Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur

La pompe à chaleur air-air (PAC air-air) est un dispositif de chauffage qui permet aussi bien de chauffer un logement l’hiver que de le rafraîchir l’été. C’est le gros avantage de ce système 2 en 1 aussi couramment appelé « climatisation réversible ».

La PAC air-air est composée d’une unité extérieure et de plusieurs unités intérieures à installer dans toutes les pièces que l’on souhaite chauffer ou climatiser. L’unité extérieure capte les calories de l’air extérieur ambiant (même lorsqu’il fait froid) et les transforme en chaleur. Cette chaleur peut ensuite être diffusée à l’intérieur du logement via les différentes unités intérieures. Le processus est identique en été pour climatiser avec de l’air froid.

Unité intérieure d’une PAC air-air 

Le raccordement électrique de la PAC air-air

Techniquement, la pompe à chaleur air-air fonctionne à l’électricité. Le raccordement entre l’unité extérieure et les unités extérieures se fait en direct. Seule l’unité extérieure est raccordée au tableau électrique.

En termes de branchement électrique, la PAC air-air appartient au groupe des circuits spécialisés. Il convient donc de lui attribuer un circuit direct dédié depuis votre tableau électrique. Le point de vigilance principal concerne le choix du disjoncteur différentiel associé à ce circuit spécialisé. Ce choix ne peut être fait aussi simplement que pour un four ou un lave-vaisselle. Pour plus détails, nous avons déjà rédigé un article complet sur le sujet à retrouver ici : choisir le disjoncteur de la pompe à chaleur.

Il existe aussi bien des modèles de pompes à chaleur fonctionnant en monophasé (230V) qu’en triphasé (400V). Vous devrez simplement veillez à sélectionner le bon modèle selon le type de votre installation.

L’installation de l’unité extérieure

Il s’agit de l’unité de production de chaleur du système. Prenant la forme d’un bloc rectangulaire équipé notamment d’un ventilateur, son installation nécessitera un percement en façade. Ce sera nécessaire afin de faire passer les gaines pour le raccordement avec les unités intérieures.

En termes d’encombrement, prévoyez une surface d’environ 1m2. L’unité extérieure pourra être installée sur votre balcon, terrasse ou dans votre jardin ; à même le sol ou bien fixée au mur. Pour une installation au sol optimale, prévoyez un aménagement en dur et de niveau (dalle en béton, carrelage, pavage etc.). Pour le choix de l’emplacement, votre bloc extérieur devra être situé face à une zone dégagée pour ne pas gêner la circulation de l’air du ventilateur.

Enfin, sachez que l’unité extérieure peut être relativement bruyante. Évitez donc si possible de la positionner à proximité immédiate d’une fenêtre ou d’une baie vitrée (surtout celles des pièces à vivre et des chambres). Sachez toutefois qu’il existe des supports antivibratoires qui permettent de limiter les nuisances sonores des vibrations de la pompe à chaleur en fonctionnement.

Pour une meilleure isolation acoustique, vous pouvez également installer un habillage autour de votre unité extérieure. Le plus souvent en bois, en plastique ou en métal, ce cache-climatiseur vous permettra dans le même temps de cacher et d’habiller votre bloc extérieur. Si vous optez pour cette option, veillez simplement à ne pas bloquer la circulation de l’air autour du ventilateur.

Habillage bois d’un bloc extérieur

L’installation des unités intérieures (splits)

Les unités intérieures, aussi appelées « splits » permettent la distribution de la chaleur à l’intérieur du logement. Elles sont contrôlables et programmables grâce à une télécommande. On installe généralement jusqu’à 5 splits maximum par unité extérieure. Il existe 2 types de splits :

• Le split mural

Il s’agit de l’unité intérieure la plus connue. Le split mural se fixe sur la partie haute d’un mur, au-dessus d’une porte par exemple. Son avantage principal est son faible encombrement étant donné sa position en hauteur. Il faudra simplement veillez à laisser un espace libre de 10cm minimum entre le haut du split et le plafond.

• Le split console

Cet équipement intérieur similaire à un radiateur électrique se fixe sur la partie basse d’un mur. S’équiper avec des splits consoles peut être une bonne option si vous remplacez votre chauffage actuel muni de radiateurs : les emplacements seront déjà définis.

Quel que soit le type de splits, veillez systématiquement à les positionner de façon à ce qu’il n’y ait aucun obstacle à proximité, comme des meubles par exemple. La diffusion de la chaleur sera perturbée et moins efficace.

La consommation électrique

En termes de consommation électrique, la pompe à chaleur s’avère être un excellent choix comparativement à d’autres systèmes de chauffage. Les modèles récents bénéficient d’une faible consommation d’énergie et d’un très bon Coefficient de Performances (généralement compris en 3 et 7). Dans la pratique, cela signifie que pour un 1 kWh d’électricité consommée, la pompe à chaleur produit entre 3 et 7 kWh de chaleur.

Conclusion

Relativement simple à installer, la PAC air-air peut donc être une bonne solution pour faire des économies sur sa facture de chauffage. Ce système peut par exemple être une excellente alternative aux radiateurs électriques pour les logements qui ne sont pas raccordés au gaz.

Cet article L’installation d’une pompe à chaleur air-air est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

1. Faire jouer la concurrence entre les fournisseurs

Notre premier conseil sera de comparer les fournisseurs d’énergie régulièrement. Il ne faut pas hésiter à changer pour celui qui propose un tarif plus avantageux. Ce sont des démarches administratives peu réjouissantes et fastidieuses mais c’est une bonne solution pour alléger sa facture.

C’est un peu comme lorsque vous souhaitez changer d’employeur pour renégocier votre salaire ou obtenir une promotion.

Il peut être difficile de s’y retrouver entre tous les fournisseurs et leurs contrats : c’est un peu la jungle…

Notre conseil : préférez les tarifs réglementés aux offres trop alléchantes. Ces dernières pourraient vous réserver de mauvaises surprises en cas de hausse des prix.

2. Une puissance d’abonnement adaptée à sa consommation

Choisir une puissance adaptée à votre consommation vous permettra de faire des économies sur la partie abonnement de votre facture. Pour rappel votre facture d’électricité est composée de 2 parties : une partie fixe (abonnement) et une partie variable (votre consommation en kWh).

Les abonnements les plus courants sont de 3, 6, 9 et 12kVA. On retrouve également des contrats allant jusqu’à 15 ou 18 kVA pour les logements avec de grande surface et pour ceux qui sont chauffés à l’électrique.

Les abonnements avec une puissance élevée sont en général plus chers.

Mais à l’inverse, attention à ne pas choisir une puissance trop faible et sous-dimensionnée, sinon vous subirez des coupures d’électricité intempestives.

