pour passer à un câblage triphasé. Il va falloir le faire pour tout le tableau et répartir vos équipements sur trois lignes de puissance identique. Par exemple, si vous avez demandé une installation triphasée de puissance 18 kVA, il faudra créer trois lignes pouvant supporter 6 kVA chacune. Cette répartition de puissance est la base du fonctionnement d’une installation triphasée. Si la puissance est mal répartie, votre installation va disjoncter très souvent.

Sur la ou les lignes comprenant des appareils fonctionnant avec du courant triphasé, il faudra y installer des protections spécifiques. En effet, les interrupteurs différentiels et disjoncteurs classiques ne conviennent pas pour protéger des équipements fonctionnant avec du courant triphasé. Il faut installer un interrupteur différentiel et des disjoncteurs adaptés. Ces éléments sont très importants : les disjoncteurs protègent votre installation des surcharges et des courts-circuits qui pourraient faire flamber votre maison, tandis que l’interrupteur différentiel vous protège des risques de choc électrique en cas de fuite de courant à la terre. Enfin, vous allez évidemment devoir adapter une partie de votre câblage électrique de maison pour installer les prises en triphasé dont vous avez besoin.

 

Quels sont les coûts associés à l’évolution d’une installation monophasée en triphasé ?

Si le prix de l’électricité ne change pas, passer au triphasé représente cependant malgré tout un certain coût. Voici les postes de dépenses à prendre en compte.

L’intervention du gestionnaire de réseau, Enedis ou de la régie électrique

Pour modifier votre installation et changer votre compteur, un technicien doit se déplacer chez vous. Cette intervention est facturée par Enedis au forfait. Les régies font généralement de même. Les tarifs sont disponibles auprès de votre fournisseur d’énergie. C’est d’ailleurs lui qui vous facturera et reversera la somme correspondante au gestionnaire de réseau.

Le nouveau tarif d’abonnement

Il n’y a pas de distinction entre abonnement mono ou triphasé. Le seul paramètre qui peut faire augmenter votre abonnement est une augmentation de la puissance électrique délivrée par votre compteur. Si au moment de passer au triphasé, vous avez demandé une puissance électrique supérieure, alors votre tarif d’abonnement va augmenter. C’est souvent le cas, car pour éviter de surcharger les phases, il vaut mieux avoir assez de puissance sur chacune d’entre elles.

La facture de l’électricien

Enfin, le dernier poste de dépense lorsque l’on passe au triphasé correspond à la modification de l’installation électrique. Votre électricien vous présentera la facture des travaux effectués. C’est un poste assez important, mais il est justifié, car une installation électrique bien réalisée garantit votre sécurité et celle de vos biens.

Si vous décidez de réaliser ces travaux par vous-même, vous économiserez l’intervention d’un électricien. Attention cependant, passez du monophasé au triphasé n’est pas une mince affaire et nécessite des compétences avancées en électricité. Assurez-vous de bien les maîtriser avant de vous lancer !

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Quelles chaussures de sécurité pour les travaux électriques ? https://www.installation-renovation-electrique.com/chaussures-de-securite-travaux-electriques/ https://www.installation-renovation-electrique.com/chaussures-de-securite-travaux-electriques/#respond Sat, 02 Mar 2024 18:07:49 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28375 Les chaussures de sécurité font partie des EPI (Équipements de Protection Individuels) incontournables sur les chantiers électriques. Mais pas toujours facile de trouver chaussure à son pied ! Alors comment les choisir ? Quels modèles privilégier ? Quelles normes doivent respecter les fabricants ? Nos réponses dans cet article.   Chaussure de sécurité pour les […]

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Les chaussures de sécurité font partie des EPI (Équipements de Protection Individuels) incontournables sur les chantiers électriques. Mais pas toujours facile de trouver chaussure à son pied ! Alors comment les choisir ? Quels modèles privilégier ? Quelles normes doivent respecter les fabricants ? Nos réponses dans cet article.

 

Chaussure de sécurité pour les électriciens : pour quoi faire ?

Même si la consigne de sécurité n°1 sera toujours de travailler hors tension, certains équipements peuvent vous apporter une sécurité supplémentaire. C’est notamment le cas des outils isolés (tournevis, pince à dénuder etc.) et c’est aussi le cas des EPI.

Lorsqu’on aborde le sujet des EPI pour les électriciens, on entend souvent parler de gants, de lunette de protection ou de bouchon d’oreille. Mais il y a également une attention particulière à porter sur les chaussures de sécurité. Pourquoi ? Parce que contrairement aux autres métiers du bâtiment, les électriciens sont exposés à un risque supplémentaire à prendre en compte lors du choix de ses chaussures : le risque électrique.

Les chaussures de sécurité sont connues pour leur renforcement permettant une protection accrue contre les chutes d’objets ainsi que pour leurs semelles résistantes aux clous ou aux débris de chantier par exemple. Mais il existe aussi des modèles de chaussure de sécurité spéciale pour les électriciens, ajoutant une protection supplémentaire contre le risque électrique.

 

Norme et chaussures de sécurité pour l’électricien

Il existe une grande diversité de caractéristiques pour les chaussures de sécurité. Si les préconisations ne seront pas les même pour un maçon ou un électricien ; on peut facilement trouver des chaussures confortables et sécurisées pour tout type de travaux. Voici les spécificités propres aux chaussures de sécurité pour électricien :

  • Tous les EPI pour les risques électriques doivent être conformes à la Norme NF C 18-510 (Annexe C). Le symbole des EPI en risque électrique est le double triangle.

