L’ autoconsommation électrique : Peut on devenir autonome en électricité?

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aborder l'autoconsommation électrique

Voici un article sur l’autoconsommation électrique qui n’est pas rédigé pas mes soins mais par Electron-Libre qui fait partie de la E-Team (démarrage en douceur depuis l’annonce que j’ai faite dans cet article).

L’autoconsommation est un sujet qui me tient à coeur puisque j’étudie avec sérieux cette option pour mon domicile personnel (j’ai du vent et du soleil à profusion).

Voici une introduction sur le sujet et sur la philosophie entourant la production de sa propre électricité à des fins d’autonomie énergétique:

Autoconsommation électrique et législation Française:

Si le terme d’autoconsommation semble évident quant à son application finale pour les usagers en matière énergétique, cela reste encadré par une certaine législation en amont.

A l’origine la volonté est européenne afin de donner plus de pouvoir de contrôle aux consommateurs, d’où découle alors un engagement de la part des pays comme la France, qui se doivent de suivre le mouvement.

Ainsi la France suit les directives européennes du 30 novembre 2016, d’où la loi française du 24 février 2017.

Sont concernés:

  • Les particuliers
  • Les logements individuels et
  • Les logements collectifs comme les espaces professionnels
  • Le tertiaire

Un point important à savoir : cela vise uniquement la production « renouvelable » et « naturelle » donc écologique en matière d’énergie. Oubliez le groupe électrogène au fond de la cave ou la mini centrale nucléaire bricolée au fond de votre atelier…

Autre point : l’autoconsommation électrique est abordée de deux manières dans sa définition selon les usages et possibilités de chacun, c’est-à-dire en restant abonné à un réseau électrique le plus souvent, ou parfois en totale autonomie énergétique.

La totale autonomie électrique ou la semi-autonomie ?

Qui dit autonomie dit liberté d’agir. A partir du moment où vous êtes vraiment en totale indépendance entre votre propre production électrique et votre usage, et sans que cela ne vienne perturber l’environnement ou votre voisinage immédiat.

Cette autonomie totale est d’ailleurs plus souvent subie que choisie par les consommateurs d’énergie qui se retrouvent isolés des réseaux de la distribution habituelle.

Les autres sont plus dans une recherche mixte entre un retour à cette indépendance et un besoin nécessaire du réseau afin de mieux gérer une situation technique, économique, et comptable personnelle.

Selon une étude plus approfondie, le cordon ombilical énergétique ne se coupe pas aussi facilement. Car qui dit autonomie réclame une gestion non seulement d’optimisation pour le porte-monnaie, mais aussi d’assumer sa part sur la partie technique pour assurer ses kilowatts en continu, et aussi certaines nouvelles habitudes et responsabilités à assumer.

Vous comprendrez donc que l’indépendance totale vous libère et que la semi-indépendance énergétique vous reliera d’office et encore à des règles et normes, ainsi qu’à des obligations avec le partenaire de l’électricité qui arrive jusqu’au compteur que vous garderez.

Ne confondez pas alors le fait de produire de l’électricité pour la revendre ensuite au réseau qui est de l’exploitation énergétique, avec la notion d’autonomie et d’autoconsommation électrique qui elle a une vision plus responsable socialement parlant, notamment en famille.

L’autoconsommation électrique totale:

Elle reste le summum de la liberté énergétique, quoique cela dépende toujours de la partie technique, selon que cette dernière sera issue de l’industrie et de ses produits actuels présentés sur le marché ou alors de votre petit génie personnel de bricoleur, ce qui n’est pas le cas pour tous.

Vous dépendrez donc des panneaux solaires ou de l’éolien industriel proposés aux moins entreprenants et plus rarement de vos réalisations personnelles.

Les points importants pour devenir un autoconsommateur conscient et performant:

Qui dit autonomie vous placera d’office face à la notion économique, sans la limiter à l’argent économisé à terme dans l’objectif.

Qui dit économie en énergie réclame de consommer différemment et surtout, point important, de limiter la consommation et ses besoins avant même de commencer à produire.

L’énergie la moins chère restera toujours celle que l’on n’utilise pas.

