A ce titre, il faut pouvoir se fournir chez plusieurs distributeurs pour des raisons qui paraissent évidentes, comme le tarif. Mais il y a aussi aussi d’autres arguments plus fonctionnels.

Voici mon avis à ce sujet à propos des fournisseurs de matériel électrique, mais aussi du matériel annexes (outillages et consommables).

Pourquoi se fournir auprès de plusieurs distributeurs:

Avoir plusieurs fournisseurs permet dans un premier temps de faire jouer les tarifs.

Mais l’argent n’est pas le critère qu’il faut mettre au dessus de tout.

Certains fournisseurs sont achalandés en plus grandes quantités avec des stocks disponibles rapidement.

Parfois c’est aussi une question de marque, puisque les fournisseurs de materiel électrique ne travaillent pas avec toutes les marques.

En ayant plusieurs fournisseurs, on peut accéder a un panel de marques plus important.

Enfin, il y a une question des services rendus.

Certains grossistes ouvrent à des horaires plus adaptés (samedi matin) livrent sur chantier et sont équipés de système de commande en ligne.

Autant d’arguments qui font qu’en tant qu’electricien professionnel, il faut avoir plusieurs sources pour se fournir.

Combien faut il avoir de fournisseurs de matériel électrique?

Si il faut avoir plusieurs fournisseurs de matériel électrique pour les raisons précédentes, il ne faut pas trop « diluer » les sachats au risque de perdre certains avantages.

Alors combien faut il de fournisseur?

Pour répondre à cette question je m’appuie sur mon exemple.

En électricité:

J’ai choisi deux fournisseurs en matériel électrique: Sonepar et Rexel.

Ce sont les deux leaders de la distribution et ils m’apportent les réponses à mes besoins : stock, prix et réponse commerciale.

Chez Rexel j’utilise d’ailleurs la solution Esabora que j’ai testé ici.

Pour les consommables et l’outillage:

Pour ce qui est de l’outillage et des consommables (comme la visserie par exemple) j’ai choisi 3 fournisseurs différents.

• La plateforme du bâtiment pour le libre service et son ouverture le samedi. C’est un magasin multi-métiers qui me permet notamment d’obtenir du matériel électrique de dernière minute si besoin.
• Je travaille aussi avec deux fournisseurs indépendants spécialisés en outillage électroportatif principalement mais qui sont aussi équipés en consommables: gants, sac poubelles, sacs à gravats…..

Questions complémentaires à propos des fournisseurs de matériel et outillage:

Faut-il ouvrir des compte fournisseurs?

Les comptes fournisseurs permettent d’avoir des facilités de paiement en général en 30 jours fin de mois. Cela signifie par exemple que si vous achetez un produit le 4 mai, vous le payerez le 30 juin.

Ce type de compte ne s’obtient généralement pas immédiatement quand on vient de créer sa société. Effectivement les fournisseurs s’engagent avec des société « pérennes » d’après eux. Cela ne les empêche pas de se faire planter si la société dépose le bilan bien plus tard.

Ce type de facilité de paiement est très intéressant car il permet d’amortir le temps entre l’achat du matériel et la facturation client.

Et le web?

J’ai parlé uniquement de grossistes avec pignon sur rue.

Il est tout à fait possible d’avoir des fournisseurs de matériel électrique en ligne. Certains offrent d’ailleurs des services aux pros.

Mais tout se fait à distance.

Pour ma part, je me fourni de temps à autre en ligne pour des raisons de cout principalement (sur de l’appareillage électrique essentiellement) et de disponibilité.

Comment choisir ses fournisseurs de matériel électrique?

Le choix d’un fournisseur à long terme ne peut pas se faire du premier coup.

Il faut en général faire plusieurs tests avant de trouver l’interlocuteur qui saura répondre aux demandes, en fonction des critères jugés importants.

J’ai mis plusieurs années avant d’arrêter mes choix aujourd’hui.

J’ai de bonnes relations jusqu’à présent ce qui me fait garder les mêmes fournisseurs.

Mais les choix évolueront peut être si le besoin d’en fait sentir. Il ne faut en effet pas hésitez à sonder le marché parfois pour voir ce qui se fait ailleurs.

Conclusion:

Un fournisseur de matériel électrique (ou d’accessoires), c’est donc une relation commerciale qui s’établit sur le long terme.

SI il doivent être choisi selon des critères de gestion, il y a aussi une partie de « feeling » ou ressenti très importante.

En effet c’est avant tout une relation humaine: La confiance réciproque est de mise!

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Voici l’interview de son co-fondateur, Jean Bernard Melet.

Bonjour Jean Bernard, est ce que tu peux te présenter aux lecteurs?

Salut Guillaume, Je suis JB, co-fondateur et PDG d’Eldo. J’ai 40 ans et je suis originaire de la région Toulousaine.

Suite au burn-out d’ un ami peintre, j’ai voulu créer un logiciel pour aider les artisans et les fabricants à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et toutes les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien : rassurer les consommateurs, vendre rapidement et au bon prix, recruter et motiver les salariés, se faire payer, se faire connaître, se faire livrer, dégager de la marge, essayer d’avoir du temps pour sa famille.

Après avoir conseillé des ETI et grands groupes du BTP et la distribution à travers le monde, je voulais aider mon pays et les artisans.

Parles nous un peu de Eldo, c’est quoi exactement?

Eldo c’est 5 choses :

L’assistant digital marketing et commercial pour les artisans. C’est un logiciel qui contient 4 packs et qui:

1. Vous permet de récolter 70% d’avis et photos clients.
2. Multiplier par deux le nombre de contacts qui arrivent de votre fiche google.
3. D’organiser et automatiser les messages et les rendez-vous avec les clients.
4. De recevoir des contacts de la part des fabricants.

Une équipe de 60 passionnés qui sont aux petits soins pour aider et former les artisans et les fabricants.

L’émission L’influenceur BTP,  une émission qui donne la parole aux artisans créateurs de contenu qui donnent les conseils pour booster sa visbilité.

Batigital, l’académie gratuite pour former les artisans au digital.

Une communauté de plus de 100 industriels 10000 artisans dans 20 pays.

Au niveau des avis, les clients se réfèrent beaucoup aux avis Google, quelle est la différence avec Eldo?

