THEORIE ET NORME NF C 15-100 – Le Blog de l'électricité https://www.installation-renovation-electrique.com Des conseils d'électricien pour des travaux électriques réussis Sun, 25 Feb 2024 08:46:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.4 Qu’est-ce qu’un court-circuit électrique et comment s’en protéger ? https://www.installation-renovation-electrique.com/court-circuit/ https://www.installation-renovation-electrique.com/court-circuit/#comments Fri, 23 Feb 2024 10:55:12 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28156 Qu’est-ce qu’un court-circuit ? On peut définir le court-circuit de la façon suivante : un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit lorsque 2 points d’un circuit électrique ayant des potentiels différents sont mis en contact par un conducteur de faible résistance (par exemple un fil électrique). Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Pour […]

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Qu’est-ce qu’un court-circuit ?

On peut définir le court-circuit de la façon suivante : un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit lorsque 2 points d’un circuit électrique ayant des potentiels différents sont mis en contact par un conducteur de faible résistance (par exemple un fil électrique).

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Pour provoquer un court-circuit, 2 conditions doivent être réunies :

  • la mise en contact de 2 conducteurs ayant des potentiels différents : ce qui permettra de faire circuler le courant,
  • une faible résistance dans le circuit : ce qui augmentera la valeur du courant. En effet, la résistance dans un circuit est responsable de la dissipation de l’énergie électrique. Dans un circuit de faible résistance, le courant n’est pas dissipé et s’accumule.

Pourquoi ça s’appelle un court-circuit ?

Le courant électrique emprunte toujours le chemin ayant la plus faible résistance. Si c’est possible, le courant circulera donc prioritairement dans un circuit composé de fils électriques plutôt que dans un circuit composé d’appareils électriques possédant une résistance.

Le courant empruntera donc un raccourci, d’où son nom de court-circuit. 

 

Les causes d’un court-circuit

Un court-circuit provient le plus souvent d’un défaut d’isolement, un câble d’alimentation endommagé par exemple. Si un câble d’alimentation (d’une machine à laver, d’une lampe de chevet, etc.) est abîmé et que le fil de phase et le fil neutre rentrent en contact, alors cela provoquera un court-circuit.

Un court-circuit peut également se produire si la résistance d’un appareil est usagée, abîmée ou défectueuse. Prenons l’exemple d’une machine à laver qui possède une résistance permettant de chauffer l’eau. Si cette machine est ancienne et que le disjoncteur du circuit se déclenche souvent, il se peut que la résistance soit HS et fasse défaut. Dans ce cas, la résistance du circuit est nulle : ce qui provoque un court-circuit.

Autre possibilité, peut-être moins répandue : un court-circuit peut être provoqué lors du percement d’un mur. Si un conduit électrique se trouve dans un mur et que la mèche d’une perceuse vient mettre en contact les fils de phase et du neutre, cela provoquera un court-circuit.

 

Les dangers du court-circuit

Les dangers liés au court-circuit peuvent être plus ou moins importants. Il arrive parfois qu’un court-circuit passe inaperçu et ne déclenche pas les systèmes de protections. Cependant, les risques que présente le court-circuit ne doivent pas être négligés.

Les courts-circuits peuvent provoquer :

  • des dommages aux circuits, aux matériels et aux appareils électriques,
  • un échauffement des câbles : ce qui peut entraîner la fonte du matériau isolant et déclencher un incendie,
  • des étincelles et arcs électriques.

Il est donc crucial d’utiliser des dispositifs de protection pour se prémunir des dangers liés aux courts-circuits.

 

Comment se protéger contre les courts-circuits électriques ?

Pour prévenir les courts-circuits, plusieurs solutions existent en fonction de votre installation.

Pour les installations récentes équipées de disjoncteurs : c’est le disjoncteur divisionnaire « magnéto-thermique » qui fera office de protection. Le disjoncteur général installé en tête de l’installation électrique est également équipé d’une protection magnéto-thermique. Il pourra alors aussi protéger votre installation électrique en cas de court-circuit.

Pour les installations plus anciennes, il est possible que votre installation ne soit pas équipée de disjoncteurs mais de fusibles et de portes-fusibles. Dans ce cas, c’est le fusible qui assurera la fonction de protection. En cas de court-circuit, le fusible va griller et devra être remplacé.

Dans le cas où vous n’avez aucun dispositif de protection (pas de disjoncteur ni de fusible) ou bien si vous avez des anciens fusibles à porcelaine, alors c’est le disjoncteur d’abonné qui va jouer son rôle de disjonction pour protéger l’installation.

À noter : La norme NF C 15-100 impose l’installation de disjoncteurs plutôt que des fusibles et portes-fusibles.

 

Savoir si une installation est en court-circuit et le localiser

Comme expliqué ci-dessus, un court-circuit électrique déclenchera un disjoncteur au niveau de votre tableau électrique (ou fera fondre votre fusible).

CAS n°1 : déclenchement d’un disjoncteur divisionnaire

Il ne sera pas possible de réarmer le disjoncteur tant que le problème de court-circuit n’aura pas été résolu. Si le tableau électrique est bien étiqueté et identifié, il faudra inspecter le circuit électrique concerné qui est à l’origine du court-circuit.

CAS n°2 : déclenchement du disjoncteur général

Pour pouvoir réarmer le disjoncteur de branchement principal, il faudra au préalable éteindre tous les disjoncteurs du tableau électrique. Si l’origine du déclenchement est bien un court-circuit, le disjoncteur de branchement doit se réarmer. Ensuite, il faut réenclencher chaque disjoncteur un par un jusqu’à trouver celui qui ne veut pas s’enclencher. On arrive alors dans le cas n°1. Il n’y plus qu’à dépanner le circuit associé à ce disjoncteur, c’est celui qui a créé le court-circuit électrique.

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Quelle section de câble ou fil électrique choisir ? https://www.installation-renovation-electrique.com/section-cable-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/section-cable-electrique/#comments Wed, 07 Feb 2024 14:33:57 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=27728 Au moment de câbler son installation électrique, on se pose rapidement la question du choix de la section des câbles à mettre en place. Voici un article complet qui vous permettra de choisir facilement la section de câble électrique la plus adaptée à votre circuit. 1. Qu’est-ce que la section d’un câble électrique ?  Fils […]

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Au moment de câbler son installation électrique, on se pose rapidement la question du choix de la section des câbles à mettre en place. Voici un article complet qui vous permettra de choisir facilement la section de câble électrique la plus adaptée à votre circuit.

1. Qu’est-ce que la section d’un câble électrique ?

 Fils ou câbles électriques ?

Fils ou câbles ? Câbles ou fils ? De quelle section parle-t-on ? Avant de se lancer dans le choix de la bonne section, encore faudrait-il savoir quel élément est concerné…

  • Un fil est un matériau conducteur (monobrin ou multibrin) entouré d’un isolant.
  • Les câbles électriques, quant à eux, sont tous simplement composés de plusieurs fils électriques. Cet assemblage de fils est ensuite entouré d’une gaine isolante pour constituer le câble.

Détails des éléments d'un câble électrique

Attention cependant, les abus de langage sont monnaie courante. Beaucoup d’électriciens utilisent le terme « câble » pour en fait désigner un fil.

À retenir : lorsque l’on parle du dimensionnement de la section, on parlera le plus souvent de la section de câble. Même si théoriquement, il s’agit bien de celle des fils électriques.

 

Qu’est-ce que la section ?