Produire votre propre énergie pour la perdre par ailleurs dans un logement qui reste une passoire thermique est un combat inutile à engager. La limitation des besoins reste donc une vision initiale incontournable.

autoconsommation électrique réduction GES
Se lancer dans l’autoconsommation électrique, c’est avant tout penser à isoler son logement

En ce sens revoyez en premier l’enveloppe isolante de votre logement avant tout projet énergétique.

L’idéal reste l’approche des réglementations thermiques en place actuellement et si possible atteindre le niveau de la maison passive pour ceux qui visent la construction neuve.

La problématique du chauffage élaguée au maximum, la notion d’autoconsommation électrique vous semblera une étape bien plus facile à aborder et encore plus économique.

Autoconsommation électrique, se limiter au nécessaire:

Si vous abordez le logement neuf et que vous ayez pu limiter au maximum, voire à zéro, vos futures consommations thermiques de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de cuisson, il serait dommage de ne pas penser alors à rejoindre le club des autoconsommateurs en électricité.

Il vous restera alors l’éclairage, le réfrigérateur, la télévision et les PC, plus quelques moteurs légers à alimenter et la machine à laver le linge.

Autoconsommer son électricité, comment ca marche?
Autoconsommer, c’est avant tout réduire ses besoins en électricité, sans pour autant s’éclairer à la bougie

En visant les appareils les moins énergivores sur le marché, vous ne devriez pas dépasser quelques kilowatts en besoin réel, en sachant allier gestion des besoins selon le moment de la journée.

Un besoin de 3 KWh peut alors s’avérer suffisant en autoconsommation électrique

Investissement et rentabilité réelle de l’autoconsommation électrique:

Vous l’aurez compris, l’économie principale dans l’autoconsommation électrique réside en amont de l’autonomie énergétique par le type de construction concernée.

En cela la plus grande économie. Consommer sa propre énergie en direct quand elle est produite est la plus économique, mais reste que les plus gros besoins le sont le soir et la nuit quand votre production n’est pas au meilleur de ses capacités.

Le poste stockage par batteries reste donc le point important des coûts en matière d’énergie renouvelable à prendre en compte, mais il est indispensable.

Ne pas oublier l’amortissement des panneaux solaires ou de l’éolienne qui varie en fonction du choix et de la qualité.

L’autoconsommation réclame une gestion dans le temps du matériel, son entretien et son nettoyage, et viser l’auto-entretien plutôt que des interventions externes coûteuses en main d’œuvre.

Vous pouvez estimer qu’une installation qui tiendrait 10 ans en général (hors batteries) est déjà une bonne chose à terme. C’est ce point qui n’est pas garanti jusqu’à maintenant, car rares sont les revendeurs qui joueraient la carte de la garantie décennale sur le matériel.

La liberté totale reste donc plus risquée que le fait de rester relié au réseau EDF qui vous permet de revendre la production non consommée.

Rentabilité autoconsommation électrique
L’autoconsommation électrique est elle rentable?

Question coût de rachat de vos KWh excédentaires, cela est variable selon un barème EDF trimestriel, selon le type de production techniquement mais aussi variable selon le contrat.

A savoir que l’EDF rachète chaque année la production des particuliers selon un quota de 200 mégawatts/an sur les toitures solaires intégrées à la construction, donc en neuf, et 200 mégawatts/an pour les toitures simplifiées intégrées aux constructions, ce qui concerne ici l’apport en rénovation sur l’existant.

L’offre de l’EDF dépend donc du nombre de demandes de raccordements, elle peut aussi baisser selon le moment du dépôt de votre dossier, dans une limite de 20% maximum. En conclusion, c’est le réseau national qui garde la main sur ce marché au final, et si chaque Français devenait autoconsommateur et revendeur de sa production excédentaire, le système s’enrayerait rapidement.

C’est ce qui s’est produit il y a quelques années lors du lancement de l’autoconsommation, beaucoup de particuliers après investissement personnel n’ont pas été raccordés au réseau pendant des années.

Devenir autoconsommateur personnellement ou devenir revendeur d’énergie sont bien deux approches éthiques différentes, voire opposées…

Du soleil et du vent pour l’autoconsommation, mais pas que:

Le marché propose diverses solutions, même pour les novices.

Vous trouverez des entreprises qui vous proposeront même des kits solaires modulables dans le temps et à poser seul. Mais le soleil et le vent sont capricieux, d’où le besoin de s’allier avec le réseau encore et d’oublier l’indépendance totale.