Nous permettons de récolter 80% d’avis sur Google et sur Eldo.com.

Les deux sont complémentaires et importants car les consommateurs sont de plus en plus méfiants et consultent en moyenne 5 sources d’informations (Le google business profile, les sites de notations, le site internet, facebook, etc..).

Les avis Google sont durs à avoir car il faut avoir un compte Google (30% de la population) et ils ne sont pas vérifiés. Mais sont très visibles sur la fiche et c’est un des 30 facteurs qui permettent de la booster.

Les avis Eldo permettent d’avoir 70% de taux de retour, ont un process de récolte certifié AFNOR, illustrés de photos, partagés en résultat naturel sur Google, sur le site de l’artisan, des fabricants, sur les réseaux sociaux….

Une chose est sure, c’est que 90% des consommateurs lisent scrupuleusement les avis pour décider à qui ils vont confier leurs travaux.

Est ce que tu as des données chiffrées des gains pour un artisan qui utilise Eldo au quotidien?

Les données chiffrées des gains dépendent du métier, de la localisation, des packs activés et des fournisseurs avec qui le professionnel travaille.

En général c’est :

• Un gain de temps de plusieurs heures par semaine.
• 70% des clients qui laisse des avis.
• Un taux de transformation plus important.
• Du business en plus pour faire 5 à 10% de croissance supplémentaire.
• La sérénité de pouvoir poser des questions à un partenaire.

Conclusion:

Merci à JB pour sa présentation.

Je n’ai pas (encore) testé Eldo à l’heure actuelle, mais ce qui est sûr, c’est que la visibilité est un élément clé pour un artisan aujourd’hui. Les réflexions âgées d’une dizaine d’années « le web ça sert à rien » n’ont plus court aujourd’hui. Un artisan qui n’a pas de réseau et qui n’est pas visible sur le net aura des difficultés à prospérer. Eldo propose toutes les clés pour développer ces points cruciaux.

Alors pour ceux qui veulent évaluer les gains il suffit de s’inscrire ici.

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Je vous explique ce choix sans plus attendre.

La Fédération Française du bâtiment, c’est qui, c’est quoi?

Je ne vais pas vous faire un historique de la FFB mais juste énumérer quelques chiffres révélateurs:

La fédération française du bâtiment, ce sont 50.000 entreprises du bâtiment adhérentes qui emploient plus de 800.000 personnes dans le secteur de la construction et des travaux publics.

Un poids lourd quand il s’agit de monter au créneau et de faire valoir les droits des entreprises au niveau des politiques.

Sans cet appui, les petites entreprises artisanales ne pourraient faire connaître leurs besoins et échanger d’une seule voie avec les responsables du pays.

Les avantages d’adhérer à la FFB:

Mais au delà de se regrouper pour se faire entendre, être adhérent à la FFB c’est bénéficier de conseils et de services: informations sur les évolutions des normes, conseils juridiques, aide pour trouver des formations…. C’est aussi une veille permanente sur les évolutions salariales qui sont nombreuses dans le secteur du bâtiment.

La FFB suit ses adhérents et leur propose régulièrement de se rencontrer pour échanger. C’est par ailleurs une bonne source de mise en relation professionnelle, outil indispensable pour développer le chiffre d’affaires.

Enfin, il y a également des avantages financiers avec un accès à des réductions avec des partenaire de la FFB pour la location ou l’achat de matériel, l’outillage, la gestion courante des entreprises…

Mon retour personnel vis à vis de la FFB:

Tout ce que j’ai évoqué précédemment, ca peut rester des promesses, mais il y a la réalité et les faits.

De mon côté, depuis que je suis adhérent,  j’ai pu bénéficier de certains avantages, notamment au niveau photovoltaïque avec un accès à un logiciel de pré-dimensionnement pour les installations.

Mais là ou j’y trouve un intérêt particulier, c’est dans les échanges avec les adhérents et la fédération. Ce sont de bons moments partagés avec des personnes qui sont à l’écoute des questionnements d’artisans mais aussi au sens plus large avec tous les entrepreneurs du bâtiment. Qu’on soit seul ou dans une grande entreprise, on est vu de la même façon. Il y a de véritables échanges, du partage et du travail ensemble.

Conclusion:

Je crois que cette décision d’adhérer à la FFB fait probablement partir des meilleures que j’ai prise cette année 2022 au niveau de la gestion de mon entreprise.

J’ai trouvé un groupe qui partage les mêmes valeurs que moi et qui travaille dans le même sens. Quand j’ai une question de gestion, j’appelle et j’ai souvent la réponse que j’attendais. Je n’ai plus l’impression d’être seul dans la barque et j’ai des interlocuteurs avec qui échanger, qui connaissent mon métier.

Enfin la FFB c’est une fédération nationale, mais qui n’existerai pas sans les antennes locales. Aussi j’en profite pour remercier bien sûr la fédération française du bâtiment de l’Aude à laquelle je suis affilié. Elle est gérée par une équipe dynamique et très professionnelle qui m’aide à aller de l’avant dans mon activité.

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Pour autant, il est important de continuer à se former, pour développer de nouvelles compétences ou maîtriser certaines nouvelles technologies. J’ai moi-même eu l’occasion de bénéficier d’une formation dernièrement et j’ai du chercher les sources de financement possible. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de partager mon expérience et de creuser le sujet du financement des formations des électriciens professionnels.

C’est parti pour un tour d’horizon de la question.

Quel est l’intérêt de se former pour un électricien professionnel?

Entre le moment où vous avez débuté votre activité et aujourd’hui, le monde du travail a
évolué. C’est le cas en électricité ou des domaines connexes au métier apparaissent régulièrement: la fibre optique, le secteurs des énergies renouvelables….

Vous avez donc tout intérêt à vous former! Mais il y a aussi des points de formation plus généralistes.

Par exemple, vous avez embauché des salariés ou des apprentis pour vous assister dans votre quotidien ? Vous pourriez faire une formation en management ou en ressources humaines pour mieux gérer votre nouvelle équipe.

Vous souhaitez donner plus de visibilité à votre entreprise, pour gagner de nouveaux clients ? Vous pourriez faire une formation en marketing ou apprendre à faire un site internet pour faire connaître votre entreprise sur le web.