  • Pour le risque électrique, la norme européenne de référence spécifique aux chaussures est la norme NF EN 50 321. La présence de cette norme vous assure d’avoir des chaussures électriquement isolantes pour des travaux sur installations à basse tension.
  • Précision : le seul modèle de chaussures conforme à cette norme est une paire de bottes de sécurité… Elles sont donc isolantes et adaptées aux travaux sous tension. Elles présentent d’ailleurs le symbole double triangle. Mais sur le terrain, aucun électricien ne porte ces bottes ! Il faut dire qu’elles ne sont pas très pratiques et même inconfortables. Et elles ne sont pas infaillibles…

Si vous souhaiter vous équiper d’une paire de chaussures de sécurité « standard », alors il faudra alors se référer à la norme ISO 20345. Cette norme a été mise à jour en 2022 et a entraîné l’apparition de nouvelles classes de protection afin de mieux catégoriser les chaussures en fonction de l’environnement de travail. Il existe donc désormais 9 catégories : SB, S1, S1P, S2, S6, S3, S7, S4, S5.

Pour un chantier d’électricité, nous vous recommandons des chaussures de sécurité normées S3 qui sont adaptées aux travaux intérieurs ou extérieurs et qui offrent une protection optimale.

À noter : Les chaussures antistatiques (caractéristique « A » de la norme ISO 20345:2022) ou encore les chaussures ESD ne sont pas adaptées pour travailler avec de l’énergie électrique.

 

Comment choisir votre modèle de chaussure de sécurité ?

Si l’on écarte la paire de bottes isolante, alors que choisir ? La meilleure solution selon nous sera de choisir des chaussures de sécurité « classiques » et de travailler avec un tapis de sol isolant lors des travaux sous tension.

Vous aurez alors le meilleur compromis entre confort, prix et sécurité vis-à-vis de l’électricité. Finalement, pour choisir votre modèle de chaussures sécurité, nous vous conseillons de faire votre choix selon 6 critères :

  • Légèreté : Les électriciens marchent beaucoup. Il faudra alors privilégier des chaussures légères afin d’éviter de vous trainer un boulet au pied toute la journée…
  • Maintien : Nous vous recommandons d’opter pour des chaussures basses. Le maintien de la cheville n’est pas indispensable pour les électriciens. Vous serez alors plus libre dans vos mouvements.
  • Confort : Nous vous conseillons de porter des chaussures aussi confortables que possible. L’idéal est qu’elles soient flexibles et légères pour limiter les douleurs aux pieds en fin de journée.
  • Sécurité : Pour travailler en sécurité, vous devrez choisir des chaussures conformes à la norme ISO 20 345.
  • Style : Qui a dit qu’on ne pouvait pas combiner style et sécurité ? On trouve désormais différents modèles de chaussures de sécurité avec des styles différents (moderne, urbain, basket etc.).
  • Prix : Les gammes de prix vont d’environ 20-30€ pour les entrées de gamme et jusqu’à 200€ et plus pour des chaussures de sécurité spécialisées. Pour un prix entre 60€ et 100€ nous sommes plutôt dans le milieu/haut de gamme avec un large choix de modèles disponible. À ce prix vous pourrez trouver des chaussures robustes et de bonne qualité.

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Qu’est-ce qu’un court-circuit électrique et comment s’en protéger ? https://www.installation-renovation-electrique.com/court-circuit/ https://www.installation-renovation-electrique.com/court-circuit/#comments Fri, 23 Feb 2024 10:55:12 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28156 Qu’est-ce qu’un court-circuit ? On peut définir le court-circuit de la façon suivante : un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit lorsque 2 points d’un circuit électrique ayant des potentiels différents sont mis en contact par un conducteur de faible résistance (par exemple un fil électrique). Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Pour […]

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Qu’est-ce qu’un court-circuit ?

On peut définir le court-circuit de la façon suivante : un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit lorsque 2 points d’un circuit électrique ayant des potentiels différents sont mis en contact par un conducteur de faible résistance (par exemple un fil électrique).

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Pour provoquer un court-circuit, 2 conditions doivent être réunies :

  • la mise en contact de 2 conducteurs ayant des potentiels différents : ce qui permettra de faire circuler le courant,
  • une faible résistance dans le circuit : ce qui augmentera la valeur du courant. En effet, la résistance dans un circuit est responsable de la dissipation de l’énergie électrique. Dans un circuit de faible résistance, le courant n’est pas dissipé et s’accumule.

Pourquoi ça s’appelle un court-circuit ?

Le courant électrique emprunte toujours le chemin ayant la plus faible résistance. Si c’est possible, le courant circulera donc prioritairement dans un circuit composé de fils électriques plutôt que dans un circuit composé d’appareils électriques possédant une résistance.

Le courant empruntera donc un raccourci, d’où son nom de court-circuit. 

 

Les causes d’un court-circuit

Un court-circuit provient le plus souvent d’un défaut d’isolement, un câble d’alimentation endommagé par exemple. Si un câble d’alimentation (d’une machine à laver, d’une lampe de chevet, etc.) est abîmé et que le fil de phase et le fil neutre rentrent en contact, alors cela provoquera un court-circuit.

Un court-circuit peut également se produire si la résistance d’un appareil est usagée, abîmée ou défectueuse. Prenons l’exemple d’une machine à laver qui possède une résistance permettant de chauffer l’eau. Si cette machine est ancienne et que le disjoncteur du circuit se déclenche souvent, il se peut que la résistance soit HS et fasse défaut. Dans ce cas, la résistance du circuit est nulle : ce qui provoque un court-circuit.

Autre possibilité, peut-être moins répandue : un court-circuit peut être provoqué lors du percement d’un mur. Si un conduit électrique se trouve dans un mur et que la mèche d’une perceuse vient mettre en contact les fils de phase et du neutre, cela provoquera un court-circuit.

 

Les dangers du court-circuit

Les dangers liés au court-circuit peuvent être plus ou moins importants. Il arrive parfois qu’un court-circuit passe inaperçu et ne déclenche pas les systèmes de protections. Cependant, les risques que présente le court-circuit ne doivent pas être négligés.

Les courts-circuits peuvent provoquer :

  • des dommages aux circuits, aux matériels et aux appareils électriques,
  • un échauffement des câbles : ce qui peut entraîner la fonte du matériau isolant et déclencher un incendie,
  • des étincelles et arcs électriques.

Il est donc crucial d’utiliser des dispositifs de protection pour se prémunir des dangers liés aux courts-circuits.