Pour les plus chanceux qui résident sur un terrain avec un cours d’eau et une force suffisante, il existe des solutions hydroélectriques qui peuvent alimenter en direct une génératrice et répondre ainsi à des besoins supérieurs et continus en puissance.

solution production électricité hydraulique
Produire son électricité à partir de la force hydraulique, la meilleure solution pour devenir autonome en électricité

Attention néanmoins, il convient au préalable d’effectuer une demande auprès des organismes qui gèrent l’eau en France. Ce type d’installation relativement simple mécaniquement est très rentable car il peut tenir de 20 à 50 ans.

Conclusion sur l’autoconsommation:

Si réduire sa consommation avant d’aborder sa propre consommation en électricité relève d’une sagesse élémentaire, la seconde consiste à savoir bien étudier ses besoins et ce qui reste à alimenter.

Sachez que chaque cas est particulier et que cela nécessite une approche sérieuse. Un choix à faire avant de se lancer dans l’indépendance totale. Une faible consommation et un abonnement réduit à 3 KWh en monophasé face à un investissement de puissance équivalente en solaire ou en éolien sur une durée d’amortissement « estimée » permet-il à terme de s’y retrouver sur le plan économique et financier ?

Ne pas occulter tous les coûts directs et indirects et ne pas suivre les vendeurs de panneaux solaires en porte à porte trop souvent optimistes. Car si à terme vous financez une technique nouvelle plus écologique, vous faites ce que le réseau national ne fait pas et vous lui revendez de l’énergie plus économique, mais sans tenir compte du marché qui arrivera dans les années à venir.

Les premiers dans les années 80 qui se sont lancés dans les nouvelles techniques de pompes à chaleur par exemple, après bilan comptable précis sur 10 ans, ont dû financer leur projet en plus de leur habitation au départ, ce qui profita aux banques, au marketing de l’EDF du moment, aux industriels et installateurs, et le bilan financier n’était au final qu’une avance de frais sur 10 ans.

Avec en prime un réinvestissement nouveau du matériel au terme des 10 ans, parfois bien avant. Voilà pourquoi le jeu intéresse plus les autoconsommateurs vers la revente de leur production non consommée.

De là à investir davantage en solutions techniques plus puissantes pour gagner plus est une autre démarche, sachant que la revente restera sous la main des propriétaires du réseau filaire.

 

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18 Commentaires

  1. Idée reçu le renouvellement du matériel au bout de 10 ans : les panneaux sont garantis 25 ans a 90% de rendement, et les micro onduleurs comme les enphase sont garantis aussi 25 ans.
    De plus avec du micro onduleur , la casse d’un onduleur ne stoppe pas la production.

    • Bonjour
      Existe-t-il des particuliers qui peuvent répondre qu’effectivement un produit a tenu 20 ou 25 ans à ce jour et dans ce domaine, alors qu’aucun fabricant ne le garantira en sortie d’usine aussi longtemps ?
      Et ceux qui s’y engagent « sur certains produits » se voient appliquer une dégressivité de prix avec les années…
      Attention en matière de nouveauté, les premiers à acheter essuient les plâtres avec le recul. Si en matière de photovoltaïque les produits se sont améliorés tout en baissant de prix (Merci les Chinois…) les garanties vous font entrer alors dans des contrats à extension, donc un risque que vous prenez en le payant en sus à la place des fabricants industriels, une forme d’assurance payante au final. (Ce que proposent par exemple les vendeurs en électroménager dans les grands magasins et qui leur font des commissions supplémentaires et le gains assuré… pour les assurances…).
      Attention aussi avec les garanties dans le domaine du bâtiment en général, c’est ensuite un combat administratif entre les assureurs des installateurs, des vendeurs commerciaux et industriels des produits, en attendant le client concerné doit assumer le blocus et les conséquences pendant des années…

      Sujet à reprendre d’ici 25 ans…:-))

      http://www.photovoltaique.info/Garanties.html

      • Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…
        Perso, j’ai jamais réussi à faire assumer une garantie au delà de la durée légale. Il manque toujours un papier, ou ils jouent la montre jusqu’à ce qu’on abandonne.

        Concernant les panneaux, on a du recul sur des marques japonaises comme kyocera… ça peut le faire (ou pas…) . Pour les onduleurs, il y en aura quelques uns qui survivront au 25ans, pour les autres faudra changer.