La section d’un câble électrique fait référence à la taille de la conductrice métallique qui transporte l’électricité. Elle est généralement mesurée en millimètres carrés (mm²) et détermine la capacité du câble à transporter un courant électrique donné.

La section du câble électrique influe sur sa capacité à résister à la chaleur générée par le courant électrique, sans surchauffe ni perte excessive d’énergie.

Bon à savoir : En cas de raccordement entre 2 câbles, ceux-ci doivent obligatoirement avoir la même section.

 

Les sections de câbles les plus courantes

Les sections de câbles sont normalisées, elles vont de 0,75 mm2 jusqu’à 50 mm2. Pour une habitation, les principales sections de câbles électriques utilisées varient entre 1,5 mm² et 16 mm². La section de 16 mm2 est notamment utilisée pour la prise de terre.

Pour une habitation, voici les sections les plus fréquemment rencontrées :

  • 1,5 mm² : convient pour l’éclairage et les prises commandées
  • 2,5 mm² : utilisée pour les circuits de prises de courant générales et les circuits spécialisés (lave-linge, sèche-linge, four…)
  • 4 mm² : adaptée pour les circuits plus puissants par exemple pour un circuit de chauffage compris entre 4500W et 5750W
  • 6 mm² : utilisée pour les appareils très gourmands en énergie, tels que la plaque de cuisson
  • 10 mm² ou plus : réservée aux applications spéciales et aux charges très élevées par exemple un plancher chauffant (pour une puissance comprise entre 5400 W et 7500 W) ou encore une borne de recharge IRVE.

En règle générale, plus les appareils raccordés au circuit seront puissants, plus la section du câble de ce circuit devra être grande.

 

2. Choisir sa section de câble électrique 

La section des câbles électriques dépend de plusieurs facteurs :

  • la puissance demandée par le circuit électrique et par la nature des appareils raccordés
  • la longueur de câble : influe sur les pertes en ligne et la chute de tension
  • la matière de l’âme des fils : cuivre ou aluminium
  • le calibre maximal du disjoncteur (16 A, 20 A, 25 A ou 32 A).

Pour vous y retrouver, voici un tableau des sections minimales préétablies et recommandées par la norme NF C 15-100 :

Tableaux des sections des câbles électriques

 

3. Les risques d’un mauvais choix de câbles électriques

Choisir la bonne section de câble est essentiel pour garantir un fonctionnement sûr et efficace de votre installation électrique. Une section de câble inadéquate peut entraîner divers problèmes, notamment :

  • Des coupures de courant intempestives : Une section de câble sous-dimensionnée entraînera le déclenchement automatique des systèmes de protection : le disjoncteur coupera alors automatiquement le passage du courant.
  • Une usure prématurée : Il se peut qu’une surcharge légère passe inaperçue et ne suffise pas à déclencher votre disjoncteur. Cependant un câble surchargé s’usera plus rapidement et nécessitera des remplacements fréquents.
  • Une chute de tension : Même si c’est un phénomène naturel, une section de câble trop faible amplifiera la chute de tension. Ce qui peut être fatal pour certains appareils électroniques.
  • Des problèmes de sécurité : Si la section du câble est trop petite par rapport au courant qu’il doit transporter, il peut surchauffer. Cela peut endommager le câble et les appareils connectés. Une surchauffe excessive peut aller jusqu’à déclencher un incendie, notamment si le disjoncteur est défectueux et ne remplit pas son rôle de dispositif de protection.
  • Une surconsommation électrique : Un câble avec une section insuffisante peut entraîner des pertes d’énergie importantes sous forme de chaleur. Cette surconsommation alourdira votre facture d’électricité.
  • Un coût trop élevé : même s’il s’agit d’une petite économie, bien choisir la section de vos câbles électriques vous évitera d’acheter des câbles de section trop importante (plus chers).

En bref beaucoup de dangers pour une économie peu substantielle…

 

L’anecdote de Dorian, membre de la rédaction 

« Lors d’un chantier, j’ai eu le cas d’une personne qui avait environ 40 mètres de câble à tirer pour alimenter 4 machines de minage de Bitcoin. Ce sont des machines de 3 kW chacune, valant 2 000 € pièce. Souhaitant réaliser des économies, ce jeune homme a installé du câble de 4 sections en dessous de ce qu’aurait préconisé le calcul de la norme !

Résultat : le câble a fondu et 3 machines sur 4 ont grillé. 6 000 € de matériel perdu et une installation électrique à refaire. »

Même si dans ce cas il s’agit de dégâts uniquement matériels, une erreur dans le choix de votre section de câbles électriques peut avoir des conséquences désastreuses… Vous l’aurez compris, le choix de la section de vos câbles électrique est une étape importante qui ne doit pas être prise à la légère.

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Tout savoir sur l’installation électrique de votre logement https://www.installation-renovation-electrique.com/installation-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/installation-electrique/#comments Wed, 03 Jan 2024 15:32:30 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28064 Pour comprendre comment fonctionne une installation électrique domestique, nous allons suivre le cheminement du courant électrique : depuis le raccordement au réseau public jusqu’à vos appareils. Mais avant cela, un mot sur la norme de référence nationale qui régit votre installation électrique.   La norme NF C 15-100 : la référence pour l’installation électrique domestique La norme […]

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Pour comprendre comment fonctionne une installation électrique domestique, nous allons suivre le cheminement du courant électrique : depuis le raccordement au réseau public jusqu’à vos appareils. Mais avant cela, un mot sur la norme de référence nationale qui régit votre installation électrique.

 

La norme NF C 15-100 : la référence pour l’installation électrique domestique

La norme NF C 15-100 est la norme qui régit l’installation électrique domestique. Conception, réalisation, entretien, cette norme fixe les règles pour toutes les installations électriques basses tension. Pour tout projet résidentiel (que ce soit pour créer une installation neuve ou bien rénover une installation ancienne), c’est cette norme NFC 15-100 et ses préconisations qu’il faudra suivre.

Bien qu’il s’agisse d’une norme, sachez qu’à l’issue d’une rénovation électrique, aucun organisme ne viendra contrôler que la norme NFC 15-100 a bien été respectée dans votre nouvelle installation. C’est de votre responsabilité d’appliquer ses préconisations pour garantir le bon fonctionnement et la mise en sécurité de votre installation électrique.

À l’inverse, la construction d’une maison neuve implique la création d’un nouveau point de raccordement à l’électricité avec une demande auprès d’Enedis. Dans ce cas de figure, un organisme national agréé (le CONSUEL) viendra contrôler votre installation électrique. Son passage et sa validation seront nécessaires afin de mettre en service votre installation électrique auprès de votre fournisseur. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez consulter notre article dédié au passage du Consuel.

Pour la suite de cet article, nous allons détailler chaque élément majeur présent dans une installation électrique individuelle afin de mieux comprendre son architecture.

 

L’alimentation électrique générale

Précision avant d’aller plus loin : la suite de cet article traite de l’installation électrique en monophasé (la plus répandue dans nos habitations). Nous avons rédigé un autre article si vous recherchez plus d’informations sur l’installation en triphasé.

L’alimentation électrique générale est la première partie d’une installation électrique individuelle. C’est ici qu’arrive le courant fourni par le distributeur d’énergie. On y retrouve notamment 2 éléments essentiels : le compteur et le disjoncteur de branchement.