 

Comment se protéger contre les courts-circuits électriques ?

Pour prévenir les courts-circuits, plusieurs solutions existent en fonction de votre installation.

Pour les installations récentes équipées de disjoncteurs : c’est le disjoncteur divisionnaire « magnéto-thermique » qui fera office de protection. Le disjoncteur général installé en tête de l’installation électrique est également équipé d’une protection magnéto-thermique. Il pourra alors aussi protéger votre installation électrique en cas de court-circuit.

Pour les installations plus anciennes, il est possible que votre installation ne soit pas équipée de disjoncteurs mais de fusibles et de portes-fusibles. Dans ce cas, c’est le fusible qui assurera la fonction de protection. En cas de court-circuit, le fusible va griller et devra être remplacé.

Dans le cas où vous n’avez aucun dispositif de protection (pas de disjoncteur ni de fusible) ou bien si vous avez des anciens fusibles à porcelaine, alors c’est le disjoncteur d’abonné qui va jouer son rôle de disjonction pour protéger l’installation.

À noter : La norme NF C 15-100 impose l’installation de disjoncteurs plutôt que des fusibles et portes-fusibles.

 

Savoir si une installation est en court-circuit et le localiser

Comme expliqué ci-dessus, un court-circuit électrique déclenchera un disjoncteur au niveau de votre tableau électrique (ou fera fondre votre fusible).

CAS n°1 : déclenchement d’un disjoncteur divisionnaire

Il ne sera pas possible de réarmer le disjoncteur tant que le problème de court-circuit n’aura pas été résolu. Si le tableau électrique est bien étiqueté et identifié, il faudra inspecter le circuit électrique concerné qui est à l’origine du court-circuit.

CAS n°2 : déclenchement du disjoncteur général

Pour pouvoir réarmer le disjoncteur de branchement principal, il faudra au préalable éteindre tous les disjoncteurs du tableau électrique. Si l’origine du déclenchement est bien un court-circuit, le disjoncteur de branchement doit se réarmer. Ensuite, il faut réenclencher chaque disjoncteur un par un jusqu’à trouver celui qui ne veut pas s’enclencher. On arrive alors dans le cas n°1. Il n’y plus qu’à dépanner le circuit associé à ce disjoncteur, c’est celui qui a créé le court-circuit électrique.

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L’installation d’une pompe à chaleur air-air https://www.installation-renovation-electrique.com/installation-pompe-a-chaleur-air-air/ https://www.installation-renovation-electrique.com/installation-pompe-a-chaleur-air-air/#respond Thu, 15 Feb 2024 17:18:17 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28359 À l’heure où nos dépenses de chauffage ne cessent d’augmenter, il devient nécessaire pour la plupart des foyers de choisir un système à la fois performant et économe. Même s’il existe aujourd’hui de nombreuses solutions sur le marché, le choix n’est pas simple une fois tous les facteurs pris en compte (le climat de sa […]

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À l’heure où nos dépenses de chauffage ne cessent d’augmenter, il devient nécessaire pour la plupart des foyers de choisir un système à la fois performant et économe. Même s’il existe aujourd’hui de nombreuses solutions sur le marché, le choix n’est pas simple une fois tous les facteurs pris en compte (le climat de sa région, le budget, la compatibilité avec son logement etc.). Dans cet article, attardons-nous sur la pompe à chaleur air-air, un système économe très répandu notamment dans le sud de la France.

 

Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur

La pompe à chaleur air-air (PAC air-air) est un dispositif de chauffage qui permet aussi bien de chauffer un logement l’hiver que de le rafraîchir l’été. C’est le gros avantage de ce système 2 en 1 aussi couramment appelé « climatisation réversible ».

La PAC air-air est composée d’une unité extérieure et de plusieurs unités intérieures à installer dans toutes les pièces que l’on souhaite chauffer ou climatiser. L’unité extérieure capte les calories de l’air extérieur ambiant (même lorsqu’il fait froid) et les transforme en chaleur. Cette chaleur peut ensuite être diffusée à l’intérieur du logement via les différentes unités intérieures. Le processus est identique en été pour climatiser avec de l’air froid.

Unité intérieure d’une PAC air-air 

Le raccordement électrique de la PAC air-air

Techniquement, la pompe à chaleur air-air fonctionne à l’électricité. Le raccordement entre l’unité extérieure et les unités extérieures se fait en direct. Seule l’unité extérieure est raccordée au tableau électrique.

En termes de branchement électrique, la PAC air-air appartient au groupe des circuits spécialisés. Il convient donc de lui attribuer un circuit direct dédié depuis votre tableau électrique. Le point de vigilance principal concerne le choix du disjoncteur différentiel associé à ce circuit spécialisé. Ce choix ne peut être fait aussi simplement que pour un four ou un lave-vaisselle. Pour plus détails, nous avons déjà rédigé un article complet sur le sujet à retrouver ici : choisir le disjoncteur de la pompe à chaleur.

Il existe aussi bien des modèles de pompes à chaleur fonctionnant en monophasé (230V) qu’en triphasé (400V). Vous devrez simplement veillez à sélectionner le bon modèle selon le type de votre installation.

 

L’installation de l’unité extérieure

Il s’agit de l’unité de production de chaleur du système. Prenant la forme d’un bloc rectangulaire équipé notamment d’un ventilateur, son installation nécessitera un percement en façade. Ce sera nécessaire afin de faire passer les gaines pour le raccordement avec les unités intérieures.

En termes d’encombrement, prévoyez une surface d’environ 1m2. L’unité extérieure pourra être installée sur votre balcon, terrasse ou dans votre jardin ; à même le sol ou bien fixée au mur. Pour une installation au sol optimale, prévoyez un aménagement en dur et de niveau (dalle en béton, carrelage, pavage etc.). Pour le choix de l’emplacement, votre bloc extérieur devra être situé face à une zone dégagée pour ne pas gêner la circulation de l’air du ventilateur.