        Reste les batteries, et la c’est pas brillant du tout!
        Une batterie Plomb type traction fortement cyclée coute un bras et dure <5 ans
        Une batterie LIfepo fortement cycléee coute 4 bras et dure <10 ans
        Une batterie solaire plomb faiblement cyclée coute 10 bras et dure 20 ans

        Note: les durées indiquées entendent que les batteries sont menées avec soin. On peut les crever trés rapidement si on fait n'importe quoi.

  2. Je suis un peu déçu par ce premier article qui au final ne répond pas à la question de son propre titre.
    J’aurais aimé un peu plus de concret et moins de généralités…dommage car au final on retombe sur le flou de la plupart des articles qui traitent de l’énergie solaire.
    Mais peut être y aura t il une suite à ce sujet ?

    • Bonjour Arnaud,

      C’est une introduction, effectivement, le prochain sera plus concret puisque je vais me lancer dans le projet.

      Mais il répond en partie à la question en mettant en avant les questions qu’il faut se poser et surtout la philosophie à adopter avant de se lancer dans un projet d’autoconsommation.

      A suivre!

      • Bonjour,

        En dehors du refus direct (éventuellement musclé) du Linky, l’auto-consommation autonome semble être une solution pour échapper aux fourches caudines de ce type de « compteur communicant ». En tout état de cause certaines personnes EHS n’ont, hélas, même plus le choix.

        FB

  3. Bonjour,
    Sur le sujet je ne peux que recommender la lecture du livre de Patrick Baronnet « La maison autonome ». L’homme est très radicale dans son approche et personnellement je n’ai pas envie de le suivre mais il présente l’ensemble des enjeux et propose des solutions.

  4. Merci Guillaume pour cet article, qui me paraît Complet en tant que sommaire des possibilités. Cela dit un détail a retenu mon attention et tu dis quelque chose comme « pas de groupe électrogène dans notre cave » mais des groupes qui fonctionnent à la biomasse, je veux dire des carburants verts, ça devrait le faire, non ?

    • Bonjour.
      Les lois et les aides sont faites pour le solaire et l’éolien (renouvelable directement et naturellement), comme l’indique l’article cela reste bien entre les mains de ceux qui présentent les lois en fonction de choix politiques qui restent économiques.
      Slt

  5. Bonjour,
    Mon voisin recherche l’autoconsommation et l’autonomie totale ( il n’est pas raccordé au réseau EDF) via ses panneaux solaires . Seulement au vue de son incapacité actuelle à conserver son énergie, il est raccordé sur une prise EDF de ma maison en complément (pour la stabilité de son réseau).

    Il arrive souvent lors de journées ensoleillées que sa production soit supérieure à sa consommation.
    Il « rejette » alors sa surproduction sur mon réseau. Est-il possible qu’EDF me facture cette énergie ?

    Merci

  6. Bonjour,
    @ Piero dit:
    Il “rejette” alors sa surproduction sur mon réseau. Est-il possible qu’EDF me facture cette énergie ?

    Je ne pense pas, …… dans la doc des micro-onduleurs emphase, il me semble avoir lu que le surplus partait sur le réseau général, pour alimenter gratuitement (pour vous) vos voisins… Dans votre cas,l’électricité que vous recevez de votre voisin, en direct, ne passe pas par votre compteur (vous êtes considéré comme un fournisseur).

    Il est très importante de dimensionner correctement son installation, pour diminuer les surplus gratuit (perdu ), à moins d’installer des batteries lithium, mais cela alourdit fortement le budget.

    Autrement, pour ceux (les sudistes) qui ont une grosse pompe de piscine (1500w) marchant 10/12h jour(voir plus) + éventuellement une pac (debut et fin de saison) + une clim intérieur, c’est un calcul à faire absolument, et le sur-dimensionnement pourrait être intéressant …??

  7. Bonjour. Merci beaucoup pour ce preambule .. 0du voup je ne saus plus. Combien couterait 3kw en autonomie totale si je fais mon installation? Sachant que c est pour eviter linky et aussi les taxes (65%) sur ma petite facture EDF ? Je me dis que prendre un petit credit remplacerait les taxes. Je vis seule et chauffe au bois juste 1 piece. Plus de frigo, juste ordi et 3 ampoules… merci à vous de m’aider à me decider..