  • Le compteur électrique : il est installé par ENEDIS et sert à mesurer la quantité de courant consommé dans l’habitation. C’est sur celui-ci que s’affiche le décompte de l’électricité consommée par l’habitation en kWH (kilo Watt Heure). Depuis quelques années maintenant, un nouveau type de compteur est devenu la nouvelle norme en la matière : le compteur connecté Linky. Contrairement aux anciens compteurs, il est directement connecté à votre fournisseur d’énergie qui a accès à tous les chiffres de votre consommation électrique.
  • Le disjoncteur de branchement : aussi appelé disjoncteur général ou disjoncteur d’abonné, il permet de couper l’électricité de toute votre installation électrique. Cette coupure peut se déclencher manuellement, ou bien automatiquement en cas de surcharge ou de court-circuit. Il est lui aussi posé par ENEDIS, le plus souvent à côté du compteur électrique. Muni d’une protection différentielle, le disjoncteur de branchement permet également de protéger les personnes contre les risques d’électrisation

À noter : Le compteur électrique et le disjoncteur de branchement sont installés à l’intérieur de votre domicile si la distance entre votre maison et le point de raccordement au réseau public est inférieure à 30m : il s’agit du branchement de type 1.

Représentation branchement type 1 VS branchement type 2

Source de l’image : Promotelec

Cependant si votre logement est trop éloigné du réseau public (+ de 30m), alors l’alimentation électrique générale sera installée en limite de propriété, au plus proche du point de raccordement. Il s’agit dans ce cas du branchement de type 2.

Pour reprendre le cheminement du courant : le fournisseur d’électricité envoie donc le courant jusqu’au compteur électrique de la maison. À la sortie du compteur, le courant se trouve en amont du disjoncteur de branchement. Il passe alors ensuite par le disjoncteur de branchement puis est transporté jusqu’au tableau électrique.

Représentation du cheminement du courant électrique dans une installation domestique

Le cheminement du courant jusqu’au tableau électrique

 

Le tableau électrique

Le tableau électrique, aussi appelé tableau de répartition, a notamment pour fonction de distribuer le courant dans les différents circuits électriques qui composent l’installation électrique. C’est le cœur d’une installation électrique, son centre de pilotage. Le tableau électrique est composé de nombreux éléments, voici les plus importants à connaître.

Les répartiteurs

À la sortie du disjoncteur général, l’alimentation électrique arrive à l’entrée du tableau électrique via 2 fils pour une installation électrique en monophasé (l’un pour la phase et l’autre pour le neutre). Ces 2 fils se branchent sur ce que l’on appelle les borniers de répartition ou répartiteurs électriques. On retrouve le bornier de phase pour le fil de phase et le bornier neutre pour le fil du neutre.

Il existe aussi le bornier de terre pour le circuit de terre de l’installation (nous y reviendrons plus bas). Agissants comme des ponts de distribution, les répartiteurs permettent de répartir le courant sur chacun des interrupteurs différentiels du tableau électrique, d’où leur nom.

L’interrupteur différentiel

L’interrupteur différentiel est un composant qui permet de protéger les personnes de l’habitation vis-à-vis des courants dits « de défauts ». Il se déclenche en cas de fuite de courant. On retrouve un interrupteur différentiel à gauche de chaque rangée du tableau : il permet de couper le courant de sa rangée sans avoir à baisser un à un tous les disjoncteurs divisionnaires qui la composent.

Ainsi, un circuit électrique est toujours protégé par un disjoncteur de branchement et au moins un interrupteur différentiel : c’est la combinaison nécessaire pour assurer la sécurité de l’installation électrique.

Les disjoncteurs divisionnaires

À droite de l’interrupteur différentiel (et toujours à droite), on retrouve une série de plusieurs disjoncteurs appelés disjoncteurs divisionnaires. Ils servent à protéger chaque circuit électrique séparé par fonction : éclairage, prise, chauffage, lave-linge…
Ces disjoncteurs protègent les appareils connectés contre les risques de surcharges et de court-circuit. Le baisser entraîne la coupure du courant dans le circuit associé.

Selon la norme NF C 15-100, une rangée ne peut comporter que 8 disjoncteurs divisionnaires maximum. Si un nouveau circuit électrique doit partir du tableau, il faudra alors le brancher depuis une nouvelle rangée, incluant un nouvel interrupteur différentiel.

Le peigne électrique

Le peigne électrique, aussi appelé barrette de jonction, sert à faire la liaison entre l’interrupteur différentiel et les disjoncteurs divisionnaires de la rangée associée. Cet élément permet la connexion électrique entre la sortie de l’interrupteur différentiel et les entrées des différents disjoncteurs divisionnaires.

Reprenons le parcours du courant électrique à travers le tableau :

  • Arrivée au tableau électrique depuis le disjoncteur de branchement
  • Raccordement aux répartiteurs ou borniers
  • Distribution dans chacun des interrupteurs différentiels du tableau
  • Distribution dans chacun des disjoncteurs divisionnaires (rangée par rangée) via les peignes électriques

Enfin à la sortie du tableau électrique, l’alimentation de tous les appareillages et équipements de la maison est réalisée via les différents circuits électriques dédiés.

Le cheminement du courant dans une installation électrique

 

Les circuits et appareils électriques

Les circuits électriques sont composés de fils électriques qui passent à l’intérieur de gaines. La section des fils électriques qui composent chaque circuit est différente selon le type d’équipement à alimenter. Plus l’équipement sera énergivore, plus la section du fil électrique associée devra être importante.

Chaque circuit part d’un disjoncteur divisionnaire du tableau électrique pour aller alimenter les différents points terminaux : interrupteurs, prises électriques, points lumineux, équipements électroménagers, chauffages électriques etc… Ces points terminaux sont situés tout au bout de l’installation électrique et représentent la finalité du besoin en électricité.

Pour des raisons esthétiques, les circuits électriques sont la plupart du temps encastrés dans les murs de façon à ne pas être visibles. Ils peuvent aussi être apparents, fixés aux murs et aux plafonds à l’intérieur de moulures électriques ou de goulottes.

 

La mise à la terre de l’installation électrique

En plus des circuits électriques d’alimentation de vos appareils, votre installation électrique devra aussi intégrer un circuit de mise à la terre.

La mise à la terre est le dispositif principal dans la sécurité de l’installation électrique. Son rôle majeur est d’assurer la sécurité des personnes, mais également de votre installation électrique et de vos appareils. La mise à la terre est indispensable et rendue obligatoire par la norme NF C 15-100 pour toutes installations électriques.

La principale fonction de la mise à la terre est de permettre d’évacuer les courants de fuite vers la terre. Lors d’une fuite de courant, le courant sorti du réseau qui cherche à s’échapper sera alors instantanément dirigé vers la terre. À défaut de mise à la terre de l’équipement, le courant électrique attendra une porte de sortie, une personne touchant l’appareil concerné par la fuite de courant par exemple ! Un simple contact avec l’appareil en question et c’est l’électrisation assurée. On comprend ainsi mieux l’utilité et l’importance de la mise à terre.

Il existe 2 méthodes pour la mise à la terre : le piquet de terre ou la boucle en fond de fouille. Pour ces 2 méthodes, le principe est le même : il s’agit de se connecter à la Terre, c’est-à-dire directement dans le sol. Soit via un piquet planté verticalement dans le sol, soit via une boucle métallique enfouie sous terre. En effet, étant donné que le courant circule toujours d’un potentiel haut vers un potentiel bas, et que la Terre a un potentiel de 0 : la mise à la terre permettra au courant de s’écouler directement vers la terre en cas de fuite.