Vous pourriez également vouloir apprendre de nouvelles compétences techniques pour diversifier votre offre et suivre une formation en ce sens: le photovoltaïque, les bornes de recharge pour véhicule électrique etc….

Vous l’aurez compris, il existe une multitude de formations qui répondent aux besoins de chaque professionnel. Ce serait dommage de passer à côté d’une opportunité qui pourrait faire évoluer votre activité d’électricien. En plus, il est toujours extrêmement enrichissant intellectuellement d’apprendre de nouvelles choses !

À qui s’adresser pour se former ?

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat propose différents cours dans le cadre de la formation continue. Ces formations sont ouvertes à la fois aux artisans, mais également aux salariés. C’est donc à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat que vous devez vous adresser pour avoir des informations fiables.

Vous pouvez aussi vous orientez vers la CAPEB qui propose des formations dédiées aux artisans du bâtiment.

À savoir : les formations à distance se développent de plus en plus, ce qui vous permet d’être plus flexible sur votre emploi du temps et de suivre votre formation sans trop perturber votre agenda.

Attention tout de même aux démarchages de plus en plus réguliers qui se propagent par mail au sujet d’éventuels droits à la formation continue. Il s’agit la plupart du temps de SPAM et je vous invite donc à adopter la plus grande prudence et à vérifier les destinataires de ce genre de mails. Le mieux est de ne jamais cliquer sur les liens transmis dans ces courriels.

Qu’en est-il du financement des formations des électriciens professionnels ?

En tant qu’électricien dirigeant, vous pouvez vous retrouver dans deux cas de figure.

• Vous êtes dirigeant de votre propre société avec un statut de non salarié.
• Vous êtes dirigeant salarié.

Dans les deux cas, vous bénéficiez d’un droit à la formation continue différent selon chaque cas de figure. En fonction de chaque statut, il faut s’adresser à des organismes différents pour financer ses formations.

Le cas des électriciens dirigeants non salariés – TNS (travailleur non salarié):

Deux organismes existent pour financer les formations des artisans non salariés.

Le fonds d’assurance formation des chefs d’entreprises artisanales (FAFCEA) concerne les
formations techniques uniquement. Il faut être artisan, chef d’entreprise inscrit au Répertoire des métiers ou autoentrepreneur artisan non inscrit au répertoire des métiers pour en bénéficier.

Il existe également un fonds d’assurance de la formation (FAF) appelé Conseil de la formation dont le but est de financer les formations en matière de gestion et de développement des entreprises artisanales.

Ces formations ne s’adressent pas spécifiquement aux électriciens, mais portent sur des
compétences qui peuvent s’avérer indispensables pour un électricien professionnel qui est à son compte : comptabilité, ressources humaines ou encore marketing sont concernés par les cours.

Ce financement s’adresse aux dirigeants artisans inscrits au Répertoire des métiers, quel que soit le statut juridique de l’entreprise. Il est également ouvert aux conjoints collaborateurs ou associés.

Pour en savoir plus, adressez-vous au Conseil de la formation de votre région, rattaché à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Vous trouverez facilement leurs coordonnées sur internet.

Le cas des dirigeants électriciens salariés:

Si vous êtes dirigeant salarié d’une entreprise artisanale, vous avez droit à 20 h de formation par an, dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF) remplacé depuis par le CPF, compte personnel de formation.

Ce droit peut vous permettre d’évoluer dans votre activité et il serait dommage de passer à côté.

Pour le financement il faut s’orienter vers un OPCO dédié à l’entreprise. Dans le BTP et pour les électriciens, c’est constructys qui vous accompagnera dans le financement de vos formations.

Crédit d’impôt sur les formations pour les dirigeants:

Par ailleurs, il faut savoir qu’en tant que dirigeant d’une entreprise, le fait de vous former peut vous permettre de bénéficier d’un crédit d’impôt dédié (voir ici pour les modalités). Il est ouvert à tout dirigeant, dès lors que votre entreprise relève de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC ou BNC ou à l’impôt sur les sociétés. Attention, les micro-entreprises ne sont pas concernées par ce dispositif.

Pour la reconversion:

Enfin, si vous souhaitez vous reconvertir professionnellement tout en restant dans le secteur de l’électricité, vous pouvez vous faire financer votre formation par votre CPF de transition professionnelle qui remplace l’ancien Congé Individuel de Formation (CIF).

Conclusion:

Voilà pour les différentes opportunités qui s’offrent à vous dans le cadre de la formation continue. Selon votre statut il faudra s’orienter vers différents acteurs qui pourront vous accompagner dans le financement de votre formation.

Et vous, avez-vous récemment suivi une formation et qu’en avez-vous retiré? Quelles sont pour vous les prochaines opportunités qu’il ne faudra pas manquer et sur lesquelles vous envisagez une formation?

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A ce titre j’ai échangé et fait affaire avec deux types de clients: Les particuliers et les professionnels.

Ce qui m’amène a pouvoir vous expliquer les différences entre ces deux types de clientèles mais aussi quelles sont leurs attentes afin de pouvoir les aborder plus simplement.

C’est quoi B2B et B2C?

Je vous ai parlé de clients particuliers et clients professionnels.

En anglais, ces deux parties sont différenciées par deux acronymes anglophones:

• B2C pour Business to Customer, qui désigne la ventes de marchandises ou services (dans mon cas de figure) à des particuliers.
• B2B pour Business to Business qui désigne un service ou une vente de marchandise d’une entreprise à une autre entreprise.

Si ces deux abréviations sont similaires, c’est tout autre chose dans la réalité.

Avantages et inconvénients du B2C pour un électricien:

Les clients particuliers sont plus faciles à trouver:

Le nombre de clients particuliers en recherche d’électricien (et d’artisan de manière générale) est une manne qui fait de cette clientèle une « cible commerciale de premier choix ».

Pour les toucher, il y a tout un arsenal de méthodes et moyens simples à mettre en place: distribution de cartes de visites dans les commerces, publicité en ligne et d’autres que je présente notamment dans ma formation dédiée aux électriciens débutants.

Le bouche à oreille et un moyen naturel et très efficace chez les particuliers.

Le client particulier est très exigeant:

Le client particulier fait intervenir les artisans dans son logement.

C’est pourquoi il est, dans la majorité des cas, très exigeant sur le déroulé et le rendu final de l’installation.