    • Bonjour. Nous avons la même question pour les mêmes raisons.
      Nous avons acheté une vieille maison et nous ne voulons
      pas de linky. Nous avons encore le frigo mais on peut s’en passer
      si il le faut. Peut on se passer légalement d’EDF alors que nous avons
      actuellement un compteur mécanique et combien cela coûterait pour 3kw.
      Y a-t-il quelqu’un pour répondre?

      • J’ai équipé un ami qui n’a pas acnés au réseau. Il tournait sur groupe diesel 24/24.
        Sa situation est pas géniale:
        Solaire: encaissé dans une vallée exposée au nord, ca couvre le besoin en été, mais l’hivers il faut aider avec le groupe… Eolien non valable comme dans 99% des situations.
        Conso: cogelo frigo Tv eclairage, micro ondes
        Pas d’argent…

        J’ai mis 10Kwh de batteries plomb de traction (cout environ 1400€)
        Onduleur + chargeur chinois 600€
        Le groupe électrogène diesel SDMO 1500€ (les groupes chinois c’est 600€ mais ca tient entre 2 et 12 mois… on en a une montagne HS …)

        Vu la casse (groupes et batteries 4 ans) et la conso de fioul, le Kwh reviens à environ 1€ …
        Avec beaucoup de pognon, on peut mettre des batteries en beaucoup plus grosse qté (disons au moins 60Kwh pour sa conso serait bien) . Du coup elles durent plus longtemps et au final ce sera mieux mais ça demande a sortir pas mal de cash à l’investissement.

        Conclusion restez chez EDF si vous l’avez!

  8. Bonjour
    Panneaux solaire : exposition optimale (pas d’ombres, de fils électriques, pas d’arbres, etc..).
    Lents à démarrer le matin (brume, etc..), actif vers le Sud à partir de midi et très actif vers l’Ouest jusqu’à environ 17/18h.
    Après, même si il y a du Soleil, celui-ci est beaucoup moins puisant.
    Les batteries sont indispensable (passage de nuages, le matin, etc..)
    Les panneaux doivent pouvoir être nettoyés facilement (déjection d’oiseaux, etc..) et surtout par vous même.
    Préférer une installation en 24V, plus facile à gérer qu’en 48V. En effet si un panneau tombe en panne, sur une installation 48V, c’est 4 panneaux en moins sur le total !
    Attention aussi à la surchauffe : sur un montage sur des ardoises (Bretagne par exemple), en cas de canicule, ce sont des panneaux ultra-brulants qui seront obtenus. S’en suit une destruction.
    Nota : les petits panneaux résistent mieux (12V 50W par exemple).
    Personnellement j’en ai cramé 6 de 100W cet été (vers le Sud) et en absence de vent.
    En hauteur sur le toit ou près du sol, cela ne change rien du tout (s’il n’y a pas d’ombre) ; un peu comme les paraboles satellite.
    En tout cas près du sol, cela est plus facile à entretenir, à surveiller et aussi à câbler.
    De temps en temps, j’écris un article sur : http://aeromarineservices.chez.com/solaire.php

    • « En tout cas près du sol, cela est plus facile à entretenir, à surveiller et aussi à câbler. »
      Et accessoirement ça a moins de risque de mettre le feu a la maison.

      Je suis surpris que vous ayez cassé des panneaux. A ma conaissance, les deux ennemis sont:
      – infliltration d’eau dans les panneaux, oxidation…
      – mauvaise fixation-> le vent les contraint, casse des liaisons…

      L’installation au sol facilite aussi le bricolage d’un tracker 1 axe. Le tracker emmène un faible gain de production, mais permet de profiter plus tôt et de perdre plus tard l’appoint solaire. ça soulage les batteries . On peut le réaliser facilement avec un vérin électrique et un pilotage temporel (impulsions de commande toutes les heures par exemple avec une inversion le soir pour revenir en position matin.

      En auto-conso il est en principe inutile d’avoir le 2e axe (hiver / été) car l’installation optimisée pour passer l’hiver convient alors largement pour l’été. Toutefois, il peut être intéressant de consacrer le surplus en été au rafraichissement d’une cave de stockage de légumes… Dans ce cas, l’inclinaison se règle a la main, 2 ou trois fois l’an.

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