Le circuit de terre de l’installation électrique démarre donc depuis le piquet ou la boucle métallique en contact avec la terre, et est ensuite relié à un bornier de répartition spécifique présent dans le tableau électrique : le bornier de terre. Depuis ce bornier de terre, des fils électriques vert-jaunes (ou rouge, marron) partent vers les différents circuits qui seront équipés d’une fiche de terre. De cette façon, tous les appareils qui en auront besoin pourront être raccordés à la terre.

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Tout savoir sur la puissance électrique de votre installation https://www.installation-renovation-electrique.com/puissance-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/puissance-electrique/#respond Fri, 17 Nov 2023 12:21:19 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28139 Lorsqu’on parle d’électricité, on parle le plus souvent d’intensité ou de tension. Cependant, la puissance électrique est une autre grandeur importante qui a un impact concret sur nos installations domestiques. Qu’est-ce que la puissance électrique ? La puissance électrique se définit comme la quantité d’énergie : qu’un appareil électrique consomme pour fonctionner ou à l’inverse qu’un appareil […]

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Lorsqu’on parle d’électricité, on parle le plus souvent d’intensité ou de tension. Cependant, la puissance électrique est une autre grandeur importante qui a un impact concret sur nos installations domestiques.

Qu’est-ce que la puissance électrique ?

La puissance électrique se définit comme la quantité d’énergie :

  • qu’un appareil électrique consomme pour fonctionner
  • ou à l’inverse qu’un appareil est capable de produire, de générer.

On distingue donc deux types d’appareils :

  • les récepteurs (électroménagers, ampoules etc.) qui vont recevoir et consommer l’énergie électrique.
  • les générateurs (centrale nucléaire, usine hydroélectrique, batteries…) qui vont générer de l’énergie électrique.

Parmi les récepteurs, on peut prendre l’exemple d’une ampoule de puissance 40 W. Lorsque cette ampoule est allumée, elle consomme une quantité d’énergie de 40 W pour fonctionner.

 

Les unités de mesure de la puissance électrique

La puissance électrique peut s’exprimer en Watt (W) ou en Volt-Ampère (VA). Mais alors pourquoi utiliser 2 unités différentes pour caractériser la même grandeur ?

Et bien parce qu’en réalité, il existe différents types de puissance électrique. Celles qui nous intéressent, ce sont les puissances P et S :

  • La puissance P est la puissance active. Elle est exprimée en Watt (W). C’est la puissance réelle, utile, celle qui est consommée par un appareil pour le faire fonctionner. La puissance électrique active est alors convertie en énergie utile (chaleur, mouvement…) selon le type d’appareil.
  • La puissance S est la puissance apparente. Elle est exprimée en Volt-Ampère (VA). C’est la valeur maximale qui peut être utilisée par les puissances actives. Elle correspond à la quantité maximale d’énergie électrique qui peut être utilisée par une installation électrique à un instant T.

On comprend donc que la puissance des appareils est exprimée en Watt (W) alors que la puissance totale de l’installation est exprimée en Volt-Ampère (VA).

 

À noter : Dans notre utilisation quotidienne les puissances sont souvent exprimées en kW ou kVA : 1 kW = 1 000 W = 1 kVA = 1 000 VA.

 

Une autre unité à connaître est le Wattheure (Wh). Vous avez probablement déjà vu le terme de kWh (kilo-watt-heure) lorsqu’on vous parle de votre consommation électrique. Le kWh correspond à la puissance active (en kW) consommée par un appareil pendant 1h. Cette unité est utilisée pour mesurer la consommation électrique d’un foyer.

Par exemple, un chauffage électrique de puissance 1 000 W qui est en fonctionnement pendant 2h, consommera 2 000 Wh ou 2 kWh.

Il est important de bien connaître ces différentes unités car elles vous permettront de mieux comprendre votre facture d’électricité qui est composée de deux parties :

  • la partie fixe : l’abonnement, qui dépend de la puissance de l’installation en kVA,
  • la partie variable : la consommation de vos appareils en kWh.

 

Connaître la puissance électrique de son compteur

La puissance du compteur électrique représente la capacité de votre installation électrique. C’est-à-dire la puissance maximale d’électricité que votre compteur peut délivrer et distribuer à vos appareils électriques à un instant T. Il s’agit de la puissance (apparente) maximale utilisable si tous vos appareils venaient à fonctionner simultanément. Ainsi, plus la puissance de votre compteur est élevée, plus vous pouvez utiliser d’appareils électriques en même temps.

En plus d’être inscrite sur vos factures d’électricité la puissance de votre abonnement est également affichée sur votre compteur.

  • Compteur Linky: la puissance s’affiche en appuyant sur le bouton +
  • Compteur électronique: la puissance s’affiche en appuyant 3 fois sur le bouton S
  • Compteur électromécanique: la puissance est directement écrite en dessous

Les principales puissances électriques utilisées pour les installations domestiques sont de :

  • 6 kVA
  • 9 kVA
  • et 12 kVA.

Cependant les fournisseurs d’électricité, proposent des puissances qui peuvent aller jusqu’à 36 kVA. Les puissances plus importantes sont notamment utilisées pour les installations en triphasé. La puissance à souscrire sera déterminée en fonction de vos besoins comme nous le verrons par la suite.

 

Calculer les besoins de son installation

Il est essentiel de calculer la puissance de votre installation électrique et d’ajuster celle du compteur en fonction de vos besoins, principalement pour deux raisons :

  • Si la puissance est trop élevée, vous paierez (inutilement) votre abonnement plus cher
  • Si la puissance est trop faible, vous risquez de rencontrer des coupures de courant intempestives fréquentes. En effet, si la puissance consommée par vos appareils est supérieure à la puissance que le compteur peut vous délivrer alors le disjoncteur se déclenche et une coupe l’électricité.

Pour éviter ces désagréments, il est donc important d’estimer les besoins de votre logement. D’autant plus qu’il est parfois difficile d’identifier l’origine de ces coupures de courant et de les relier à un manque de puissance.

Chaque installation électrique est unique, du fait des appareils qui y sont connectés mais aussi par les marques et les modèles choisis. Pour calculer la puissance de votre installation électrique, 2 méthodes existent.

 

Méthode 1 : Faire la somme de vos appareils

Cette méthode consiste à faire la somme des puissances de tous vos appareils domestiques (électroménagers, radiateurs électriques, sèche-serviettes, chauffe-eau etc.) Vous pouvez retrouver la puissance de vos appareils sur leurs manuels d’utilisateur ou leurs fiches de consommation.

Cette somme vous donnera une puissance totale en kW que vous pouvez convertir en kVA (1kW = 1 kVA). Il s’agit de la puissance maximale théorique que votre installation pourrait consommer à un instant donné.

Cependant en pratique, vous n’aurez jamais tous vos équipements qui fonctionnent en même temps. Par exemple, le réfrigérateur ne consomme qu’en phase de refroidissement, le chauffe-eau fonctionne généralement en heures creuses ou la nuit, etc… La puissance à souscrire sera donc dans la plupart des cas bien inférieure à cette somme théorique. La puissance à souscrire dépendra également de votre mode de vie (télétravail, nombre d’habitants, température souhaitée etc.)