On ne peut pas lui en vouloir, il paye donc il attend un résultat. Il faut donc être très carré sur le résultat final.

Un exemple?

Les finitions dans le cas d’une installation en encastré dans le cas d’une rénovation électrique. Si il y a des saignées électriques réalisées, il faut spécifier le type de finition: Prêt à ponce / enduire / peindre.

Davantage de problèmes de paiement:

J’ai eu très peu d’impayés depuis que je suis électricien à mon compte. Je les compte sur les doigts de la main. Mais tous ceux que j’ai eu, ce sont avec les particuliers. Idem pour les retards de paiement qui sont apparus sur des chantiers particuliers.

Je n’en fais pas une généralité car c’est uniquement de ma propre expérience.

Beaucoup de devis à faire:

Avec les clients particuliers, il y a généralement plus de devis à faire pour plusieurs raisons:

• Le choix initial change au fur et à mesure du projet.
• Le client particulier cherche plus sur le net et affine ces choix parfois sur le tard.

Si j’ajoute à ces deux données qu’il y a plus de devis perdus chez les particuliers (toujours selon mon retour d’expérience), cela fait de la clientèle B2C une clientèle chronophage en termes de devis à réaliser.

Des clients hésitants et étonnés par les tarifs:

Le client particulier est, de manière générale, ignorant des tarifs qui se pratiquent dans l’artisanat et l’électricité.

Bien souvent, pour certains, installer une prise se résume à faire un trou dans une cloison et tirer des fils électriques jusqu’au tableau. Ils se réfèrent en général au tarif du matériel électrique disponible en ligne et ne comprennent pas que le tarif d’une prestation va plus loin que le matériel et la main d’oeuvre.

Le client particulier n’est donc pas le plus aguerri quand il s’agit de parler tarif. Il y a pas mal de pédagogie et d’explications à donner pour expliquer les prix des prestations proposées.

Les particuliers sont prompts à faire valoir leur mécontentement:

C’est tout à fait normal: le client est roi et il est en droit de juger le travail réalisé.

Mais j’ai remarqué que le client particulier avait souvent tendance à voir le verre à moitié vide que le verre à moitié plein.

Il manifeste facilement son mécontentement (notamment sur le web, mais c’est une autre histoire) et ne félicite pas pour le travail accompli.

J’ai une petite histoire dans ce sens: Une cliente chez qui j’ai fait une rénovation électrique totale, m’a signifié au moment de la facturation: « Vous m’avez installé un tableau électrique deux rangées alors que vous aviez indiqué un tableau 3 rangées ».

C’était vrai, après coup, je n’avais pas besoin de lui installer un tableau 3 rangées car il n’y avait plus besoin du transformateur de l’interphone qui prenait de la place (toutes les protections étaient identiques pour autant). Je lui ai alors proposé la solution suivante: une moins value pour ce tableau mais une plus value pour toutes les petites prestations que j’avais fait en plus et que je n’avais pas facturé: déplacement d’une prise extérieure, modification du câblage de l’antenne TV, dépose de certains éléments qui m’empêchaient de travailler etc…. Au final elle a vue le verre à moitié plein.

Avantages et inconvénients du B2B pour un électricien:

Le client pro est avant tout câblé pour faire des affaires:

A la différence du particulier, le client professionnel est tout à fait câbler pour faire du business. Au même titre que l’artisan électricien, il est là pour développer son entreprise et son chiffre d’affaires.

La discussion est généralement plus saine puisque le client professionnel qui fait appel à un électricien a d’ores et déjà un besoin précis auquel il a adossé un budget.

Ce budget, même si il ne correspond pas aux travaux, est présent et peu permettre d’adapter les prestations selon ce qui est possible de faire avec l’enveloppe initiale.

En B2B, le client paye:

Une fois de plus, ce n’est ici que mon ressenti: à chaque fois que j’ai travaillé pour des professionnels, j’ai toujours été payé.

Les petites entreprises payent généralement « rubis sur l’ongle ». Elles sont conscientes des besoins de trésorerie des structures de taille similaire à la leur et payent comme elles aimeraient être payées.

Pour les grosses sociétés, ce n’est pas tout à fait pareil. Ils ont des délais de traitement administratifs particulièrement long avec des strates de décisionnaires qui font que les paiements trainent parfois longtemps, très longtemps. Mais si le règlement tarde à venir, ce n’est pas pour une question de volonté mais plutôt pour une raison contractuelle. Effectivement dés qu’on s’engage à travailler avec des grands groupes, les informations de facturation sont données à l’avance: paiement en 30 ou 45 jours fin de mois par exemple.

En B2B, le client ne discute pas (trop) le prix:

C’est un point en relation avec le fait que le client professionnel est câblé pour faire des affaires. Généralement, il ne discute pas le prix.

Sauf si le tarif est vraiment en décalage apparent complètement avec la prestation à effectuer, il n’y a pas de discussion. Je n’ai jamais eu à négocier pour ma part avec mes clients B2B.

Dans une chantier en électricité B2B, il faut être dans les temps:

Le client professionnel a des échéances!

Bien souvent les travaux qu’il engage sont en relations direct avec son métier: nouvelle ligne de production, nouvel agencement de magasin, mise en place d’un nouveau poste informatique…. Ce sont autant d’exemple auxquels j’ai pu avoir affaire dans mes chantiers avec des clients professionnels.

Autant dire qu’il ne faut pas se louper, être là le jour J et terminer dans les temps.

J’ai par exemple du remplacer un tableau électrique d’usine complet tout un week end pour que la production ne soit pas impactée. A 7h tapante le Lundi, il fallait que tout redémarre en bonne et due forme.

Conclusion:

Voici les deux grandes typologies de clients qui se cachent sous les terme B2C et B2B.

Hormis les différences qui les caractérisent, le contexte d’intervention est différent.

Le premier, le client particulier, fait appel à l’électricien (ou un autre artisan) dans la majorité des cas pour son logement, dans un cadre pratique et esthétique. Le second, le client B2C, est plus axé sur le business et conscient que les travaux qu’il engage lui serviront dans son entreprise.

Ces deux notions sont fondamentales à comprendre car elle permettent d’axé l’approche commerciale vis à vis de ces deux cibles.