3. Bien choisir son contrat d’électricité

Pour votre contrat d’électricité, vous pouvez choisir entre différentes options au moment de la souscription. Vous avez sûrement déjà entendu parler des abonnements Heures Pleines / Heures Creuses (HP / HC) par opposition aux contrats de base.

Sachez qu’il existe aussi des contrats à prix fixes qui sont différents des contrats aux prix indexés sur le tarif réglementé. Dans un contexte de prix en hausse depuis de nombreuses années, ces tarifs pourraient être avantageux sur le long terme.

En fonction de vos habitudes de consommations, vous pouvez alors choisir différentes combinaisons : par exemple un contrat HP/HC à prix fixe ou alors un contrat au tarif de base à prix indexé.

4. Isoler avant de chauffer

Isoler : c’est la première chose à faire lorsque l’on souhaite faire des économies sur sa facture d’électricité. En effet, le chauffage est bien souvent le poste qui consomme le plus d’électricité (dans un logement chauffé à l’électrique bien entendu). Ainsi, meilleure sera l’isolation, moins il y aura de déperdition de chaleur. La consommation d’électricité au niveau du chauffage sera donc plus faible.

5. Optimiser les gros postes de consommation : le cas du chauffe-eau

Autre point pour optimiser votre facture d’électricité, attaquez-vous aux gros postes de consommation. Le chauffe-eau en est un et plusieurs solutions assez rapides à mettre en place existent et vous feront faire des économies significatives.

Isoler son chauffe-eau

Tout d’abord, isoler votre chauffe-eau afin de limiter les déperditions de chaleur (notamment si celui-ci est localisé dans une pièce fraîche type garage, cellier…). Cela se traduit par l’ajout d’une enveloppe d’isolant (type laine de verre) tout autour du chauffe-eau. Peu esthétique mais très efficace.

Baisser sa température

Régler la température de chauffe de l’eau : pour cela il est possible de régler le thermostat de résistance de votre chauffe-eau. Par défaut, le thermostat est souvent réglé par le constructeur au maximum (souvent 65°C).

Or l’eau dans un ballon doit être chauffée à minimum 50°C (pour un ballon < 400 L) afin de limiter le développement de bactéries pathogènes dans l’eau stagnante (1). Cependant personne n’utilise une eau à cette température pour se doucher et l’eau chaude est ensuite mélangée à de l’eau froide pour la tempérer ! Abaisser la température de votre chauffe-eau à 55°C par exemple vous permettra ainsi de réduire votre dépense énergétique.

Définir des plages horaires

Dernier point pour optimiser la consommation énergétique de votre chauffe-eau : déclencher la chauffe de votre chauffe-eau sur des plages horaires précises. Si vous avez un abonnement HP/HC, vous pouvez choisir d’installer un contacteur jour/nuit. Ce module installé dans votre tableau électrique déclenchera automatiquement la chauffe de votre ballon pendant les heures creuses c’est-à-dire au moment où le kWh est le moins cher.

Si vous n’êtes pas en abonnement HP/HC, vous pouvez tout de même installer une horloge modulaire qui vous permettra également de faire des économies. Vous pouvez ainsi piloter la mise en marche de votre chauffe-eau et déclencher la chauffe sur certaines plages horaires plutôt qu’en continu. L’objectif est de déclencher la mise en route de votre chauffe-eau selon vos habitudes d’utilisation de l’eau chaude.

Pour ceux qui seraient un peu frileux à l’idée de ne pas avoir d’eau chaude à disposition en permanence, sachez que vous pouvez déclencher la marche forcée de votre chauffe-eau.

6. Miser sur le photovoltaïque et l’autoconsommation

Dernier conseil bien connu du grand public, l’installation de panneaux photovoltaïques. Il s’agit là d’une des solutions les plus simple pour réduire considérablement ses dépenses d’électricité.

Cette technologie est aujourd’hui mature et la qualité du matériel s’est nettement améliorée. Il existe même des systèmes intégrant des batteries ou des armoires d’autoconsommation pour stocker l’électricité produite en journée. On peut alors l’utiliser la nuit ou lors des périodes moins ensoleillées.

Même s’il peut s’agir d’un investissement initial important, sachez que votre retour sur investissement sera d’environ 8 ans en 2024. Et si les prix continuent d’augmenter, vous pourrez avoir remboursé votre installation au bout de 5 à 6 ans seulement. C’est-à-dire qu’après cette période, vous ne paierez plus d’électricité (si vous êtes en autoconsommation totale). Intéressant non ?

Sources :

• https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000423756

Cet article Hausse des prix de l’électricité : 6 conseils pour limiter la casse est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Étape 1 – L’étude du projet

La première étape, c’est la phase de conception et l’étude de faisabilité de votre projet. Il est nécessaire de réaliser une étude complète afin de déterminer vos besoins en électricité ; et de s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour que votre installation soit rentable.

N’oubliez pas d’inclure dans votre calcul de rentabilité les aides que vous pourriez toucher.

Afin de maximiser votre production solaire, il faudra prendre en compte plusieurs facteurs comme votre localisation en France, l’orientation et l’exposition de votre maison, l’inclinaison des panneaux…

Il faudra aussi définir la façon dont vous voulez exploiter votre installation photovoltaïque. Vous devrez savoir si :

• Vous souhaitez être entièrement autonome en électricité ? C’est peut-être le cas si votre habitation est isolée et non raccordée au réseau public.
• Vous souhaitez revendre une partie de votre production et ainsi en tirer un complément de revenus ?

En fonction des réponses à ces questions, vous pourrez choisir le mode d’exploitation qui vous convient : autoconsommation totale (sans injection ou avec injection gratuite), en autoconsommation avec revente du surplus ou bien en revente totale.

Une fois votre objectif déterminé, vous pourrez dimensionner votre installation photovoltaique en fonction.

Étape 2 – Les démarches administratives 

Autorisation d’urbanisme en mairie

Pour toute installation de panneaux solaires à plus de 1m80 du sol ou d’une puissance supérieure à 3kWc, vous aurez l’obligation de faire une demande en mairie. Il faudra en effet remplir une déclaration préalable de travaux.

Si vous souhaitez éviter cette démarche, vous devrez alors installer vos panneaux solaires à moins de 1m80 de hauteur et limiter la puissance de votre installation à 3kWc.

La déclaration préalable de travaux est également obligatoire – qu’elle que soit la puissance et la hauteur – si votre maison est située dans un site protégé.

Demande de raccordement auprès d’Enedis

Une fois l’autorisation d’urbanisme obtenue, vous devez ensuite faire une demande auprès d’Enedis afin d’être raccordé au réseau public. Si votre habitation est raccordée au réseau public, la demande de raccordement est obligatoire auprès d’ENEDIS pour tout type d’installation photovoltaïque (même si vous êtes en autoconsommation totale).