Enfin, sachez que l’unité extérieure peut être relativement bruyante. Évitez donc si possible de la positionner à proximité immédiate d’une fenêtre ou d’une baie vitrée (surtout celles des pièces à vivre et des chambres). Sachez toutefois qu’il existe des supports antivibratoires qui permettent de limiter les nuisances sonores des vibrations de la pompe à chaleur en fonctionnement.

Pour une meilleure isolation acoustique, vous pouvez également installer un habillage autour de votre unité extérieure. Le plus souvent en bois, en plastique ou en métal, ce cache-climatiseur vous permettra dans le même temps de cacher et d’habiller votre bloc extérieur. Si vous optez pour cette option, veillez simplement à ne pas bloquer la circulation de l’air autour du ventilateur.

Habillage bois d’un bloc extérieur

L’installation des unités intérieures (splits)

Les unités intérieures, aussi appelées « splits » permettent la distribution de la chaleur à l’intérieur du logement. Elles sont contrôlables et programmables grâce à une télécommande. On installe généralement jusqu’à 5 splits maximum par unité extérieure. Il existe 2 types de splits :

  • Le split mural

Il s’agit de l’unité intérieure la plus connue. Le split mural se fixe sur la partie haute d’un mur, au-dessus d’une porte par exemple. Son avantage principal est son faible encombrement étant donné sa position en hauteur. Il faudra simplement veillez à laisser un espace libre de 10cm minimum entre le haut du split et le plafond.

  • Le split console

Cet équipement intérieur similaire à un radiateur électrique se fixe sur la partie basse d’un mur. S’équiper avec des splits consoles peut être une bonne option si vous remplacez votre chauffage actuel muni de radiateurs : les emplacements seront déjà définis.

Quel que soit le type de splits, veillez systématiquement à les positionner de façon à ce qu’il n’y ait aucun obstacle à proximité, comme des meubles par exemple. La diffusion de la chaleur sera perturbée et moins efficace.

 

La consommation électrique

En termes de consommation électrique, la pompe à chaleur s’avère être un excellent choix comparativement à d’autres systèmes de chauffage. Les modèles récents bénéficient d’une faible consommation d’énergie et d’un très bon Coefficient de Performances (généralement compris en 3 et 7). Dans la pratique, cela signifie que pour un 1 kWh d’électricité consommée, la pompe à chaleur produit entre 3 et 7 kWh de chaleur.

 

Conclusion

Relativement simple à installer, la PAC air-air peut donc être une bonne solution pour faire des économies sur sa facture de chauffage. Ce système peut par exemple être une excellente alternative aux radiateurs électriques pour les logements qui ne sont pas raccordés au gaz.

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Quelle section de câble ou fil électrique choisir ? https://www.installation-renovation-electrique.com/section-cable-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/section-cable-electrique/#comments Wed, 07 Feb 2024 14:33:57 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=27728 Au moment de câbler son installation électrique, on se pose rapidement la question du choix de la section des câbles à mettre en place. Voici un article complet qui vous permettra de choisir facilement la section de câble électrique la plus adaptée à votre circuit. 1. Qu’est-ce que la section d’un câble électrique ?  Fils […]

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Au moment de câbler son installation électrique, on se pose rapidement la question du choix de la section des câbles à mettre en place. Voici un article complet qui vous permettra de choisir facilement la section de câble électrique la plus adaptée à votre circuit.

1. Qu’est-ce que la section d’un câble électrique ?

 Fils ou câbles électriques ?

Fils ou câbles ? Câbles ou fils ? De quelle section parle-t-on ? Avant de se lancer dans le choix de la bonne section, encore faudrait-il savoir quel élément est concerné…

  • Un fil est un matériau conducteur (monobrin ou multibrin) entouré d’un isolant.
  • Les câbles électriques, quant à eux, sont tous simplement composés de plusieurs fils électriques. Cet assemblage de fils est ensuite entouré d’une gaine isolante pour constituer le câble.

Détails des éléments d'un câble électrique

Attention cependant, les abus de langage sont monnaie courante. Beaucoup d’électriciens utilisent le terme « câble » pour en fait désigner un fil.

À retenir : lorsque l’on parle du dimensionnement de la section, on parlera le plus souvent de la section de câble. Même si théoriquement, il s’agit bien de celle des fils électriques.

 

Qu’est-ce que la section ?

La section d’un câble électrique fait référence à la taille de la conductrice métallique qui transporte l’électricité. Elle est généralement mesurée en millimètres carrés (mm²) et détermine la capacité du câble à transporter un courant électrique donné.

La section du câble électrique influe sur sa capacité à résister à la chaleur générée par le courant électrique, sans surchauffe ni perte excessive d’énergie.

Bon à savoir : En cas de raccordement entre 2 câbles, ceux-ci doivent obligatoirement avoir la même section.

 

Les sections de câbles les plus courantes

Les sections de câbles sont normalisées, elles vont de 0,75 mm2 jusqu’à 50 mm2. Pour une habitation, les principales sections de câbles électriques utilisées varient entre 1,5 mm² et 16 mm². La section de 16 mm2 est notamment utilisée pour la prise de terre.

Pour une habitation, voici les sections les plus fréquemment rencontrées :

  • 1,5 mm² : convient pour l’éclairage et les prises commandées
  • 2,5 mm² : utilisée pour les circuits de prises de courant générales et les circuits spécialisés (lave-linge, sèche-linge, four…)
  • 4 mm² : adaptée pour les circuits plus puissants par exemple pour un circuit de chauffage compris entre 4500W et 5750W
  • 6 mm² : utilisée pour les appareils très gourmands en énergie, tels que la plaque de cuisson
  • 10 mm² ou plus : réservée aux applications spéciales et aux charges très élevées par exemple un plancher chauffant (pour une puissance comprise entre 5400 W et 7500 W) ou encore une borne de recharge IRVE.

En règle générale, plus les appareils raccordés au circuit seront puissants, plus la section du câble de ce circuit devra être grande.