Enfin pour répondre à la question « Quels sont les meilleurs clients »? Je préfère pour ma part travailler en B2B car la relation est beaucoup plus facile à gérer.

Cet article B2B ou B2C, quels sont les meilleurs clients pour un électricien? est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

J’ai donc repassé ma qualification QualiPV et après l’avoir obtenue, j’ai demandé naturellement à mon assurance de me suivre pour ma décennale.

C’est là que l’histoire et que les « ennuis » commencent. Et dans cette histoire, il est question de sinistralité, de liste verte C2P et de matériel certifié.

Les assurances et le photovoltaïque, une histoire de sinistralité:

Le photovoltaïque, c’est un peu la bête noire des assureurs, et pour cause!

Pendant le premier « boom » du photovoltaïque, il y a eu beaucoup d’installations mal exécutées par des installateurs peu scrupuleux, attirés plus par l’appât du gain que par la satisfaction des clients et du travail bien fait.

Le résultat?

Une augmentation de la sinistralité dans le secteur, à cause des mauvaises pratiques mais aussi du mauvais matériel installé.

En 2019, il y a eu un « stop » des assureurs pour les nouveaux installateurs qui voulaient se lancer dans l’installation de systèmes photovoltaïques.

A noter que ce sont des informations que je ne les tire pas de mon chapeau. Elles m’ont été relatées par mon assureur et bon nombre de contacts que j’ai eu dans le milieu du photovoltaïque et des assurances.

Ce qui amène à la suite de cette histoire.

Les assureurs et le matériel certifié de la liste verte C2P:

La liste verte C2P, c’est quoi?

Pour se couvrir et diminuer le risque, les assureurs et notamment la Fédération Française de l’Assurance à demandé que le ménage soit fait dans les pratiques et surtout le matériel photovoltaïque installé.

Pour les nouveaux installateurs, il faut désormais montrer patte blanche au niveau des qualifications mais surtout s’engager à utiliser du matériel certifié.

Ce matériel est regroupé dans une liste dite liste verte C2P, pour Commission Prévention Produits.

Cette liste verte de la C2P regroupe plusieurs dispositifs qui ont été certifiés via des avis techniques, ceux du CSTB notamment (a retrouver ici plus précisément).

Des procédés photovoltaïques font partie de cette liste, certains fabricants ayant fait évaluer et certifier leur matériel.

Quel est le « problème » avec cette liste verte C2P?

Sur le papier c’est rassurant. Du matériel certifié, robuste et validé par les assurances.

De quoi rassurer clients, installateurs et assureurs.

Mais en pratique, il y a un problème :

• Le matériel certifié en photovoltaïque est très limité en nombre de références. 19 produits seulement en photovoltaïques et deux kits en surimposition (le matériel que j’installe).
• Parfois, le matériel est obsolète avec des modules limités en terme de puissance.
• Le prix est bien supérieur à ce qui se fait pour du matériel non certifié, utilisé par les installateurs anciennement installés avec des contrats d’assurance décennale qui n’imposent pas ce type de matériel.

Avec le matériel de cette liste verte de la C2P, le constat est sans appel: impossible d’être compétitif et d’espérer avoir des tarifs proches de ce qui se fait normalement.

Car même si les clients peuvent vouloir payer un peu plus cher pour du matériel certifié, la différence est ici bien trop importante (au moins 20% à 30% plus cher minimum en tirant les marges).

Comment j’ai obtenu ma décennale pour le photovoltaïque?

Maintenant que vous avez compris le problème, voici mon cas de figure, comment ce problème m’est apparu, et comment je suis sorti de l’impasse.

Je partage cette expérience car je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas et que certains futurs installateurs rencontreront le même problème.

Une demande préalable auprès de mes assurances avant de m’engager:

C’est la première alerte qui m’a été donnée.

Quand j’ai voulu me relancer dans le secteur, j’ai consulté tout d’abord mon assureur (la MAAF Pro). C’est ce dernier qui m’a informé de l’état du marché (au niveau des assurances), et je savais dors et déjà que je serais limité en terme de matériel.

Ce problème ne m’était pas donc inconnu mais j’ai mis du temps avant de l’identifier car je n’avais pas idée que la liste verte C2P était si restrictive et surtout que les prix étaient élevés.

Un avertissement pendant ma formation sur la décennale:

La deuxième alerte est venue pendant ma formation QualiPV.

Le formateur connaissait bien le problème et a informé les participants de la formation (dont je faisais partie) que les assurances ne voulaient plus ou difficilement suivre les nouveaux installateurs.

Un assureur qui m’a fait confiance et qui a accepté de discuter:

Sorti de ma formation, j’ai rempli les différents documents demandés par mon assureur et j’ai obtenu une modification de mon contrat d’assurance décennale avec, dans les conditions, l’utilisation du matériel de la liste verte C2P.

Après plusieurs discussions auprès de mon assureur, j’ai réussi à obtenir des dérogations sur certains matériels certifiés or liste verte (ces derniers bénéficient d’études techniques solides).

Conclusion:

Quand je me suis mis en tête de reprendre l’activité en photovoltaïque, j’étais loin de penser que la complexité administrative serait si importante.

Entre la formation, la partie RGE et surtout les assurances décennales qui imposent l’utilisation d’un matériel spécifique, les barrières à l’entrée sont nombreuses.

C’est normal qu’il existe des gardes-fou mais dans le cas présent, il y a un problème de cohérence en ce qui se fait pour les installateurs de panneaux photovoltaïques qui sont déjà sur le marché et les nouveaux qui souhaitent développer leur activité.

Cet article Liste verte c2p, photovoltaïque et assurance décennale, ce qu’il faut savoir est apparu en premier sur Le Blog de l'électricité.

Quand il s’agit de chantiers occasionnels, l’investissement dans ce matériel est remis en question.

La location est plus appropriée et j’explique pourquoi dans cet article réservé aux artisans du bâtiment avec un focus pour l’électricien.

Pourquoi louer du matériel?

La question peut paraître stupide, mais outre le fait que « n’est stupide que la stupidité », il y a derrière la possibilité de louer une logique économique à plusieurs niveaux.