Étape 3 – L’installation : le chantier photovoltaïque

Que vos panneaux photovoltaïques soient installés en toiture, sur un carport ou au sol, les grandes étapes d’installation restent les mêmes :

• L’installation commence par la mise en sécurité et le balisage du chantier
• Puis vient la vérification du support sur lesquels seront installés les panneaux. Pour une installation en toiture, on vérifie notamment la charpente, l’état des tuiles, l’étanchéité…
• La deuxième étape du chantier consiste à poser la structure support de l’installation (rails et crochets pour une installation en surimposition). Pour des panneaux intégrés au bâti (IAB), il faudra enlever une partie de la couverture et bien vérifier son étanchéité.
• Vient ensuite le montage des modules. C’est une étape délicate car les modules doivent être manipulés avec précaution. Il faut ensuite raccorder chaque panneau entre eux et réaliser la mise à la terre des panneaux.
• Puis on procède à l’installation de l’onduleur qui permet de convertir le courant continu (DC) produit par les panneaux solaires en courant alternatif (AC) qui sera utilisable dans l’installation électrique.

Vous avez peut-être opté pour un système avec micro-onduleurs. Dans ce cas, ils seront fixés avant et directement sous vos panneaux.

• On tire ensuite les câbles afin de raccorder les panneaux à l’onduleur. Puis on raccorde l’onduleur au tableau électrique TGBT.
• L’installateur peut alors procéder à des tests de vérification afin de s’assurer que l’installation a été correctement posée.
• Une fois toutes ces étapes réalisées, votre installation photovoltaïque est prête à être mise en service.

Étape 4 – Le passage du CONSUEL

Une fois les travaux terminés il est nécessaire d’obtenir l’attestation de conformité (AC) du CONSUEL afin de pouvoir mettre en service votre installation photovoltaïque. La visite du CONSUEL permet de s’assurer de sa conformité réglementaire et qu’elle ne comporte pas de risque de sécurité.

Dans le cadre d’une installation photovoltaïque, il existe deux types d’attestations de confirmé :

• L’attestation de conformité bleue (Cerfa n°15523*01) pour les installations de production sans dispositif de stockage de l’énergie électrique (c’est-à-dire sans batterie)
• L’attestation de conformité violette (Cerfa n°15524*01) pour les installations de production avec dispositif de stockage de l’énergie électrique (c’est-à-dire avec batterie)

Lors de votre demande auprès du CONSUEL, vous devrez également fournir un dossier technique reprenant les informations et caractéristiques de votre installation photovoltaïque.

L’attestation de conformité coûte environ 200€ TTC.

À noter : l’attestation du CONSUEL n’est pas obligatoire et vous pourrez vous en affranchir dans certains cas particuliers. Pour la demande de raccordement au réseau, l’attestation de CONSUEL sera alors remplacée par une attestation sur l’honneur.

Étape 5 – Le raccordement au réseau public

Dans le cas d’une installation en autoconsommation avec revente ou en revente totale, le raccordement au réseau public est une étape importante. En effet, c’est cette étape qui vous permettra d’acheminer et de revendre votre production électrique. Il vous faudra alors conclure un contrat de revente avec EDF OA (Obligation d’Achat).

Une fois le raccordement effectué par ENEDIS (ou votre gestionnaire de réseaux de distribution local) et le contrat de revente signée, votre installation photovoltaïque est opérationnelle.

Si votre installation photovoltaïque est en autonomie totale, vous devrez conclure avec ENEDIS une Convention d’Autoconsommation Sans Injection (CACSI).

Une demande de raccordement devra tout de même être faite auprès d’ENEDIS, ce qui permettra de s’assurer qu’aucun surplus n’est injecté dans le réseau public.

Enfin, si votre habitation est située en site isolé, la demande de raccordement au réseau est bien sûr inutile.

Sources : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F31923

https://www.consuel.com/dossiers-techniques/

https://www.consuel.com/tarifs-des-attestations-de-conformite/

https://www.edfenr.com/guide-solaire/revente-totale-photovoltaique/

Cet article Les 5 étapes pour installer des panneaux photovoltaïques chez soi est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Il y a une dizaine d’années, les installations photovoltaïques se faisaient en intégré au bâti: les panneaux photovoltaïques étaient intégrés au toit. Aujourd’hui cette méthode existe toujours mais un autre procédé est plus souvent utilisé, l’installation de panneaux solaires en surimposition.

Il s’agit de placer les panneaux au dessus du toit. Il existe à ce titre plusieurs systèmes de fixation. Celui que j’ai décidé de vous présenter ici est un peu spécifique car il s’agit d’un kit photovoltaïque de Terreal en Surimposition.

Je l’ai installé et voici ce qu’il en est.

Le kit Terreal Photovoltaïque en surimposition:

Un kit photovoltaïque, pourquoi?

On parle ici de kit puisqu’il s’agit d’un ensemble complet d’installation de production photovoltaïque clé en main. Vous le verrez dans la suite de l’article, il est quasiment complet.

Pourquoi Terreal vend ce matériel sous cette forme?

Car ce kit est certifié par le CSTB avec un avis technique – on parle d’ATec. Il fait partie de la liste verte C2P qui ressence le matériel approuvé par l’agence qualité construction.

C’est surement du charabia pour vous. Pour résumer, un tel produit est passé surun banc de test particulier et est, de ce fait, approuvé par les assurances décennales.

C’est un gage de qualité mais le revers de la médaille c’est qu’on ne peut pas le dissocier: le kit doit être posé dans l’état sans ajout annexe (changement de marque de panneaux  par exemple).

Contenu du kit Terreal photovoltaïque en surimposition:

Le kit photovoltaïque de Terreal est donc constitué d’un ensemble de produits qui permettent de faire une installation photovoltaïque en surimposition.

• Le système de fixation complet (jusqu’à la visserie).
• Les panneaux photovoltaïques.
• Le système de conversion de l’électricité DC vers AC , les micro onduleurs et la plateforme de supervision.
• Le tableau électrique de protection.
• Les éléments de mise à la terre.

Pour être conforme à l’avis technique, il faut installer les tuiles Terreal avec un manchon d’étanchéité. Si le toit n’est pas équipé de tuile de la marque, il faut s’orienter vers la tuile à manchon universelle de Terreal (dite tuile TMU), mais cette dernière ne fait pas (encore) partie de l’avis technique.

Dans le cas de cette exemple, c’est ce type de tuile que j’ai testé et installé pour une installation de production photovoltaïque d’une puissance de 3kWc.

Avis et retour chantier après installation du kit photovoltaïque Terreal:

Une installation en 7 étapes:

Je ne prends pas en compte la partie électrique de l’installation qui consiste à installer le tableau électrique AC et DC et la plateforme de mesure de consommation. Ici c’est un système à base de micro onduleurs Enphase IQ7. Il y a un tableau AC et l’Envoy S-metered pour la mesure de la production et de la consommation électrique (dans le cadre de l’autoconsommation électrique).