 

2. Choisir sa section de câble électrique 

La section des câbles électriques dépend de plusieurs facteurs :

  • la puissance demandée par le circuit électrique et par la nature des appareils raccordés
  • la longueur de câble : influe sur les pertes en ligne et la chute de tension
  • la matière de l’âme des fils : cuivre ou aluminium
  • le calibre maximal du disjoncteur (16 A, 20 A, 25 A ou 32 A).

Pour vous y retrouver, voici un tableau des sections minimales préétablies et recommandées par la norme NF C 15-100 :

Tableaux des sections des câbles électriques

 

3. Les risques d’un mauvais choix de câbles électriques

Choisir la bonne section de câble est essentiel pour garantir un fonctionnement sûr et efficace de votre installation électrique. Une section de câble inadéquate peut entraîner divers problèmes, notamment :

  • Des coupures de courant intempestives : Une section de câble sous-dimensionnée entraînera le déclenchement automatique des systèmes de protection : le disjoncteur coupera alors automatiquement le passage du courant.
  • Une usure prématurée : Il se peut qu’une surcharge légère passe inaperçue et ne suffise pas à déclencher votre disjoncteur. Cependant un câble surchargé s’usera plus rapidement et nécessitera des remplacements fréquents.
  • Une chute de tension : Même si c’est un phénomène naturel, une section de câble trop faible amplifiera la chute de tension. Ce qui peut être fatal pour certains appareils électroniques.
  • Des problèmes de sécurité : Si la section du câble est trop petite par rapport au courant qu’il doit transporter, il peut surchauffer. Cela peut endommager le câble et les appareils connectés. Une surchauffe excessive peut aller jusqu’à déclencher un incendie, notamment si le disjoncteur est défectueux et ne remplit pas son rôle de dispositif de protection.
  • Une surconsommation électrique : Un câble avec une section insuffisante peut entraîner des pertes d’énergie importantes sous forme de chaleur. Cette surconsommation alourdira votre facture d’électricité.
  • Un coût trop élevé : même s’il s’agit d’une petite économie, bien choisir la section de vos câbles électriques vous évitera d’acheter des câbles de section trop importante (plus chers).

En bref beaucoup de dangers pour une économie peu substantielle…

 

L’anecdote de Dorian, membre de la rédaction 

« Lors d’un chantier, j’ai eu le cas d’une personne qui avait environ 40 mètres de câble à tirer pour alimenter 4 machines de minage de Bitcoin. Ce sont des machines de 3 kW chacune, valant 2 000 € pièce. Souhaitant réaliser des économies, ce jeune homme a installé du câble de 4 sections en dessous de ce qu’aurait préconisé le calcul de la norme !

Résultat : le câble a fondu et 3 machines sur 4 ont grillé. 6 000 € de matériel perdu et une installation électrique à refaire. »

Même si dans ce cas il s’agit de dégâts uniquement matériels, une erreur dans le choix de votre section de câbles électriques peut avoir des conséquences désastreuses… Vous l’aurez compris, le choix de la section de vos câbles électrique est une étape importante qui ne doit pas être prise à la légère.

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Comment installer une borne de recharge IRVE à domicile ? https://www.installation-renovation-electrique.com/comment-installer-borne-de-recharge/ https://www.installation-renovation-electrique.com/comment-installer-borne-de-recharge/#comments Sat, 03 Feb 2024 22:09:58 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28341 Nouvel article sur le sujet des véhicules électriques : comment installer une borne de recharge IRVE à domicile ? Quels sont les avantages ? Quel est le coût des travaux ? Existent-ils des aides ? Peut-on le faire soi-même ou doit-on passer par un électricien ? Quel chantier cela implique ? Voici nos éléments de […]

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Nouvel article sur le sujet des véhicules électriques : comment installer une borne de recharge IRVE à domicile ? Quels sont les avantages ? Quel est le coût des travaux ? Existent-ils des aides ? Peut-on le faire soi-même ou doit-on passer par un électricien ? Quel chantier cela implique ? Voici nos éléments de réponses à toutes ces questions.

Les étapes à suivre

1. Déterminer la puissance

  • Selon le véhicule

La plupart des bornes offrent une puissance d’environ 3 à 22kW. Mais quelle est la puissance du chargeur embarqué de votre véhicule ? 3, 7, 11 ou 22kW ?

Si vous possédez un véhicule hybride rechargeable, une voiture électrique de première génération (ex : Renault Fluence, Nissan Leaf 2011) qui ne chargeaient qu’à 3.3kW, ou une petite batterie (entre 20 et 30kWh) vous pourrez vous contenter d’une borne délivrant 16A (3.7kW). De quoi hésiter avec une prise de type green-up qui propose le même service.

Votre véhicule accepte du 7kW, optez pour une borne monophasée délivrant 32A. C’est aujourd’hui la puissance de la majorité des véhicules et des Wallbox.

Si de plus en plus de véhicules vont accepter de recharger en triphasé en 11kW (3x16Ax230v) à 22kW (3x32Ax230v) la plupart des logements ne sont alimentés qu’en monophasé.

  • Selon son installation

Comment savoir si mon logement est en monophasé ou en triphasé ? Retirez le capot de votre compteur Linky. Si vous voyez seulement 2 fils (un fil bleu pour le neutre et un autre marron, ou rouge le plus souvent) vous êtes en monophasé.

Si vous en comptez 4, un neutre et 3 phases, vous êtes en triphasé.

Si votre logement est alimenté en monophasé, inutile d’installer une Wallbox en 11kW par exemple. Votre véhicule risque de ne prendre du courant que sur une phase (un fil) soit 16A donc charger à seulement 3,7kW.

Si votre logement est câblé en triphasé, que vous pouvez installer une Wallbox jusqu’à 22kW, assurez-vous d’avoir souscrit la puissance d’abonnement suffisante (au moins 24kVA)

2. Choisir l’emplacement

Plus votre Wallbox sera éloignée de votre compteur, plus vous aurez de chemin de câble à installer, plus vous aurez de pertes également. L’idéal ? Une Wallbox dans le garage, à proximité du tableau électrique.