 

Méthode 2 : Utiliser une calculette en ligne

Vous pouvez aussi estimer votre consommation d’énergie via des calculettes en ligne, notamment le simulateur en ligne du médiateur de l’énergie. Cette méthode est plus rapide (5 à 10 min suffisent) mais le résultat peut s’avérer moins précis qu’avec la méthode précédente.

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Les colonnes montantes électriques : l’essentiel à savoir https://www.installation-renovation-electrique.com/colonne-montante-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/colonne-montante-electrique/#comments Wed, 08 Nov 2023 10:21:28 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=28126 Qu’est-ce qu’une colonne montante électrique ? La colonne montante électrique est la composante essentielle de l’installation électrique des bâtiments. Son rôle est d’acheminer l’électricité depuis le point de raccordement au réseau public jusqu’aux différents étages. On l’appelle colonne « montante » car l’alimentation électrique se fait de bas en haut. Située dans les parties communes des copropriétés, la […]

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Qu’est-ce qu’une colonne montante électrique ?

La colonne montante électrique est la composante essentielle de l’installation électrique des bâtiments. Son rôle est d’acheminer l’électricité depuis le point de raccordement au réseau public jusqu’aux différents étages. On l’appelle colonne « montante » car l’alimentation électrique se fait de bas en haut.

Située dans les parties communes des copropriétés, la colonne montante est obligatoire dès qu’un immeuble comporte au minimum 2 logements. Sa taille et son dimensionnement varient en fonction de la puissance électrique à fournir dans le bâtiment. Il existe donc une grande diversité de colonne électrique (colonne double, colonne multiple etc.).

À noter : Il existe aussi des colonnes électriques horizontales. Elles se développent particulièrement dans les parkings des copropriétés pour répondre à la demande d’alimentation des véhicules électriques des habitants.

 

Composition d’une colonne montante

Afin de mieux comprendre le fonctionnement interne d’une colonne montante, détaillons les différents éléments qui la composent.

Représentation d'une colonne montante électrique dans un immeuble

Représentation d’une colonne montante électrique – crédit photo Strasbourg Électricité Réseaux

 

  • Le CCPC (coffret Coupe-Circuit Principal Collectif) : C’est le point de départ de la colonne montante, le premier élément après le point de raccordement au réseau public. Ce coffret extérieur doit obligatoirement être accessible depuis le domaine public. Il permet notamment la mise hors tension de l’intégralité de l’immeuble.
  • Le CCPI (distributeur à Coupe-Circuit Principal Individuel) ou Distributeur d’étage :

Il en existe de 2 sortes :

  • Le coupe-circuit de pied de colonne (ou distributeur d’arrivée) : situé tout en bas de la colonne montante. Il n’est pas obligatoire, il sera nécessaire seulement si les matériaux du câble d’alimentation (type réseau d’âme) et ceux de la colonne sont différents. Son rôle est de permettre leur raccordement.
  • Les distributeurs d’étage (ou de niveau) : d’aspect extérieur identique au distributeur d’arrivée, les distributeurs d’étage sont les points de départ des dérivations individuelles d’alimentation des logements. Situés à chaque étage, ils permettent la distribution en dérivation de l’électricité vers les différents logements.
  • Le téléreport : Ce second circuit présent dans la colonne montante permet aux gestionnaires du réseau de distribution d’avoir accès aux informations du compteur électrique et d’en faire le relevé à distance, sans devoir accéder physiquement à chaque logement.
  • La gaine de colonne électrique : la colonne montante est rarement apparente, elle est le plus souvent localisée dans une gaine technique dédiée.
  • Les Dérivations individuelles (DI) : ce sont les câbles électriques qui relient le distributeur d’étage jusqu’à l’installation privative de chaque logement (panneau de contrôle).
  • Le Panneau de contrôle de chaque logement (ou Point De Livraison) : C’est ici que se termine la colonne montante. Le panneau de contrôle de chaque logement est constitué du compteur individuel et du disjoncteur de branchement. L’installation électrique située en aval du point de livraison est régie par la norme NF C 15-100 : on arrive alors dans l’installation électrique domestique et privative.

 

À noter : Contrairement aux installations domestiques qui sont régies par la norme NFC 15-100, les colonnes montantes électriques sont régies par la norme NF C 14-100.

Cette norme traite des installations de branchement électriques localisées en amont de l’installation électrique domestique, plus précisément entre le point de raccordement au réseau et le point de livraison.

 

Réglementation des colonnes montantes

Depuis l’entrée en vigueur de la loi ELAN le 23 novembre 2020, l’ensemble des colonnes montantes électriques ont été transférées aux gestionnaires du réseau de distribution (GRD) électrique national : Enedis sur 95% du territoire ainsi que les entreprises locales de distribution (ELD).

Ceci est valable pour toutes les colonnes montantes, à l’exception de celles dont le propriétaire a notifié le maintien en propriété privée. Ce transfert ne concerne que l’ouvrage électrique en lui-même et exclu le génie civil, notamment les gaines techniques.

À noter : Ce transfert exclut également la colonne de terre. Indépendante de la colonne montante, la colonne de terre est considérée comme une partie privée et son entretien est assuré par la copropriété.

 

Installation et travaux

Création d’une colonne montante

Dans le cas de la construction d’un immeuble, la conception de sa colonne montante passe tout d’abord par une étude de la puissance électrique dont aura besoin le bâtiment. Afin de dimensionner la colonne montante en fonction, les constructeurs utilisent des logiciels professionnels dédiés qui indiquent tous les éléments nécessaires à prévoir (taille de la gaine, sections de câbles, etc.).

Avant toute installation d’une nouvelle colonne montante électrique, l’accord préalable d’Enedis est systématiquement nécessaire. Un dossier complet de branchement doit alors être établi par le maître d’ouvrage de la construction, puis envoyé à Enedis pour validation.

Travaux sur une colonne montante existante

Comme évoqué précédemment, toutes les colonnes montantes font partie depuis 2020 du réseau public et sont donc sous la responsabilité d’Enedis qui supporte les frais d’entretien de celles-ci.

Néanmoins, selon la nature de la demande de modification de la colonne montante, les frais associés peuvent être :

  • totalement pris en charge par Enedis
  • partagés entre la copropriété et Enedis
  • supportés entièrement par la copropriété

Toute demande d’intervention n’est donc pas systématiquement synonyme de prise en charge financière par Enedis. Afin de trancher quant à sa participation aux travaux demandés, Enedis juge notamment du niveau de nécessité de la rénovation envisagée.

On retrouve de nombreux cas de demande de modification de colonne montante parmi lesquels :

  • un incident ou une dégradation sur la colonne montante
  • un besoin d’augmentation de puissance si celle-ci ne peut pas être supportée par la colonne existante (sections de câbles insuffisantes par exemple). Ces demandes peuvent être liées à la pose d’une antenne 5G en toiture ou bien à l’installation de bornes de recharges IRVE dans le(s) parking(s).
  • une rénovation générale de l’immeuble

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Tout savoir sur le courant alternatif – CA AC https://www.installation-renovation-electrique.com/courant-alternatif/ https://www.installation-renovation-electrique.com/courant-alternatif/#respond Wed, 18 Oct 2023 07:00:17 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=27969 Le courant électrique est caractérisé par une circulation de charges – les électrons – à travers un matériau conducteur sous l’impulsion d’une tension. Il existe différents types de courant qui dépendent de la façon dont circulent les électrons dans le conducteur. Le courant alternatif et le courant continu sont les deux types de courant électrique […]

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Le courant électrique est caractérisé par une circulation de charges – les électrons – à travers un matériau conducteur sous l’impulsion d’une tension.