Retrait des tuiles et calepinage:

La première étape consiste à détuiler pour identifier la typologie de la charpente et la position des chevrons (visible aussi parfois depuis le bord de toiture à l’endroit de fixation des gouttières).

C’est à ce moment qu’il faut faire le calepinage, pour déterminer la position du champ photovoltaïque. Il faut détuiler la rangée entière pour installer les rails de maintien.

Selon la puissance du système installé, il faudra plus ou moins de système de fixation (qui tient le rail de surimposition). Ce nombre de systèmes de fixations va déterminer le nombre de tuiles à préparer.

Préparation des tuiles:

Perçage:

Il faut ensuite percer les tuiles avec une scie cloche adaptée au niveau du galbe de la tuile (l’onde de la tuile) au niveau de l’axe du pureau (espace entre deux liteaux).

Cette distance est importante puisque c’est à ce niveau que vont ressortir les éléments de traversée qui tiennent les rails de surimposition.

Pose de la tuile universelle:

La tuile universelle est constituée d’une feuille de plomb avec un manchon de sortie qui vient se positionner au niveau du trou de la tuile (réalisé précédemment).

Il faut ensuite maroufler le plomb pour qu’il prenne la forme de la tuile. La tuile est ainsi complètement protégée avec aucune entrée d’eau possible et une jonction parfaite avec les autres tuiles.

Note: si la toiture en place est équipée de tuile Terreal, il faut utiliser les tuiles pré-percées d’usine et l’étape en question n’est pas à réaliser.

Installation des rails de sous toiture sur la charpente:

Le système de rail est constitué avec des étriers de fixation qui viennent tenir le rail de sous toiture.

La fixation se fait sur tout les chevrons et le rail est maintenu solidement sur toute la longueur du champ photovoltaïque.

Pose du kit de traversée, passage de l’alimentation électrique et de la terre:

Dés l’instant que le système de rail de sous toiture est installé, il faut poser le kit de traversée, composé notamment de la tige fileté. Cette tige filetée doit sortir au niveau du trou de la tuile, réalisé à l’étape précédente.

Installation des tuiles et fermeture du toit:

Une fois les fixations installées, il faut positionner les tuiles et fermer la totalité du toit.

Il ne faut pas oublier de passer le câble d’alimentation qui ira au niveau du tableau électrique.

Pose des rails:

A ce stade, la toiture est « complète » avec les systèmes de fixation des rails visibles.

Il faut installer les couvercles de manchons à chaque tuile concernée – en faisant sortir la terre et le câble électrique au niveau d’un de ces couvercles.

Ce couvercle vient compléter l’étanchéité du manchon au niveau supérieur.

Pour terminer la partie structure, il faut positionner les équerres sur les tiges filetées et fixer les rails sur les équerres.

Les rails sont connectés entre ex à l’aide des raccords de rails prévus à cet effet.

Installation des micro onduleurs, mise à la terre, pose des panneaux et raccordement électrique:

A cette étape, le kit photovoltaïque en surimposition de Terreal ne diffère plus des autres systèmes puisqu’il faut:

• Installer les micro onduleurs et les raccorder au tableau électrique.
• Mettre le système de mise à la terre des panneaux (avec Terragrif) et es rails à la terre avec les éléments fournis dans le kit Terreal.
• Utiliser les brides / étriers pour fixer les modules photovoltaïques sur les rails.
• Couper les rails à la bonne longueur.
• Faire le test de l’installation et procéder à la configuration de la plateforme Enphase.

Mon avis sur ce kit photovoltaïque Terreal:

Il faut savoir que j’utilise un autre type de procédé de fixation en surimposition, le système de chez K2 Systems. C’est un système très utilisé par les installateurs de panneaux photovoltaïques sur les toitures en tuile mécanique.

Par rapport à ce système, voici les bénéfices du Terreal:

Moins de travail en toiture:

Le travail en toiture est réduit d’au moins 30% par rapport à un système normal. Les tuiles sont fournies quand il s’agit d’une toiture avec tuiles Terreal, ou à façonner au sol pour la solution TMU.

Un système de fixation plus fiable et plus pérenne dans le temps:

En comparaison avec les crochets classiques, la structure proposée par Terreal est plus solide. Ca reste un ressenti terrain, mais le fait que les rails de soutien soient solidaires et fixés ensembles à toute la charpente est un réel bénéfice par rapport aux autres systèmes.

Quant à l’étanchéité, le système Terreal est pensé par un spécialiste de la couverture. C’est d’autant plus rassurant.

De manière visible, l’eau ne peut résolument pas pénétrer au niveau de la tuile avec la membrane en plomb ajoutée sur toute la tuile.

Une gestion des fournitures et des stocks plus simple:

Le kit Terreal a l’avantage d’être fourni à 99% complet. La visserie, les éléments de mise à la terre, le tableau, les modules etc…. Le câble d’alimentation est équipé du connecteur AC, le bouchon terminal de la guirlande Enphase est monté, les fils de terre pré-dénudés.

Il y a presque tout compris dans ce kit.

Les seuls éléments qu’il faudra rajouter dépendent principalement de l’installation électrique en place: goulotte de circulation pour accéder au comble ou au toit, fil pour le raccordement au tableau principal ou encore colson / rilsan pour la fixation des câbles photovoltaïques sur la structure en toiture.

Ou acheter ce kit et comment le faire installer?

Ce kit est distribué par les distributeurs et négociants de matériaux qui fournissent le matériel Terreal: Point P, chausson matériaux etc…

Mais il faut se rapprocher directement de la société Terreal pour obtenir le point de contact local et pouvoir commercialiser la solution auprès des clients.

Conclusion:

Ce kit Photovoltaïque proposé par Terreal est vraiment une bonne surprise. J’étais dubitatif au début et surtout assez « perturbé » que ce soit un des seul dispositif en surimposition qui est validé dans la liste verte C2P (la liste qui est imposée par tous les assureurs aujourd’hui pour les nouveaux installateurs photovoltaïque).

Aujourd’hui, je pense sérieusement m’orienter uniquement sur ce type de dispositif qui me paraît bien plus fiable dans le temps et qui a ses avantages au niveau de la pose.

Cet article Kit Terreal Photovoltaïque Surimposition: avis et retour chantier est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Mais est ce vraiment intéressant? Il y a naturellement beaucoup de « pour » mais aussi des contres, ou encore sous certaines conditions.

En tant qu’installateur je pourrais vous donner que l’aspect positif mais il faut savoir prendre un peu de recul être objectif sur le sujet.