Prenez également en compte l’emplacement de la prise de votre véhicule et la façon dont vous pouvez vous garer. Les câbles T2-T2, allant de la voiture à la borne, mesurant en général 4 à 5m soit à peine la longueur du véhicule.

Certains véhicules possèdent leur port de charge à l’arrière gauche (ex : Tesla) ou droit (ex : Kia Ev6), à la façon d’une trappe à essence. D’autres présentent la prise à l’avant comme le Kia e-Niro ou la Renault Zoé. D’autres encore sur l’aile avant, Mégane ou Ford Mustang par exemple.

3. Choisir l’électricien

Peut-on installer sa Wallbox soi-même ou faut-il passer par un électricien ? Depuis 2017 il est impératif de passer par un électricien IRVE pour toute borne supérieure à 3.7kW.

Décret 2017-26 du 12 janvier 2017 article 22 « Les points de recharge pour véhicules électriques sont installés par des professionnels habilités conformément (…) À l’exclusion des infrastructures d’une puissance totale inférieure ou égale à 3,7kW (…) »

Passer par un artisan qualifié (son devis mentionnera sa qualification, Qualifelec, Afnor, RGE etc.) est un gage de qualité et de garantie. En effet ces derniers sont formés, respectent les normes en vigueur et sont assurés professionnellement.

 

Le coût

Il est assez facile d’estimer le coût du matériel : entre 500 et 1 500 € suivant les spécificités de la borne, le prix des protections (un disjoncteur et un interrupteur différentiel spécifiques), le support …etc. (NB : vérifiez que c’est un pack où tout est compris) Cependant, il est plus difficile de vous indiquer un tarif standard au risque de vous induire en erreur. Chaque installation est différente : il est impératif de faire venir l’électricien pour qu’il constate quels travaux seront à effectuer.

Mon conseil : faîtes plusieurs devis.

L’ampleur des travaux

Il ne s’agit pas de travaux de grande ampleur, rassurez-vous pour votre congélateur ! Vous bloquerez une demi-journée tout au plus pour une installation simple à la maison.

Rajouter une ligne dédiée dans votre tableau avec les protections, percer des trous pour installer le chemin de câbles et la borne, raccorder la borne…

Mais si vous devez percer un mur en pierre de 50cm, faire courir 20m de câble ou creuser une tranchée, rénover une installation obsolète, installer une borne en sous-sol d’une copropriété etc… ; alors les tarifs peuvent atteindre 2.500€ ou bien davantage et prendre plus de temps.

Doit-on revoir son installation électrique (puissance, monophasé, triphasé) ?

Assurez-vous simplement que votre installation répond aux normes actuelles, notamment si elle a plus de 10 ans. En la matière la norme NF C15-100 exige certaines protections. Mon conseil : faîtes tester la résistance de la terre, certaines autos comme la Renault Zoé y sont très sensibles et peuvent refuser de lancer la charge.

Pensez également à revoir la puissance de votre abonnement. Si votre borne délivre 7kW et que votre abonnement est de 9kVA, vous ne pourrez pas faire tourner un lave-linge ou un lave-vaisselle en même temps.

Plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Augmenter la puissance de votre abonnement à 12kVA par exemple.
  • Programmer la recharge aux heures creuses, et si vous avez d’autres appareils consommateurs (ex : cumulus) baisser la puissance demandée par votre voiture si celle-ci possède cette fonction.
  • Utiliser une borne intelligente et connectée : raccordée au TIC (télé information client) de votre compteur électronique ou Linky, elle connaît les puissances demandées par les autres appareils, les heures creuses, et s’adapte en fonction.

Personnellement, depuis que je possède un compteur Linky, même avec deux véhicules électriques, je n’ai constaté aucune disjonction, comme s’il adaptait la puissance de mon abonnement en cas de dépassement.

Les aides financières possibles

  • L’installation d’une infrastructure de recharge permet de bénéficier du taux de TVA réduit à 5.5%, sous réserve de l’installation par un professionnel certifié notamment.
  • Il en va de même pour le CITE (crédit d’impôt transition énergétique) dont le montant de 300€ en 2023 est passé à 500 € en 2024.

Un crédit d’impôt est accordé pour les dépenses d’acquisition et de pose de systèmes de charge pour véhicules électriques effectuées entre le 1.1.2021 et le 31.12.2025. Ce crédit d’impôt, égal à 75 % du montant des dépenses dans la limite de 500 € par système de charge, est ouvert à tous les contribuables personnes physiques domiciliés en France, quel que soit le niveau de leurs revenus.

Un couple pourra donc percevoir jusqu’à 1 000 € pour 2 installations. Attention : le matériel et la pose doivent figurer sur la facture.

  • Vous résidez en logement collectif ? Le dispositif ADVENIR s’adresse à vous. Le montant de votre prime peut atteindre 50% du montant HT de fournitures, de matériels et de travaux dans la limite de 960 € par point de recharge.

L’attestation de conformité

Pour finir, vous n’aurez pas besoin d’une attestation Consuel dans un habitat individuel, sauf à installer une borne de plus de 36kW !

 

Sources :

https://www.avem.fr/2023/07/12/irve-les-conditions-pour-beneficier-de-la-reduction-de-la-tva/#

https://www.impots.gouv.fr/particulier/questions/je-viens-dacquerir-une-borne-de-recharge-pour-ma-voiture-electrique-puis-je

https://www.automobile-propre.com/credit-dimpot-voici-une-bonne-nouvelle-pour-linstallation-dune-borne-de-recharge-a-domicile

https://advenir.mobi/beneficier-dadvenir/

https://www.consuel.com/ac-irve/

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Branchement volets roulants : le tutoriel pas à pas https://www.installation-renovation-electrique.com/branchement-volets-roulants/ https://www.installation-renovation-electrique.com/branchement-volets-roulants/#comments Wed, 24 Jan 2024 08:57:37 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28296 Nouveau sujet sur le blog, celui du branchement des volets roulants électriques. Si vous avez des volets manuels que vous souhaitez moderniser ; ou bien si vous envisagez d’installer des volets roulants motorisés, alors cet article est fait pour vous. Voici un tuto pas à pas pour vous accompagner lors du branchement électrique de vos volets […]

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Nouveau sujet sur le blog, celui du branchement des volets roulants électriques. Si vous avez des volets manuels que vous souhaitez moderniser ; ou bien si vous envisagez d’installer des volets roulants motorisés, alors cet article est fait pour vous. Voici un tuto pas à pas pour vous accompagner lors du branchement électrique de vos volets roulants.