Il existe différents types de courant qui dépendent de la façon dont circulent les électrons dans le conducteur. Le courant alternatif et le courant continu sont les deux types de courant électrique les plus couramment utilisés dans le monde. Voici les informations essentielles à connaître sur le courant alternatif.

 

Qu’est-ce que le courant alternatif ?

Définition

Le courant alternatif (CA ou AC en anglais pour « Alternating Current ») est un type de courant dans lequel les électrons changent périodiquement de direction, inversant leur mouvement par alternance à une fréquence constante. C’est de ce phénomène que provient le terme de courant « alternatif ».

Selon la puissance désirée, le courant alternatif peut être monophasé ou triphasé. Dans nos logements et pour tout usage résidentiel, on utilise le plus souvent le courant alternatif monophasé.

 

Les caractéristiques du courant alternatif

Le courant alternatif est aussi appelé courant « sinusoïdale » puisque le mouvement des électrons dans celui-ci obéit à une loi sinusoïdale. Les électrons entament leur mouvement jusqu’à atteindre une vitesse maximale, puis leur vitesse diminue jusqu’à devenir nulle ce qui leur permet de changer de sens. Ils reprennent ensuite leur déplacement mais cette fois-ci dans l’autre sens.

Lorsque les électrons ont réalisé deux changements de direction successifs, ils ont parcouru ce que l’on appelle un cycle. Ce même cycle est répété indéfiniment.

Le nombre de cycle mesuré pendant 1 seconde définit la fréquence du courant, exprimée en hertz (Hz). Par exemple, dans un courant alternatif de fréquence 50Hz, les électrons se déplacent de 50 cycles en 1 seconde. En France et dans tout l’Europe nous utilisons du courant alternatif 50Hz, les Etats-Unis quant à eux utilisent du 60Hz. Il existe en réalité une grande diversité de courant alternatif avec des tensions et des fréquences variables.

 

Avantages et inconvénients du courant alternatif

Les avantages :

  • Plus simple à transformer. Grâce à un transformateur, il est possible de modifier facilement sa tension à la hausse ou à la baisse. On utilisera ainsi des basses tensions dans les habitations afin de diminuer le risque (électrocution, arc électrique), et des hautes tensions pour le transport (moins de perte).
  • Plus simple à transporter : pour transporter une puissance donnée sur de grandes distances, on peut augmenter la tension et par conséquent réduire le courant dans les conducteurs. Cela permettra ainsi de réduire les pertes sans avoir recours à un gros conducteur.
  • Plus simple à exploiter. En effet, le courant alternatif passe par la valeur 0 deux fois par cycle. On peut ainsi facilement couper le courant alternatif à l’aide d’un disjoncteur. Les systèmes de protection qui existent sont donc plus efficaces et moins chers que ceux liés au courant continu.

Même s’il possède de nombreux avantages, le courant alternatif est généralement plus dangereux qu’un courant continu de même intensité. De plus, lors d’une électrisation, en plus des brûlures internes et externes, sa fréquence perturbe la fréquence cardiaque. À partir de 1A, soit l’ampérage d’un réfrigérateur standard, une électrisation avec du courant alternatif peut causer un arrêt cardiaque.

 

Différence entre courant alternatif et courant continu

Dans un courant continu (CC ou DC en anglais pour « Direct Current« ), les électrons se déplacent dans une seule direction, de la borne positive à la borne négative d’une source de tension (comme une pile ou une batterie).

Afin de l’intégrer plus facilement au réseau de distribution, le courant continu peut être transformé en courant alternatif en utilisant un onduleur. C’est d’ailleurs le cas de l’énergie produite par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. Même si le courant alternatif est aujourd’hui le plus utilisé, le courant continu est très adapté à d’autres usages (pour le photovoltaïque par exemple).

 

Le courant alternatif dans l’installation domestique

Production et distribution du courant alternatif 

Avant d’arriver jusque dans nos foyers, le courant électrique est généré par une centrale électrique via un alternateur qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique. Une fois produit, le courant alternatif ne peut pas être stocké, il est donc immédiatement transporté jusqu’aux différents points d’utilisation. Le courant alternatif est acheminé sous haute tension afin de limiter les pertes.

Avant d’arriver dans nos habitations, la tension est abaissée à 230V via un transformateur (abaisseur) afin qu’il soit utilisable pour nos appareils. Le courant peut alors alimenter les différents appareils électriques de nos habitations.

 

L’utilisation du courant alternatif dans l’installation domestique

Dans nos habitations, nous utilisons l’électricité sous forme de courant alternatif. Tous nos circuits et appareils fonctionnent avec du courant alternatif (réfrigérateur, machine à laver, prises électriques, éclairage etc…)

Cependant, certains appareils de notre quotidien fonctionnent en interne avec du courant continu. Ce sont notamment les appareils électroniques portatifs qui fonctionnent sur pile ou batterie (téléphone, ordinateur portable, lampe de poche) ou encore les voitures électriques.

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La prise de terre : l’essentiel à connaître  https://www.installation-renovation-electrique.com/prise-de-terre/ https://www.installation-renovation-electrique.com/prise-de-terre/#respond Mon, 02 Oct 2023 08:46:44 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=27907 Qu’est-ce qu’une prise de terre ? 1. Différence entre prise de terre et prise sans terre Une prise électrique est un dispositif, généralement fixé au mur, conçu pour relier un appareil électrique à une source d’alimentation. On distingue : les prises électriques sans terre: elles possèdent seulement 2 bornes (2 trous) qui sont la phase et […]

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Qu’est-ce qu’une prise de terre ?

1. Différence entre prise de terre et prise sans terre

Une prise électrique est un dispositif, généralement fixé au mur, conçu pour relier un appareil électrique à une source d’alimentation. On distingue :

  • les prises électriques sans terre: elles possèdent seulement 2 bornes (2 trous) qui sont la phase et le neutre. Ce sont des prises anciennes ; les logements qui possèdent ce type de prises ne sont plus aux normes. Si c’est votre cas, il est vivement conseillé de faire une mise en conformité de la terre par une entreprise d’électricité.
  • les prises de terre: elles possèdent 3 bornes. La phase et le neutre comme les prises sans terre. Elles possèdent en plus une tige métallique appelée broche de terre.

 

2. Les 3 bornes d’une prise de terre : la phase, le neutre et la terre

Chaque borne remplit un rôle spécifique dans le circuit électrique. Elles assurent ensemble une connexion électrique sécurisée.

  • La Phase (L) : C’est la partie du circuit électrique qui amène l’électricité depuis le tableau électrique. La phase permet donc de fournir à votre appareil l’énergie électrique nécessaire pour fonctionner. Le fil de phase est de couleur rouge, marron ou noir.
  • Le Neutre (N) : C’est la partie du circuit électrique qui renvoie l’électricité utilisée par l’appareil électrique vers la source d’alimentation. Il agit en quelque sorte comme un chemin de retour pour le courant électrique. Le fil du neutre est de couleur bleu.
  • La Terre (E ou ) : la borne de terre est matérialisée dans la prise par la broche métallique. Son rôle principal est de fournir un chemin de dérivation sûr pour le courant électrique en cas de fuite de courant ou de dysfonctionnement d’un appareil électrique. Le fil de terre est de couleur vert-jaune.