Le photovoltaïque, une technologie au point:

Les panneaux photovoltaïque, ce n’est pas une nouveauté. Si l’effet photovoltaïque a été découvert au cours du 19ème siècle, l’utilisation à l’échelle des panneaux tels qu’on les connaît aujourd’hui se fait depuis la moitié du 20ème siècle.

A l’époque les rendements étaient faibles (moins de 10%) mais la technologie s’améliore de jour en jour.

Aujourd’hui on dépasse les 20% de rendement pour les panneaux photovoltaïque et cette valeur va encore progresser dans les années à venir.

En somme, la technologie des panneaux photovoltaïques est au point et très performante quand on choisit le bon matériel et les bonnes marques du secteur.

Le stockage de l’énergie, pourquoi je crois qu’il faut attendre encore:

Produire l’énergie, c’est au point grâce aux panneaux solaires. Là ou c’est plus compliqué, c’est de la stocker.

Les offres d’installations photovoltaïques sont aujourd’hui adossées à des systèmes de stockage d’énergie, les batteries. L’objectif est de proposer des solutions d’autoconsommation maximisées, mais aussi des possibilités de « Back-up » en cas de coupure de réseau.

Le problème de ces batteries, c’est qu’elles sont chères, polluantes et que leur durée de vie annoncée est à mon avis bien supérieure à ce qui est annoncé.

En effet, le fonctionnement d’une batterie va dépendre de la façon dont elle est chargée, du nombre de cycles d’utilisation, du stockage physique de la batterie….

Au final, dans l’état actuel de la technologie, l’investissement n’est pas une bonne idée et il faut attendre que la technologie murisse.

Il existe quand même des solutions plus vertueuses qui emploient des batteries recyclées comme par exemple la solution d’armoire d’autoconsommation SIREA que j’ai présenté ici dans un autre article.

Un marché en plein boom, digne du Far-West:

Si vous n’avez pas entendu parlé du marché du photovoltaïque des années 2000-2010, vous avez loupé quelque chose. A l’époque des personnes étrangères au secteur de l’électricité, de la couverture et du photovoltaïque se sont engouffrées dans la brèche pour essayer de gagner un maximum d’argent.

On parlait même du « pizzaïolo » qui se transformait en installateur de panneaux photovoltaïques.

Il en a résulté un bon nombre de sinistres et de malfaçons qui ont fait du tord au secteur.

Une dizaine d’années plus tard, ce n’est pas tout à fait la même chose mais on en est pas loin. Les prix des propositions commerciales varient du simple au double et certains font parler d’eux par leurs pratiques commerciales douteuses.

Le Far-West photovoltaïque est de retour!

Malheureusement, la méfiance est une nouvelle fois de mise pour les particuliers et les professionnels qui souhaiteront faire poser des panneaux solaires.

La rentabilité économique un critère qu’il faut savoir mesurer et surtout atténuer:

C’est le mot qui revient probablement le plus quand on voit passer les publicités sur la pose de panneaux photovoltaïques: rentabilité.

C’est d’ailleurs très amusant car chacun y va de ses chiffres: 5 ans, 7 ans, 10 ans. Parfois même ça ne coute rien et c’est gratuit!

En fait, on peut faire dire aux chiffres ce qu’on veut. La rentabilité en photovoltaïque est sujette à des données dont on ignore l’évolution dans le futur et dont les variations sont directement corrélées avec cette rentabilité.

Un exemple: le prix de l’électricité à venir. Je ne suis pas Nostradamus et je n’ai aucun moyen de dire à quelle sauce nous allons être mangé. Ce qui est sûr c’est que le prix de l’électricité va augmenter ces prochaines années. Les plus alarmistes donneront des chiffres qui leur permettront de vendre des rentabilités très intéressantes.

Mais je crois qu’il faut voir un peu plus loin!

Certes les panneaux solaires seront rentabilisés plus ou moins vite, mais il faut voir aussi d’autres aspects comme la production locale d’électricité, l’aspect écologique (discutable bien évidemment) et la décentralisation de la production d’électricité.

Conclusion:

J’ai choisi d’aborder cet article sous plusieurs prismes pour vous faire comprendre que le photovoltaïque est sans doute une bonne solution pour produire de l’énergie, mais qu’il faut prendre des précautions avant de se lancer dans l’installation de panneaux.

Je pense qu’il faut réfléchir sur les quatre points suivants dont j’ai parlé précédemment:

• Le choix du matériel qui, même si il est maintenant au point de manière générale, déterminera la fiabilité dans le temps de l’installation photovoltaïque.
• Les solutions de stockage qui ne sont pour l’instant pas pérennes à mon sens.
• Les installateurs avec des offres tarifaires très variables.
• Les motivations d’installation qui doivent aller au delà de la rentabilité financière pure.

Au final, l’installation de panneaux photovoltaïque est un projet assez onéreux, il faut se lancer dans l’aventure en prenant du temps et en analysant ces critères.

Cet article Installation de panneaux photovoltaïques, faut il vraiment se lancer? est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

En fait j’aurais plutôt dû intituler cet article,  « comment utiliser les panneaux photovoltaïques pour ne presque plus payer la consommation électrique de votre système de chauffage. »

Car oui c’est envisageable, moyennant un investissement et l’installation de modules photovoltaïques, et c’est ce que je vais vous expliquer en m’étayant de chiffres de consommation électrique de chauffage.

La production d’électricité avec des panneaux photovoltaïques:

Tout d’abord, voici un rapide explicatif des modes de production d’électricité avec des panneaux photovoltaïques, cette information est valable en résidentiel pour un particulier:

La production d’électricité photovoltaïque et la revente intégrale:

Dans ce mode de production, l’intégralité de l’électricité produite avec les panneaux photovoltaïques est revendue sur le réseau électrique.

Ce choix demande l’installation d’un deuxième compteur électrique par ENEDIS. Ce compteur est dédié au décompte de l’électricité injectée sur le réseau électrique. Le tarif de rachat est quant à lui déterminé au moment de la validation du contrat de rachat de l’électricité. A l’heure ou j’écris ces lignes, il est de 10 centimes d’euro par kilowattheure (0,10€/kWh).

L’autoconsommation avec revente de surplus:

Dans cette configuration, le mode de fonctionnement permet de consommer une partie de l’électricité produite avec les panneaux et de revendre la partie de l’électricité non consommée.

Quel est l’intérêt d’autoconsommer l’électricité des panneaux photovoltaïques plutôt que de revendre la totalité? Il s’agit tout simplement de faire baisser la facture d’électricité. Celle ci ne fait qu’augmenter et elle va continuer à augmenter dans le futur (j’en parle d’ailleurs dans un article que vous pouvez retrouver en suivant ce lien).

Si une partie de l’électricité produite n’est pas consommée, elle est revendue sur le réseau de distribution, au même tarif que pour la revente totale que j’ai évoquée dans le chapitre précédent.