 

Préparer votre branchement de volet roulant : les prérequis

Avant de nous intéresser au branchement à proprement parler et aux schémas de câblage, voici quelques prérequis à connaître :

  • Tout d’abord, la norme NF C 15-100 impose de brancher vos volets roulants sur un circuit dédié. Il n’est par exemple pas possible de raccorder un volet roulant sur un circuit de prise.
  • L’alimentation des volets roulants se fait via un câble de 1,5mm2 et le circuit doit être protégé par un disjoncteur 16A. On peut également choisir un disjoncteur 20A et une section de 2,5mm2 en fonction de la puissance du moteur de vos volets roulants.
  • Même s’il est possible de brancher plusieurs volets roulants électriques sur un seul circuit, il est préférable de créer plusieurs circuits distincts. Ainsi, si un volet roulant perturbe un circuit et le fait disjoncter, il reste possible de faire fonctionner ceux qui ne sont pas protégés par le même disjoncteur. Pour une maison individuelle, vous pouvez par exemple créer un circuit pour le rez-de-chaussée et un circuit pour le 1er étage.
  • Pour les volets roulants radio, il est impératif de prévoir une boite de dérivation à côté de chaque volet. Cependant, il est déconseillé de ramener une alimentation (ou d’installer une boite de dérivation) dans le coffre du volet roulant.
  • Dans le cas de volet roulant électriques avec interrupteur:
    • Prévoir des boîtes d’encastrement en diamètre 67mm et de profondeur 50mm pour pouvoir câbler plus facilement. Les interrupteurs de volet roulant sont généralement assez volumineux à l’arrière. Ce sera également plus simple si vous souhaitez repartir des boites d’encastrement pour alimenter d’autres volets.
    • L’interrupteur doit être fixé entre 0,90cm et 1,30m de hauteur sur le mur.

 

Branchement volets roulants filaires (commandés via un interrupteur montée/descente)

L’électrification du volet roulant se passe directement au niveau du boîtier d’encastrement sur lequel sera fixé l’interrupteur. Si l’on souhaite brancher plusieurs volets sur le même circuit, on repartira de ce même boîtier pour aller alimenter le 2ème volet roulant (et ainsi de suite pour chaque volet supplémentaire).

Il faut distinguer 2 parties :

  • L’alimentation qui arrive depuis le tableau électrique. On compte 3 fils : Neutre (bleu), Phase (rouge), Terre (vert-jaune).
  • Le moteur du volet roulant duquel part un câble précâblé (souvent un câble VGV blanc). On compte cette fois-ci 4 fils : Neutre (bleu), terre (vert-jaune) et 2 phases (une pour la montée et une pour la descente). Les fils de phase peuvent être de différentes couleurs par exemple rouge, marron, noir ou encore violet.

schéma branchement volet roulant filaire

Le branchement étape par étape (pour un branchement en encastré) :

Étape 1 : on amène l’alimentation depuis le tableau électrique jusqu’au boîtier d’encastrement via une gaine

Étape 2 : on part cette fois-ci du volet roulant et on fait descendre le câble moteur (toujours via une gaine) jusqu’au boîtier d’encastrement

Étape 3 : on connecte les neutres ensembles via un connecteur (wago par exemple)

Étape 4 : on connecte les terres ensemble via un connecteur (wago par exemple)

Étape 5 : on branche le fil de phase de l’alimentation sur l’interrupteur

Étape 6 : on branche les 2 fils de phases du moteur du volet roulant sur l’interrupteur également. Un fil est prévu pour la montée et l’autre pour la descente. Si votre volet ne tourne pas dans le bon sens, pensez à intervertir ces 2 fils.

À noter : Pour les personnes qui ont déjà un volet roulant manuel et qui souhaite l’électrifier, il est tout à fait possible de réaliser ce branchement en apparent sans être obligé de faire de saignées dans les murs. Dans ce cas-là, le schéma reste le même. On réalise un cheminement en goulottes jusqu’au boîtier sailli où se trouvera l’interrupteur de montée/descente du volet roulant.

Pour en savoir plus sur les types d’interrupteurs qui existent, référez-vous à notre article dédié sur le sujet.

Branchement volets roulants radio (commandés via une télécommande)

Le branchement radio est plus simple à réaliser que le branchement filaire puisque le moteur est raccordé directement à l’alimentation via des connecteurs (wago, domino). À noter que le câble moteur possède cette fois-ci 3 fils électriques (phase, terre, neutre) et non 4. Ce branchement est réalisé dans une boite de dérivation situé dans l’angle haut (droit ou gauche) à côté du coffre du volet roulant.

Pour ce type de branchement, le point d’attention se situe dans le positionnement de la boite de dérivation.

Si votre moteur de volet roulant est situé à gauche alors il faudra amener les fils électriques d’alimentation du volet roulant à gauche. Et inversement si votre moteur est situé à droite.

schéma branchement volet roulant radioLe branchement étape par étape (pour un branchement en encastré) :

Étape 1 : on amène l’alimentation (via une gaine) depuis le tableau électrique jusqu’à la boite de dérivation

Étape 2 : on amène le câble moteur jusqu’au boîtier d’encastrement

Étape 3 : on connecte les neutres ensembles via un connecteur (wago par exemple)

Étape 4 : on connecte les terres ensemble via un connecteur (wago par exemple)

Étape 5 : on connecte les phases ensemble via un connecteur

Étape 6 : dernière étape, on paramètre la télécommande afin d’établir la liaison et vérifier que le volet fonctionne.