 

3. La prise de terre : est-ce obligatoire ?

A partir de 1969, la prise de terre est rendue obligatoire dans toutes les pièces d’eau des habitations. Puis à partir de 1991, la norme NF C 15-100 a rendu obligatoire la mise à la terre pour le logement entier.

Voici ce que précise la norme NF C 15-100 concernant les prises de terre :

  • Toutes les prises de courant électriques d’une habitation doivent être raccordées à la terre, sans exception.
  • Tous les appareils luminaires doivent être raccordés à la terre par le biais d’un pot DCL.

Si votre logement a été construit avant 1991 et n’a jamais fait l’objet d’une rénovation, il y a fort à parier que vous aillez encore de vieilles prises sans terre.

Au regard de la norme NF C 15-100 si votre logement présente des prises sans terre, votre installation n’est donc plus conforme. Bien que la norme NF C 15-100 ne soit pas rétroactive et qu’il n’y ait aucune obligation stricte, nous vous conseillons vivement de remplacer vos prises sans terre. Même si elles sont encore fonctionnelles, vous augmenterez sensiblement la sécurité de votre logement et de ses habitants.

La norme NF C 15 -100 s’applique pour tous les bâtiments d’habitation (maison individuelle, immeuble en copropriété, appartements).

 

À quoi sert la prise de terre ?

La fonction principale de la prise de terre est la mise en sécurité des personnes mais également de votre installation électrique et de vos appareils.

D’après le baromètre de l’ONSE 2021, les prises de terre défectueuses sont la principale anomalie rencontrée : 66% des logements ont au moins une prise de terre défectueuse.

1. Protection des personnes

L’une des principales fonctions de la prise de terre est de protéger les personnes contre les chocs électriques comme l’électrisation c’est-à-dire le passage de l’électricité à travers le corps humain. Ce phénomène peut arriver si un appareil défectueux présente une fuite de courant. Cela se produit lorsqu’un élément sous-tension entre en contact avec un élément métallique de l’appareil.

La prise de terre permet ainsi de dévier le courant électrique indésirable vers la Terre plutôt que de le laisser circuler à travers le corps humain. Cela réduit considérablement le risque de choc électrique.

 

2. Protection des appareils

La prise de terre protège également les équipements électriques et électroniques en cas de surtension ou de court-circuit. En fournissant un chemin de faible résistance vers la Terre, elle permet aux courants excessifs de s’échapper en toute sécurité, évitant ainsi des dommages coûteux aux appareils et aux câblages.

 

La prise de terre en pratique

1. Quelle prise pour quel type d’appareil ?

Les appareils sont classifiés en 4 catégories :

  • Appareil de classe 0: interdit en France et en Europe
  • Appareil de classe 1: appareil ou luminaires électriques pour lesquels le branchement à la terre est obligatoire. Ce sont notamment les électroménagers : lave-linge, micro-onde, réfrigérateur, plaque de cuisson…
  • Appareil de classe 2 : appareils qui possèdent une isolation renforcée mais sans partie métallique accessible. Ce sont par exemple les chargeurs de téléphone, de petits luminaires type lampes de chevet… L’appareil est généralement en verre ou en plastique, il n’y a aucune possibilité d’entrer en contact avec un élément métallique. Ces appareils pourront donc être branchés sur une prise sans terre.
  • Appareil de classe 3: ce sont des appareils protégés par un transformateur de très basse tension de sécurité (TBTS). La tension délivrée est limitée à 50V. On peut citer par exemple les éclairages extérieurs. Ces appareils n’ont pas besoin d’être raccordés à la terre.

 

2. S’assurer que sa prise est bien reliée à la terre

Des procédures de vérification et de contrôle sont nécessaires pour s’assurer que la mise à la terre est correctement réalisée. Pour cela, vous aurez besoin d’un multimètre. Utilisez-le en position 240 V. Placez votre multimètre entre la phase et la terre. Si la mise à la terre a été correctement réalisée, vous devriez trouver une valeur de 230 – 240 V. En effet, la valeur de la phase est de 240V et celle de la terre est de 0 V (comme le neutre).

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Eclairage et prise électrique en façade: cable ou fil électrique? https://www.installation-renovation-electrique.com/eclairage-et-prise-electrique-en-facade-cable-ou-fil-electrique/ https://www.installation-renovation-electrique.com/eclairage-et-prise-electrique-en-facade-cable-ou-fil-electrique/#comments Mon, 14 Feb 2022 04:55:40 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=24454 La prise électrique en façade et les éclairages accrochés aux murs extérieurs marquent la limite entre l’installation électrique intérieure et extérieure. Sachant que les règles d’installation dictées par la norme NF C 15100 ne sont pas les mêmes pour ces deux branchements électriques, il est bon de faire un point sur ce qu’il faut faire […]

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La prise électrique en façade et les éclairages accrochés aux murs extérieurs marquent la limite entre l’installation électrique intérieure et extérieure.

Sachant que les règles d’installation dictées par la norme NF C 15100 ne sont pas les mêmes pour ces deux branchements électriques, il est bon de faire un point sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire à ce niveau.

Et c’est ce que j’ai décidé de faire dans cet article en rappelant dans un premier temps la règle d’alimentation pour les circuits électriques extérieurs.

Dans un second temps, je vais parler pratique en vous proposant des exemples d’installation de prise électrique en façade et des luminaires en conformité (ou pas).

Ce que dit la norme sur l’alimentation des circuits électriques extérieurs:

J’ai déja évoqué les branchements électriques extérieurs avec notamment  un sujet qui parle de l’utilisation du disjoncteur différentiel pour les extérieurs.

Dans cet article, je parle des spécificité des circuits extérieures et plus particulièrement des protection au niveau du tableau électrique.

Ici, ce qui intéresse, c’est la façon d’alimenter le circuit extérieur.

Autrement dit, peut on utiliser du fil électrique ou doit ont obligatoirement utiliser du câble pour alimenter les circuits extérieur.

Et de ce côté, la norme indique au chapitre 10.1.3.6 « Alimentation des points d’utilisation extérieurs » que:

« L’alimentation des points d’utilisation extérieurs doit être réalisée en câble conformément aux dispositions du 5-52« .

Est ce que cette règle de la norme NF C 15-100 s’applique aux prises électrique et éclairages installés en façade?

La prise électrique en façade et le luminaires installés à l’extérieur sur les murs font partie des circuits extérieurs.

Effectivement, techniquement parlant, ils sont à l’extérieur du logement, même si ils sont parfois un peu protégés.

Ils obéissent donc aux mêmes règle que le portail ou encore le visiophone.

Il doivent être raccordés depuis l’intérieur du logement vers l’extérieur par un câble électrique.

Ce câble doit être lui même protégé par une gaine ICTA tout au long du cheminement et aussi au niveau de la traversée du mur.

Cable et fil électrique pour la prise électrique en façade et les éclairages sur le mur du logement, exemples:

Voici deux cas de figures volontairement conforme et non conforme pour illustrer les informations précédentes que j’ai tiré de la norme NFC15100.

Prise électrique en façade avec fil électrique:

Ici, le point d’alimentation avant raccordement à la prise est réalisé avec trois fils électriques dans une gaine ICTA.

La section des fils électrique et le nombre – phase, terre, neutre – ne posent pas de problème. La protection est également assurée à l’aide d’un gaine ICTA.

Le problème vient du fait qu’il n’y a pas de câble électrique.