C’est ce mode de fonctionnement et d’installation qui sont plébiscités en résidentiel. Il est d’ailleurs plus simple d’installation puisqu’il n’y a pas besoin d’installer un second compteur électrique.

Peut-on réellement se chauffer gratuitement avec une installation à base de panneaux photovoltaïques?

Pour répondre à cette question, je vous propose d’analyser tout d’abord la consommation électrique d’un appartement. Celui ci est situé dans le sud de la France, est disposé sur une surface d’environ 100m2 et est chauffé l’aide de radiateurs électriques.

Ce relevé est fait via l’application Cozytouch de Thermor et s’étale entre octobre 2021 et Juillet 2022.

La consommation totale des radiateurs est de 4397 kWh sur la période de chauffe de octobre à Juillet.

Est il possible de couvrir ce besoin de chauffage avec des radiateurs avec des panneaux solaires?

Le productible avec une installation photovoltaïque de 3kWc:

Pour répondre à la question, il faut estimer la production d’une installation photovoltaïque sur une année.

Une installation de 3kWc produira entre 3000 et 4000 kWh par an selon la région (d’autres paramètres peuvent faire varier ces valeurs, inclinaison et exposition des panneaux notamment, mais ce n’est pas le sujet de cet article).

Le deuxième chiffre (4000 kWh) est assez proche de la consommation totale des radiateurs de l’appartement de 100m2 (4397 kWh).

Si on s’arrête à ces chiffres, l’installation photovoltaïque couvre en partie le besoin en consommation électrique des radiateurs. Le taux de couverture sera bien entendu meilleur pour une installation dans le Sud de la France ou l’irradiation solaire est plus importante.

Mais en pratique, la production d’électricité photovoltaïque s’étale sur une année avec un maximum l’été. La demande de courant électrique pour les chauffages est décalée en hiver.

Conclusion:

On le voit dans cet exemple, les quantités de courant électrique produit par les panneaux photovoltaïque d’un côté et consommé par les radiateurs électrique de l’autre sont quasiment identiques en valeur. Mais ces valeurs sont étalées dans le temps avec une demande qui ne correspond pas au moment de production.

En pratique, sauf en augmentant la puissance installée en kWc (kiloWatt crête), il n’est pas possible de se chauffer gratuitement avec des panneaux photovoltaïques.

Il n’empêche, la production d’électricité photovoltaïque couvrira d’autres besoins électriques et l’économie réalisée sera bien là. Les 3000 à 4000kWh seront réduits de la facture d’électricité dans la mesure ou l’autoconsommation est maximale bien entendu.

Cet article Chauffez vous gratuitement à l’électricité, la méthode que personne ne vous donnera est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Je vous propose:

• De mesurer simplement votre consommation.
• Une comparaison des tarifs pour voir si vous pouvez gagner quelques euros sur votre facture.
• Une solution pour vous mettre a l’abri des augmentations futures de l’électricité et pour vous protéger contre la hausse des prix de l’électricité.

Mesurez votre consommation d’électricité:

Il y a deux façons de mesurer la consommation d’électricité.

La plus simple, c’est de consulter le relevé au niveau du compteur d’électricité. Le nouveau compteur d’électricité dit « intelligent » – le linky – permet d’obtenir les données facilement en naviguant dans le menu.

Mais c’est encore plus simple depuis le site internet de votre fournisseur d’électricité. Celui ci donne des données plus ou moins précises selon le fournisseur sur votre consommation d’électricité, exprimée en kWh/an (kilowatt heure par an).

Cette donnée est bien sûr globale. Mais elle est indispensable afin de pouvoir comparer le prix de l’électricité ailleurs comme je l’explique juste après.

Enfin, vous avez la possibilité de rentrer plus en détail dans la consommation électrique de votre logement mais pour cela il faudra investir en plaçant un compteur d’énergie dans votre tableau (ou des prises spécialisées au niveau de chaque appareil). Ca a un coût et l’idée ici c’est de vous faire faire des économies rapidement, sans faire de dépenses qui ne me semblent pas utiles. Des investissements, il faut plutôt en faire pour agir (c’est ce que j’explique à la fin de l’article).

Comparez et changez de fournisseur:

Depuis plusieurs années maintenant, il est possible de choisir son fournisseur d’électricité (et même de gaz). C’est la conséquence de l’ouverture du marché de l’électricité (voir ici mon article sur le sujet).

Il y a eu un impact très important du côté du producteur et unique fournisseur d’électricité à l’époque, ERDF.

Côté consommateur, il est donc possible de choisir parmi la longue liste de fournisseurs d’électricité.

Mais il existe aussi des comparateurs en ligne qui permettent de faire le tri pour vous. C’est par exemple le cas pour le comparateur d’énergie Lelynx.fr.

Quelques champs à renseigner (notamment la consommation disponible sur la facture) et l’affaire est dans le sac. Vous accédez à plusieurs offres et c’est à vous de choisir.

J’avais fait la démarche il y a quelques années avec une réduction d’environ 10% sur ma facture d’électricité.

Agissez maintenant pour faire face aux augmentations sur le long terme:

Mesurer c’est simple. Comparer les prix de l’électricité ça l’est aussi.

Maintenant comment agir pour ne pas rester spectateur et subir les augmentations futures de l’électricité qui seront (à mon avis) très importantes?

C’est un peu plus « compliqué » car cela demande de l’investissement. Mais c’est un investissement gagnant: l’installation de panneaux photovoltaïques.

Aujourd’hui, le marché est mûr avec des solutions techniques abouties. Les rendements sont intéressants (de l’ordre de 5 à 10%) et la rentabilité atteinte en 8 à 12 ans.

La seule précaution qu’il faut prendre, c’est trouver le bon installateur.

Mais tout ça je vous en parlerai dans un article dédié au sujet, à venir très bientôt!

Cet article Cout de l’électricité : Mesurez, comparez, agissez! est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

En réalité, il va y avoir une augmentation mais qui n’est pas forcément corrélée avec ce qui se passe actuellement. Je vous explique ce qu’il en est et pourquoi – selon mon point de vue – l’électricité va augmenter, jusqu’ou ça va nous mener et quelles solutions envisager pour amortir cette augmentation.

Pourquoi le prix de l’électricité augmente et pourquoi ça va continuer:

Petit historique de l’augmentation de l’électricité:

Entre 2011 et 2021, le cout du KWh à augmenté de l’ordre de 50%. Vous trouverez facilement l’information ici et là sur le net et de mon côté je me suis penché sur mes factures.

Voici les prix que j’ai retrouvé sur mes factures d’électricité entre 2009 et 2022:

• En 2009, je payais mon kWh (kilowatt heure) 0,0784 euros.
• En 2022, je paie mon kWh (kilowatt heure) 0,12 euros.