• Premièrement, louer du matériel permet de ne pas investir dans de l’outillage qui n’est pas utilisé très souvent.
• Louer permet aussi d’accéder à du matériel onéreux, impossible à acheter rapidement sans faire de demande à son banquier. C’est le cas pour une nacelle élévatrice qui coute plusieurs milliers d’euros pour les plus petits modèles.
• Enfin, la location est une solution pour ne pas avoir de frais d’entretien au niveau du matériel.

Ce dernier aspect amène même certaines sociétés à ne faire que de la location à l’année de matériel pour leurs gros outillages, même si ils l’utilisent quotidiennement. C’est par exemple le cas dans les travaux publics avec les tronçonneuses / disqueuses thermiques ou les petits engins de terrassement à la location. Mais compte tenu des coûts engendrés, ce type de pratique est plutôt dédié aux grosses sociétés.

Quel type de matériel louer pour un électricien professionnel?

L’électricien à son compte n’a bien sûr pas les mêmes possibilités que les grandes entreprises évoquées précédemment.

La location est donc plus temporaire et correspond à des besoins ponctuels.

Voici quelques exemples d’outillage que j’ai déjà pu louer depuis le début de mon activité. C’est bien sûr une liste non exhaustive que d’autres électriciens qui liront cet article pourront compléter.

Le matériel à louer pour le travail en hauteur en électricité:

Les travaux en hauteur demandent de l’outillage spécifique pour répondre à des normes de sécurité.

Ce matériel est souvent couteux avec un investissement trop important par rapport à une structure d’artisan. D’autre part, ces équipements dédié aux travaux en hauteur sont compliqués à stocker car ils prennent de la place. C’est un argument de plus en faveur de la location de matériel.

En électricité j’ai par exemple régulièrement besoin d’accéder à des luminaires dans des entrepôts ou des locaux industriels: la nacelle est alors indispensable car elle permet de se déplacer entre les différents points de travaux. Le plateau de la nacelle est un espace de travail qui permet de stocker outils et matériel.

Dans les endroits plus exigus ou la nacelle ne peut pas accéder, je loue des échafaudages.

Enfin dans certaines situations (pour des grands groupes professionnels ou les règles de sécurité sont draconiennes) je doit troquer mon escabeau pour une PIRL, plateforme individuelle roulante. Je me rappelle par exemple d’avoir travaillé pour l’OPP BTP – l’organisme spécialisé dans la sécurité et la prévention du bâtiment et des travaux publics – ou j’ai dû déployer une PIRL dans des bureaux relativement exigus.

L’outillage pour les travaux lourds:

Pour certains travaux, il faut du matériel XXL dimensionné pour des travaux conséquents.

En électricité, c’est rarement le cas mais j’ai déjà loué un marteau piqueur et une disqueuse thermique pour réaliser l’installation d’une gaine d’alimentation électrique en profondeur.

J’ai loué ce matériel car il était plus performant que le mien qui, malgré qu’il soit de bonne qualité, aurait souffert pendant ces travaux.

Conclusion:

La location de matériel est un outil très pratique pour les professionnels du bâtiment, électriciens inclus.

Elle permet de ne pas immobiliser d’argent pour conserver la trésorerie et d’accéder à du matériel spécifique performant.

De plus la location est répercutée au client dans la majorité des cas vu que la demande est spécifique.

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Bonjour, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ?

Je suis Xavier Thamin, je travaille pour le groupe Asqua qui est un cabinet de courtage en assurance qui existe depuis une quarantaine d’années.

Nous employons quinze collaborateurs et sommes spécialisés dans le bâtiment.

Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est une assurance décennale et ce qui la différencie des autres assurances qui peuvent exister ?

Il faut distinguer l’assurance responsabilité civile (RC) et la responsabilité civile décennale (RCD). La première couvre l’assuré tant qu’il paye sa prime d’assurance tous les ans alors que la seconde fonctionne différemment.

En effet, en France, les primes décennales sont en capitalisation, c’est-à-dire que vous payez une prime en année N qui va vous couvrir pendant 10 ans sur les dommages liés aux travaux effectués au cours de cette année N, même si vous avez changé d’assurance depuis cette époque.

L’assurance Dommages Ouvrages (voir ici pour plus de précision) est quant à elle souscrite par le maître d’ouvrage (client) et elle permet de préfinancer les dommages qui apparaissent sur une construction. L’assurance Dommages Ouvrages va ensuite se retourner contre l’assurance concernée (la décennale d’un des artisans par exemple). Le but de cette
assurance est d’obtenir rapidement réparation pour retrouver l’usage normal du bien.

La souscription d’une assurance décennale est-elle obligatoire pour un électricien? Quels sont les risques en cas de défaut de souscription ?

Certains travaux peuvent être soumis à une assurance décennale et d’autres non.
Mais on peut dire que l’assurance décennale est obligatoire pour qu’un électricien puisse exercer correctement son métier. Le défaut de souscription entraînerait naturellement une absence de couverture en cas de dommages qui apparaîtrait à la suite des travaux, sans parler d’éventuelles répercussions pénales.

Clairement, pour s’établir en toute légalité et développer sa clientèle, l’électricien doit souscrire une assurance décennale.

Lorsque l’électricien intervient dans le cadre d’un gros chantier qui concerne plusieurs corps de métiers, son assureur va lui demander d’être couvert en plus par une assurance CCRD (Contrat collective de responsabilité décennale). Il s’agit d’une assurance spécifique qui est souscrite par le maître d’ouvrage pour le compte de tous les intervenants sur le chantier.

Quels sont les types de litiges les plus courants couverts par l’assurance décennale ?

Les litiges courants peuvent être l’apparition d’une fissure dans une construction, des infiltrations près d’une fenêtre. Tout dommage qui rend l’ouvrage impropre à sa consommation est concerné par cette assurance.

Dans le cas d’un électricien, cela pourrait être un dommage apparu à la suite de travaux de rénovation de l’installation électrique d’un parking par exemple. S’il n’y a plus d’électricité dans le parking, il ne peut plus être utilisé dans des conditions normales et l’assurance décennale va être applicable.

L’assurance décennale couvre tout ce qu’il faut pour permettre de réutiliser l’ouvrage c’est-à-dire par exemple une nouvelle intervention de l’électricien.

A contrario, l’assurance responsabilité civile ne couvre que le dommage que l’on cause à un tiers. Elle ne prendrait pas en charge d’éventuels travaux complémentaires à réaliser ou la réparation de dégâts occasionnés.