 

Conclusion

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour réussir votre branchement de volet roulant. À savoir que tous les volets manuels peuvent être motorisés : il suffit de connaître le diamètre de l’axe de votre volet roulant, puis de commander un axe moteur et de réaliser le branchement. À vous de jouer !

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Avant de débuter un chantier électrique, vous ou votre électricien aurez besoin de schémas électriques pour savoir comment réaliser l’installation. Cette étude préliminaire sera nécessaire aussi bien en rénovation que pour des projets neufs. Les schémas et plans électriques sont établis en amont des travaux afin faire correspondre au mieux vos besoins avec la norme NF C 15-100.

 

Qu’est-ce qu’un schéma électrique ?

Définition

Un schéma électrique (aussi appelé plan électrique) est une représentation graphique de votre installation électrique et des différents circuits qui la compose. Les schémas électriques permettent de mettre en évidence les différents composants de votre installation et leur organisation. C’est une représentation simplifiée et normalisée de votre installation.

Un schéma électrique :

  • permet de préparer votre chantier électrique et d’identifier vos besoins,
  • vous sera utile pour intervenir en cas de dépannage,
  • permettra aux personnes ne connaissant pas votre installation de pouvoir comprendre rapidement l’organisation de votre installation électrique.

Les différents types de schémas électriques

Il existe différents types de schéma électrique utilisés pour concevoir les installations domestiques :

  • Le schéma/plan architectural(aussi appelé schéma ou plan d’implantation) : il s’agit d’implanter chacun des éléments électriques (prise, interrupteur, luminaire, tableau électrique…) sur le plan dans votre habitation pour localiser leurs emplacements.
  • Le schéma unifilaire : il représente l’installation électrique dans son ensemble, avec un seul fil de liaison (d’où le nom unifilaire)
  • Le schéma de câblage (aussi appelé schéma multifilaire) : à la différence du schéma électrique unifilaire, le schéma multifilaire représente tous les conducteurs et fils électriques ainsi que leur point de raccordement sur chacun des éléments.

Dossier technique plans électriques

Schéma électrique et réglementation

Que dit la norme NF C 15-100 ?

L’article 514.5.1 de la norme NF C 15-100 stipule que :

« Pour toute installation électrique, il y a lieu d’établir des schémas, diagrammes ou tableaux conformes aux normes (2) indiquant notamment : – la nature et la constitution des circuits (points d’utilisation desservis, nombre et section des conducteurs, nature des canalisations) ; – les caractéristiques nécessaires à l’identification des dispositifs assurant les fonctions de protection, de sectionnement et de commande et leur emplacement. »

Les symboles normalisés des schémas électriques

Pour faciliter leur compréhension, les schémas électriques sont réalisés en utilisant des symboles normalisés. Le plan d’implantation a ses propres symboles, et le schéma de câblage également.

Mais pour concevoir un schéma électrique, connaître uniquement les symboles électriques ne suffit pas. Il y a également tout un lexique à maîtriser qui vous permettra de légender correctement votre schéma électrique. Pour en savoir plus sur les symboles à utiliser ainsi que les légendes, vous pouvez consulter notre article dédié.

 

Concevoir et réaliser son schéma électrique

Les étapes pour réaliser les schémas électriques de son installation

  • La première étape consiste à identifier et valider ses besoins via le plan d’implantation. On relie ensuite les éléments d’un même circuit entre eux afin d’avoir une vision de l’emplacement des gaines et leur remplissage.
  • Quand l’implantation est réalisée, on passe ensuite à la deuxième étape : le regroupement des circuits. L’objectif à cette étape est de faire cadrer les besoins avec les obligations de la norme.
  • Ensuite on réalise le schéma électrique multifilaire. Il s’agit de représenter chaque élément de l’installation avec son câblage complet dans son circuit et ses liens avec les autres éléments. Prenons l’exemple d’un point lumineux, le schéma multifilaire représentera les liens de ce point lumineux avec le disjoncteur, les interrupteurs, et les autres points lumineux (s’il y en a).
  • Une fois le schéma électrique de câblage réalisé, on va réaliser le dimensionnement des interrupteurs différentiels.
  • Puis, lorsque l’on connaît l’intégralité des disjoncteurs et leur calibre, on va pouvoir réaliser l’implantation du tableau électrique et son câblage. Cela permettra de dimensionner le tableau et de répartir tous les circuits sous les interrupteurs différentiels.

De ce dernier point découlera le schéma unifilaire de l’installation que vous pourrez présenter au CONSUEL.

Réaliser son schéma électrique

Il existe différents logiciels qui permettent de réaliser les schémas électriques. Ils sont souvent proposés par les constructeurs de matériel électrique. Vous trouverez des logiciels gratuits et payants. La plupart du temps, les logiciels gratuits suffisent aux particuliers (ayant lu et compris les 516 pages de la norme NF C 15-100) pour concevoir son logement. Les solutions payantes sont plus adaptées et optimisées pour les électriciens ayant un nombre important de chantiers à gérer.

Dans les 2 cas, il est important de maîtriser les symboles et la norme NFC 15-100. Gratuits ou payants, ces logiciels ne dispensent pas de la phase d’apprentissage.

Confier votre projet à un professionnel

Autre option à votre disposition : vous pouvez nous confier la réalisation de vos schémas électriques. Dorian, membre de l’équipe, est dédié à cette mission chez nous.

Il s’agit d’une étude complète sur-mesure réalisée par un professionnel reprenant tous les besoins de votre installation électrique. En nous confiant vos plans et schémas, vous aurez la garantie d’obtenir un dossier de dimensionnement conforme à la norme NFC 15-100. Si cette option vous intéresse, vous pouvez nous envoyer une demande sur cette page.

 

Conclusion

La réalisation des schémas électriques doit être rigoureuse. De cette bonne réalisation découle un chantier réussi, une installation sûre et confortable à l’usage. Pour ce faire il faut prendre le temps nécessaire à la maîtrise des symboles et de la norme NF C 15-100. C’est elle qui déterminera les emplacements des éléments dans le logement, leur type, leur nombre, la dimension du tableau et le calibre des protections.

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