J’ai lissé les tarifs entre les heures creuses (même super creuses!) et les heures pleines.

Les chiffres sont bien là, on a une augmentation de l’ordre de 50%. 

Pourquoi le prix de l’électricité augmente?

Pour étayer l’augmentation de l’électricité, pas besoin de digression autour des choix stratégiques et politiques qui ont été fait en choisissant le nucléaire comme source d’énergie ou le manque d’anticipation sur les énergies renouvelables.

Non il y a juste un chiffre a retenir: 43 milliards. C’est la dette nette du groupe EDF, plus important producteur d’électricité en France.  Le second producteur, ENGIE, cumule quant à lui une dette inférieure, mais qui se compte également en dizaine de milliards.

Avec ces données en tête, difficile de croire que le prix de l’électricité n’augmentera pas. C’est le consommateur qui payera la note, d’une manière ou d’une autre.

Jusqu’où les prix de l’électricité vont ils augmenter?

Je ne suis pas Nostradamus, mais il suffit pour voir ce que pourra nous coûter le kwh d’électricité demain, d’aller chez nos voisins.

Voici quelques exemples du prix du kWh dans plusieurs pays d’Europe (chiffres 2020), avec une moyenne en zone euros de 0,22 € TTC/kWh.

• Belgique, Danemark, Allemagne: 0,30€ TTC/kWh.
• Espagne, Italie, Suède: 0,25€ TTC/kWh.

Bien sûr, ces voisins ne produisent l’électricité de la même manière que chez nous. Leurs couts de production sont plus élevés. Mais rappelez vous ce que j’ai dit au dessus. Ces 43 milliards de dette il va falloir aller les chercher quelques part, EDF et consorts ne sont pas des entreprises philanthropiques et les enjeux auxquels elle vont devoir faire face ne sont pas des moindres.

Au final, les prix de l’électricité aujourd’hui sont maintenus artificiellement mais tendront toujours vers la hausse.

Si on se base sur la moyenne européenne, 0,22 € TTC/kWh il faut s’attendre à une hausse importante du prix de l’électricité ces prochaines années.

Que faire?

Jusqu’ici j’ai fait un constat qui peut bien sûr être discutable.

Maintenant il faut trouver des solutions et à mon modeste niveau d’artisan électricien, voilà ce que je peux vous proposer.

Identifier les gros consommateurs d’électricité:

Quand on veut baisser ses dépenses d’argent, on s’attaque aux postes qui représentent une partie non négligeable du budget: réduction des déplacements, achats de produits en solde etc…

Pour payer moins d’électricité, c’est la même chose. On peut changer de fournisseur (en passant par un comparateur de contrat d’énergie) ou encore identifier les postes de consommation.

Pour ce faire, il faut poser des dispositifs au niveau de chaque consommateur (chauffe eau, frigo, congélateur, machine à laver ou encore sèche linge).

En identifiant quels sont les consommateurs importants on peu envisager un remplacement ou un usage différent (avec une utilisation sur les heures moins gourmandes en énergie).

Isoler pour consommer moins d’électricité:

C’est la première chose que je demande à mes clients qui rénovent leur installation électrique: est ce que vous avez penser à coupler vos travaux d’électricité avec une bonne isolation?

Je n’ai rien à gagner à proposer ce genre de travaux mais en réalité c’est la priorité dans un logement. Plus l’investissement dans l’isolation sera important, moins il y aura de consommation d’électricité au niveau du chauffage. C’est effectivement le poste qui consomme le plus d’électricité, dans un logement chauffé avec un moyen de production électrique bien entendu.

Penser avant de construire:

Les normes de construction dans le neuf sont de plus en plus restrictives avec la nouvelle norme RT2020 qui impose aux nouveaux logements de produire d’avantage d’énergie qu’ils n’en consomment.

Il ne faut pas pour autant se baser uniquement sur ces normes mais aussi sur le bon sens. Je vois pourtant toujours autant de maison avec des surfaces très importantes alors qu’en réalité on en profite que très rarement.

Mieux vaut peut être réduire l’espace, l’organiser au mieux pour au final avoir moins de surface et diminuer la consommation électrique.

Miser sur le photovoltaïque et l’autoconsommation:

C’est probablement la solution la plus simple pour réduire considérablement les dépenses en électricité: l’investissement dans l’installation de panneaux solaires.

Aujourd’hui, les solutions sont mûres au niveau de la technologie et du matériel (dans la mesure ou on installe du matériel de qualité).

Il existe des armoires d’autoconsommation performantes qui permettent de stocker l’énergie en journée pour la réutiliser le soir. J’ai par exemple présenté la solution SIREA ici dans un article.

La rentabilité d’un tel système est aujourd’hui, en 2022, de 10 ans. Demain avec l’augmentation du prix de l’électricité, on sera surement à des rentabilités de l’ordre de 5 à 8 ans.

Conclusion:

Le constat est simple: il va falloir s’habituer à payer l’électricité plus cher à l’avenir.

Si il existe diverses solutions pour amortir cette augmentation, il faut peut être aussi penser à vivre avec un peu plus de sobriété afin de diminuer nos dépenses d’électricité et énergétiques plus largement.

Cet article Prix de l’électricité, préparez vous à la grande envolée est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Vu que nous sommes voisins, j’ai décidé d’aller les rencontrer pour voir de plus près leur usine de production et pour en savoir un peu plus en tant que futur installateur de solution de production autonome d’électricité (je reviendrai plus tard sur le sujet).

De retour de visite, voici un article plus détaillé sur SIREA et leurs solutions pour l’autoconsommation.

SIREA, expertise et valorisation du savoir faire Français:

Une solide expérience dans l’électricité et l’automatisme:

SIREA n’est pas un entreprise créée sur un projet de système d’autoconsommation. C’est à la base une société qui propose des solutions en électricité et automatisme industriel.

C’est donc en s’appuyant sur une forte expérience dans ces deux domaines qu’ils ont pu créé les armoires d’énergie.

Une production avec des partenaires locaux, une économie circulaire:

Concevoir des produits innovants en France, c’est toujours une plue value. Mais ça l’est encore plus quand on fait travailler des partenaires locaux. C’est la philosophie chez SIREA qui mise sur une économie circulaire.

Je pense notamment aux armoires qui sont peintes en locale après avoir été façonnées chez SIREA.

Une logique de réutilisation des batteries:

Aujourd’hui l’usage des batteries pour le stockage de l’énergie s’intensifie et ça ne va pas aller en diminuant. Si bien que la filière de recyclage de ces batteries à de beaux jours devant elle.

Il parait évident que la filière de matériel pour la production d’énergies renouvelables devra travailler en étroite relation avec les filières de recyclage et de dépollution.