Comment peut faire un nouvel électricien pour souscrire une assurance décennale ? Y a-t-il des conditions posées par l’assurance avant la souscription ?

Pour un électricien nouvellement établi, il ne faut pas prendre à la légère l’étape de la souscription du contrat d’assurance décennale. En effet, on trouve sur internet une multitude d’assurances qui vous permettent de souscrire un contrat à moindre coût. Or, il est important de vérifier que la société d’assurances soit solvable. Il faut aussi examiner l’étendue de la garantie en cas de sinistre.

Un courtier a pour mission d’accompagner un professionnel dans sa démarche en le conseillant sur l’offre la plus adaptée à sa situation. Pour cela, il va solliciter plusieurs compagnies d’assurance pour obtenir plusieurs devis. Il va constituer un dossier qu’il soumet à l’assurance pour obtenir un contrat.

Le courtier, tout comme l’assureur va demander un certain nombre de pièces au professionnel : ses qualifications et son ancienneté notamment.

Il sera plus difficile pour un électricien qui vient de s’installer de trouver une assurance car Il ne présente aucune garantie pour l’assureur.

L’assurance peut tout à faire refuser un contrat à un client. Mais comme l’assurance décennale est obligatoire, un système permet au bureau central de tarification (BCT) d’imposer à une assurance de prendre un professionnel comme client. Le professionnel doit attester de plusieurs refus de différentes compagnies d’assurance et le tarif qui lui sera proposé par l’assurance désignée par le
BCT sera élevé.

En cas de réclamation du client sur la qualité des travaux, quels sont les premiers réflexes que doit avoir l’électricien pour bénéficier de la garantie décennale ?

L’électricien doit déjà se rendre sur les lieux pour voir s’il ne peut pas réparer lui-même simplement les dégâts. Si une intervention rapide peut être menée pour clore le litige, il faut évidemment la faire.

En effet, il ne faut pas contacter son assurance pour n’importe quoi. L’assurance sert surtout à couvrir les dommages importants dont la réparation mettrait l’avenir de l’entreprise en péril.

L’ouverture d’un litige chez son assureur n’est jamais anodine et cela se traduira l’année suivante par une augmentation de sa prime. D’autant qu’en cas de forte sinistralité, l’assuré peut voir son contrat résilié par l’assurance et il ne sera pas évident de retrouver une assurance par la suite.

Il faut donc veiller à ce que la déclaration de litige soit réellement nécessaire et intéressante financièrement pour l’électricien.

Mais si le client n’a pas contacté son électricien mais s’est tourné vers son assurance Dommages Ouvrages, pour déclarer un litige lié à des travaux, alors l’électricien n’aura pas d’autre choix que de faire intervenir son assurance décennale car il faut une assurance en face d’une autre assurance.

Enfin, pourriez-vous nous indiquer un tarif ou une tranche tarifaire correspondant à la souscription d’une assurance décennale pour électricien?

Non, je ne peux pas répondre à cette question. C’est trop difficile de donner une idée de prix comme ça, de façon abstraite, c’est du cas par cas. Cela dépendra de la sinistralité, de la date de création de l’entreprise. Je peux tout de même vous dire que pour une nouvelle entreprise, ce sera plus cher que pour une entreprise qui a des années d’expérience sans sinistre.

La prime d’assurance est en principe calculée au forfait. Néanmoins, pour les plus grandes entreprises, cela sera un pourcentage du chiffre d’affaires.

Conclusion:

Merci à Xavier Thamin d’avoir répondu à nos questions et de nous avoir apporté toutes ces précisions sur l’assurance décennale.

Ce qu’il faut retenir c’est que cette dernière est obligatoire et qu’en tant qu’entrepreneur électricien débutant, il faut montrer un maximum de garanties pour pouvoir en souscrire une au meilleur tarif.

Pour information, ma prime d’assurance décennale s’élevait à 700 euros à la souscription la première année de mon contrat (2012). J’avais le diplôme requis mais très peu d’expérience terrain.

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Ce n’est pas complètement faut, mais il y a d’autres appareils qui demandent un investissement non négligeable, les appareils de mesure.

Quels sont ceux qu’il faut posséder au minimum pour pouvoir démarrer en tant qu’électricien? Quels appareils peuvent être acheté dans un second temps? Quelles marques et quelle qualité faut il préférer?

Voici quelques conseils si vous vous lancer dans l’aventure.

Les appareils de mesure de l’électricien:

Le vérificateur d’absence de tension, le V.A.T:

LE VAT pour Vérificateur d’Absence de Tension est un appareil indispensable pour travailler en toute sécurité. Il indique la présence de tension et le niveau de dangerosité de la différence de potentiel.

Il est utilisé lors de travaux sous tension pour identifier le danger et de mise hors tension de l’installation pour confirmer l’absence de tension.

Cet appareil de mesure doit équiper tous les électriciens et ce, dés le début.

Le multimètre:

Le multimètre est un appareil qui regroupe plusieurs appareils de mesure:

• Le voltmètre pour mesurer les tension électriques.
• L’ampèremètre qui sert à mesurer le courant électrique qui travers un fil.
• Le Ohmmètre pour mesurer la résistance d’un conducteur.
• Le détecteur de continuité qui permet d’effectuer des repérages.

Ces quatre mesures sont faîtes quotidiennement pas un électricien (au moins la mesure de tension).

L’électricien qui démarre son activité doit en posséder un impérativement, au même titre que le VAT.

Telluromètre, appareil de mesure de la résistance de terre:

La prise de terre est un élément qui permet de sécuriser l’installation électrique. La résistivité de cette dernière doit être mesurée afin qu’elle corresponde aux prescriptions de la norme NF C 15-100.

La mesure de la résistance de la prise de terre se fait avec un telluromètre. L’appareil est assez onéreux (plusieurs centaines d’euros) et son achat n’est pas indispensable immédiatement.

Le mégaOhmmètre:

Le problème d’isolement électrique amène souvent à une panne. Pour détecter et résoudre cette panne électrique il faut utiliser un appareil appelé mégaohmmètre.

C’est un appareil très utile (notamment en électricité industrielle pour la résolution des pannes sur les moteurs) mais son utilisation est plus occasionnelle. L’achat n’est donc pas indispensable au début de l’activité.