Dans ce cadre, SIREA a décidé d’utiliser des batteries recyclées pour son système d’armoires énergie. Ces batteries viennent de la société Phenix Batteries. C’est une logique de réutilisation toujours associée à une collaboration avec des partenaires locaux, puisque l’entreprise Phenix batteries est implantée dans l’Aveyron.

Les armoires énergie SIREA:

Si je suis aller chez SIREA, c’est avant tout pour découvrir leurs armoires énergie pour l’autoconsommation, produit qui m’intéresse à titre professionnel et personnel.

Un produit simple et plug-and-play:

Je n’ai pas pu encore les installer mais, d’un point de vue installateur, voici quelques caractéristiques techniques intéressantes:

• Les armoires SIREA sont étudiées pour être plug-and-play. L’armoire est constituée d’une façade avec une partie servant à gérer la coupure des éléments internes et d’un afficheur analogique à droite pour connaître l’état de fonctionnement de l’armoire.
• A l’arrière, c’est une série de passages pour venir raccorder la source d’énergie (panneaux solaires).
• Il n’y a rien à « assembler » pour l’installateur sauf les batteries et le tore de mesure à l’intérieur de l’armoire.
• Le produit est simple visuellement pour le client.

Une logique économique d’autoconsommation d’énergie:

Pour le client, l’intérêt ce n’est pas l’armoire en tant que telle mais ce qu’elle va lui faire gagner. Il faut donc un système de comptabilisation et de visualisation des paramètres de l’armoire et de l’énergie produite, stockée et consommée.

A ce niveau, SIREA propose une interface qui permet de visualiser de nombreuses données et notamment celles économiques.

Voici un panel de captures d’écrans de l’application SIREA MyHome&me qui permet le suivi de l’autoconsommation photovoltaïque:

Rentabilité d’une armoire d’autoconsommation SIREA:

Enfin, il y a plusieurs facteurs qui poussent à vouloir investir dans ce type de matériel, comme par exemple le fait de vouloir être autonome en énergie, de moins dépendre du réseau électrique.

Mais je crois que le critère le plus important c’est sans doute la rentabilité économique.

Cette rentabilité est visible dans le temps et les armoires SIREA, disponibles sur le marché depuis plus de dix ans, permettent d’avoir de solides retours d’expérience en la matière.

Voici un exemple de projection sur 20 ans des économies réalisées avec l’installation d’une armoire AEA 3000W 3kWh en partant sur une base d’augmentation annuelle du KwH de 5%:

Concrètement sur une durée de 20 ans c’est un placement équivalent à 3,78%.

Tarifs des systèmes d’autoconsommation avec stockage d’énergie SIREA: 

Venons en maintenant aux tarifs qui permettent de guider les choix de l’installateur et du client.

Voici une grille de prix (valable au 14/22/2022 – sortie d’usine) pour la gamme AEA – Alimentation Electrique Autonome:

Conclusion:

SIREA c’est pour moi une belle découverte avec une philosophie qui colle avec des valeurs auxquelles je crois: l’innovation est portée par un savoir faire et des partenaires locaux, une économie circulaire et surtout une valorisation des déchets avec le recyclage des batteries.

En tant que professionnel, c’est ce genre de solution que je veux proposer à mes clients et en tant que particulier c’est ce genre de matériel que je souhaite installer.

Enfin au niveau rentabilité, avec les taux actuels de l’épargne et le cout de l’énergie croissant, l’investissement dans une armoire d’énergie est très interessant.

Cet article SIREA, visite de l’entreprise et zoom sur leurs armoires énergie pour l’autoconsommation est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

On accuse l’industrie et les moyens de transports de participer à ces changements d’envergure, mais le bâtiment a une grande part de responsabilité. En France, on estime par exemple que le secteur du bâtiment est responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre.

C’est donc a nous les artisans et dans notre cas les électriciens d’agir à notre échelle pour tenter d’inverser la vapeur.

Si je n’ai malheureusement pas de solution miracle, il existe pourtant des pistes à explorer pour agir de façon concrète et simple tous les jours.

L’électricien au coeur des enjeux énergétiques électriques:

La production – et de ce fait la consommation – d’électricité sont en partie responsables des émissions de gaz à effet de serre.

En tant qu’électricien, nous ne pouvons pas agir au niveau de la production d’électricité – sauf en rendant les logements autonomes en électricité. Mais nous pouvons agir au niveau de la gestion de l’énergie dans les bâtiments en essayant de réduire et d’optimiser au maximum la consommation d’électricité.

Comment?

En proposant les solutions suivantes:

• La gestion d’éclairage en installant du matériel à base de LED, des minuteries sur les éclairages extérieurs (locaux professionnels), l’utilisation de BAES à LED….
• Des systèmes de chauffage performants: Les chauffages intelligents permettent aujourd’hui de s’adapter aux rythmes de vie des occupants des logements et de réduire la consommation d’électricité.
• Des dispositifs de mesure consommation électrique. En effet, pour économiser de l’électricité, il faut être en mesure de connaître sa consommation pour apporter les modifications (isolation, changement de mode de chauffage) qui permettront de faire des économies d’électricité.

L’électricien n’est donc pas qu’un simple installateur. Il doit apporter une expertise en tant qu’acteur local pour la diminution des consommations électriques.

Mais la réflexion s’engage également à tous les niveaux et notamment chez les fabricants de matériel électrique. C’est le cas par exemple avec l’engagement de Legrand sur l’efficacité énergétique, qui propose des solutions en résidentiel et tertiaire visant à maîtriser la consommation d’électricité dans les logements, les bureaux ou encore les industries.

Mais aussi au coeur des enjeux liés à la pollution:

J’ai jusqu’ici parlé des solutions qui permettent de réduire et maîtriser la consommation d’électricité.

Mais il y a un autre point qui me pose toujours autant de problème: la production de déchets sur les chantiers. A ce niveau il n’y a aucun doute, les électriciens participent à la création de déchets.

Ca se fait aussi bien au niveau des chutes de matériel qui sont produites (fil et gaine) mais surtout avec la multitude d’emballages autour du matériel électrique. Il y a beaucoup trop de plastiques et d’emballage non nécessaires autour des produits.

J’avais soulevé le problème dans un article (à lire ici), mais c’est assez triste de constater que les choses n’ont pas beaucoup évoluées depuis le temps.

Conclusion:

L’électricien peut donc être un acteur du changement en proposant à ses clients du matériel visant à consommer moins et à gérer sa consommation. Sur chantier il peut essayer de produire moins de déchets en réalisant au minimum le tri sélectif.

Mais la solution reste surement de consommer de manière plus raisonnée si on veut pouvoir profiter de la planète dans un état correct pour les décennies à venir

L’équation est difficile et dans tous les cas il faut participer à l’effort à chaque niveau, aussi petit soit-il!

Cet article Electriciens, devenez acteurs du changement est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.