Stratégie d’investissement:

Plutôt que foncer tête baisser et dépenser à tout va, je vous suggère plutôt d’investir dans les outils de manière progressive. J’ai déjà donné les conseils ci dessus dans la description de chaque outil mais voici plus de détail.

Rien ne sert d’acheter un telluromètre par exemple tant que vous n’avez pas de chantier qui nécessite l’achat de cet appareil. Au début, vous pouvez d’ailleurs envisager le prêt ou la location pour ce type d’appareil qui est assez onéreux.

Le second point qu’il faut prendre en compte, c’est la qualité du matériel. A ce niveau, il y a deux écoles:

• L’achat d’appareil d’entrée de gamme. Il ne dureront probablement pas dans le temps mais l’investissement initial sera moindre. Pour certains appareils qui sont peu utilisés , les premiers prix sont une bonne solution (exemple avec ce mégaohmètre). Pour les autres appareils plus sollicités, ils pourront ensuite être remplacés par du matériel professionnel.
• L’investissement sur le long terme avec l’achat d’appareil de mesure de qualité. Certes, c’est une dépense importante mais qui sera amortie dans le temps. La question de la qualité est directement liée au budget qui est alloué à l’outillage. Mais quitte à choisir, mieux vaut investir dés le départ dans un multimètre de gamme professionnelle et rogner le budget électroportatif qui pourra évoluer par la suite.

Enfin il faut aussi prendre en compte que certains appareils se dérèglent dans le temps. Il faut alors passer par un service de métrologie, une dépense à ne pas négliger dans le temps.

Les marques et les références intéressantes:

Certains ne jurent que par une marque mais je n’en fait pas partie.

J’ai utilisé et testé plusieurs appareils de différents fabricants pour m’arrêter aux références suivantes:

• Le CATU DT 300 pour le testeur de terre (qui a remplacé mon précédent testeur Votcraft ET-02 qui était très bien mais beaucoup moins pratique).
• Le VAT CA 762 de Chauvin Arnoux. Pratique et assez compact pour trouver sa place dans la caisse à outils.
• Le Multimètre Fluke T5-1000 (remplacé par la nouvelle version T6). Ultra robuste, précis et facile d’utilisation.
• Le VC60B+: un testeur d’isolement premier prix (c’est un appareil dont je me sers assez rarement, d’où la gamme choisie).

Conclusion:

Vous l’aurez compris, l’achat d’appareil de mesure en électricité n’est pas une option. Certains d’entre eux sont indispensables et tout électricien débutant doit en être équipé.

La marque et la qualité sont liées directement au budget alloué à l’outillage au moment de démarrer l’activité. Une dépense de plusieurs centaines d’euros (au moins) à ne pas négliger mais qu’il est possible d’optimiser dans le temps.

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C’est une partie qui intéresse certains d’entre vous qui souhaitent se lancer dans l’aventure.

Mais en cours de reconversion, la question qu’on me pose souvent c’est: Est ce que je peux me lancer directement électricien à mon compte sans expérience?

Une bonne interrogation à laquelle je vais tenter de répondre:

Se lancer sans expérience, est ce vraiment réalisable?

Vous avez sans doute le permis de conduire.

Pour avoir celui ci, il faut passer quelques heures derrière un volant pour apprendre les rudiments de la conduite.

Ensuite, avec l’expérience et surtout la sagesse, on « s’améliore » au volant.

Pour un métier , c’est sensiblement la même histoire. Il faut connaître quelques rouages du métier avant de se lancer à son compte.

Quels sont ces rouages pour se lancer électricien indépendant?

• Une connaissance du secteur: il faut avoir un peu d’expérience dans le bâtiment car c’est une filière à part entière, avec des « codes ».
• L’envie de vendre: quelques notions commerciales sont indispensables pour faire rentrer du chiffre d’affaires (j’en parle ici).
• Quelques expériences de terrain en électricité: une installation neuve ou une rénovation complète, quelques stages chez différents artisans.

Existe t-il une voie à privilégier pour se mettre électricien à son compte?

Mais au delà des quelques indications précédentes, est ce qu’il existe une voie royale qui permet de démarrer une activité d’électricien indépendant sereinement?

L’atout considérable de l’expérience:

C’est valable pour les travaux d’électricité mais aussi pour le reste de manière générale: quand on se lance dans un projet ou une réalisation, on le fait beaucoup plus facilement si on l’a déjà fait auparavant.

L’expérience est donc un critère non négligeable quand on souhaite se mettre à son compte.

Quelques expériences en tant que salarié ou intérimaire permettent donc d’aborder les premiers chantiers en tant qu’électricien indépendant plus facilement.

Le temps, un critère important pour se lancer électricien indépendant sans expérience:

Le temps accordé à la création d’une entreprise d’électricité est un point qui a son importance.

Effectivement, c’est une aventure qui devrait durer dans le temps. Il faut donc passer du temps sur la phase de création et de démarrage, sans vouloir précipiter les choses.

Aller trop vite, vouloir en faire beaucoup est bien souvent contre productif.

Il faut démarrer en douceur, ne pas se mettre des objectifs trop importants (j’en parle de façon détaillé dans la formation que j’ai réalisé pour les électriciens indépendants).

Mon expérience, comment je me suis lancé dans l’aventure:

Ces quelques conseils, je les ai appliqué en partie.

Effectivement, j’avais une petite expérience du bâtiment (job d’été pendant mes études) que j’ai renforcée pendant plusieurs semaines de stages en entreprise pendant ma reconversion professionnelle. Je ne suis pas allé plus loin à ce niveau et je me suis rapidement lancé à mon compte.

J’ai par contre pris du temps à la création et au démarrage de mon entreprise, ce qui m’a permis de « m’auto-former ».

Le temps que j’ai accordé au démarrage de mon activité m’a permis de créer des relations de confiance auprès d’autres artisans et aussi auprès de clients qui m’accompagnent depuis longtemps.

Conclusion:

L’expérience est un point qu’il ne faut pas négliger, c’est indéniable.

Certains souhaiteront tout connaître avant de se lancer, d’autre se jetteront dans l’arène très rapidement.

C’est avant tout une question de ressenti et c’est ça qui est important: il faut savoir s’écouter et prendre son temps dans ce projet qui s’avère être parfois le projet d’une nouvelle vie.

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