Même si la prise électrique est fixée directement sur la façade, c’est un câble qui doit être utilisé pour l’alimentation de la prise étanche extérieure et non des fils électriques.

prise électrique en façade avec du fil électrique
Cette alimentation de prise électrique en façade réalisée avec du fil électrique n’est pas conforme

Eclairage électrique en façade avec câble électrique:

Le second exemple concerne une alimentation de luminaire en attente de connexion.

Cette fois si, l’alimentation se fait bien avec un câble électrique (3G 1,5mm2) installé dans une gaine ICTA.

La protection mécanique avec la gaine est assurée jusqu’à l’extérieur tout au long de la traversée du mur vers la façade du logement.

norme NF C 15-100 circuit en façade fil ou câble électrique?
Alimentation de luminaire en attente pour installation en façade. Réalisation avec du câble électrique installé dans une gaine électrique ICTA

Conclusion:

Encore un point bien spécifique de la norme qu’il faut prendre en compte lorsqu’on souhaite installer une prise électrique en façade ou encore un éclairage extérieur posé sur le mur.

Il faudra dans les deux cas utiliser du câble électrique lui même protégé par une gaine ICTA.

Enfin, je n’ai pas parlé de la section de fil et de la protection au niveau du tableau électrique.

Voici donc un bref rappel:

Coté section des fils du câble électrique ce sont les mêmes règles que pour les circuits intérieurs du logement.

  • Pour l’éclairage: 1,5mm2 jusqu’à 8 points lumineux maximum.
  • Pour les prises électriques:
    • 1,5mm2 jusqu’à 8 prises maximum.
    • 2,5mm2 jusqu’à 12 prises maximum.

Concernant la protection au niveau du tableau électrique, ces circuits d’éclairage et prise extérieure doivent avoir un disjoncteur dédié.

  • Pour l’éclairage: 16A maximum.
  • Pour les prises:
    • 16A maximum avec une section de fil 1,5mm2.
    • 20A maximum avec une section de fil 2,5mm2.

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Le boitier DCL n’est pas toujours obligatoire et voici pourquoi https://www.installation-renovation-electrique.com/boitier-dcl-nest-obligatoire-voici/ https://www.installation-renovation-electrique.com/boitier-dcl-nest-obligatoire-voici/#comments Mon, 29 Nov 2021 04:26:25 +0000 https://www.installation-renovation-electrique.com/?p=25408 Quand il s’agit de concevoir l’éclairage d’un logement, on a parfois envie de se faire plaisir sur le choix des luminaires, avec des modèles encastrés, apparents, des suspensions imposantes… Mais voila, quand on s’intéresse à la norme, on voit parfois la notion de DCL (pour Dispositif de Connexion pour Luminaire) obligatoire. Et quand on voit […]

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Quand il s’agit de concevoir l’éclairage d’un logement, on a parfois envie de se faire plaisir sur le choix des luminaires, avec des modèles encastrés, apparents, des suspensions imposantes…

Mais voila, quand on s’intéresse à la norme, on voit parfois la notion de DCL (pour Dispositif de Connexion pour Luminaire) obligatoire. Et quand on voit à quoi ressemble un DCL on déchante vite.

Mais le DCL n’est pas véritablement obligatoire, et je vais vous expliquer pourquoi et dans quel cas on est pas tenu d’installer un boitier DCL

Rappel sur le DCL:

Le DCL pour Dispositif de Connexion pour Luminaire est un boitier qui permet de brancher l’alimentation électrique d’un point d’éclairage.

Il est encastré dans le matériau (quand c’est possible) et permet de connecter des luminaires qui ne sont pas équipés de boites de connexion.

L’objectif c’est de pouvoir changer de luminaires tout en assurant une connexion électrique pérenne dans le temps.

Dans la norme NF C 15-100 le DCL est scindé en deux parties:

Le Socle DCL: « dispositif destiné au raccordement d’un luminaire équipé d’alvéoles conçues pour recevoir les broches d’une fiche DCL et de bornes pour le raccordement des conducteurs isolés »

La Fiche DCL: « dispositif destiné au raccordement d’un luminaire, équipé de broches conçues pour s’engager avec les alvéoles d’un socle DCL et incorporant aussi les moyens de raccordement électrique et de retenue mécanique du câble souple ».

dcl obligatoire? réponse à la question
exemple de socle DCL multimatériaux (sans le couvercle)
DCL dans plafond obligatoire
Connexions automatique du couvercle du DCL

Ce matériel a donc deux vocations:

  • Un aspect pratique pour changer facilement un luminaire.
  • Une connexion électrique protégée et sécurisée.

Non le DCL n’est pas obligatoire:

Le DCL est donc pratique et sécurisant, mais d’un point de vue esthétique on repassera.

Heureusement, il n’est pas obligatoire et voici quelques cas de figure qui permettent de s’abstenir d’installer un DCL:

Les spots encastrés:

Les spots encastrés, de par leur architecture, ne permettent pas l’utilisation d’une boite de connexion de type DCL. La connexion se fait dans le faux plafond, le DCL n’est donc d’aucune utilité.

installation d'un spot à la place d'un DCL
Exemple de spot qui a une connectique externe. L’installation d’un DCL n’est pas obligatoire et ne fait surtout pas sens

Les luminaires avec boite de connexion incorporée:

Certains luminaires, comme les réglettes ou les hublots, sont équipés de connexions internes. Il n’y a donc pas besoin de mettre un DCL en amont.

Il faut juste amener l’alimentation électrique dans le luminaire en assurant la protection mécanique jusqu’à l’intérieur du luminaire.

DCL obligatoire dans un garage?
Sur une réglette de garage, la connexion se fait à l’intérieur du luminaire. Il n’y a donc pas besoin de DCL

Le matériau ne peut pas supporter le DCL:

Parfois le matériau support ne peut pas accueillir le DCL.

Effectivement, celui ci est plutôt indiqué pour les matériaux creux (exemple plaque de placo) mais ne peut pas être intégré dans d’autres (exemple le bois de masse).

L’alimentation de l’éclairage est réalisée de manière apparente:

Les réseaux circulent parfois en apparent, c’est le cas pour un montage à base de tube IRL.

Dans ce cas, pas besoin de DCL. L’alimentation de l’éclairage peut se faire en direct (si le luminaire le permet) ou via une boite de dérivation installée en saillie sur le support.

Consuel sans DCL?

Vous attendez une visite du CONSUEL mais vous n’avez pas installé de DCL partout?

Pas de panique puisque bien souvent, l’inspection CONSUEL se déroule avant que tous les luminaires ne soient posés.

Dans ce cas, il faut protéger tous les points de contact et d’alimentation avec des douilles de chantier avec des collerettes de protection ou des wagos de protection dans le cas d’installation de spots.

Dans tous les cas, les connexions électriques doivent être protégées.

Aucun partie nu ne doit être apparente et accessible. Les fils électriques dénudés (ou pas) sans protection sont à oublier.

Conclusion:

Le DCL n’est donc pas obligatoire.

La norme ne l’indique pas. La pratique non plus.

C’est seulement un accessoire qui est utilisé quand le luminaire final n’est pas installé ou qu’il faut installer une suspension qui ne possède pas de boite de connexion.

 

 

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Unités en électricité et conversion: Watt, Kilowatt heure, Ampère, Volt…. https://www.installation-renovation-electrique.com/unites-en-electricite-conversion-watt-kilowatt-heure-ampere-volt/ https://www.installation-renovation-electrique.com/unites-en-electricite-conversion-watt-kilowatt-heure-ampere-volt/#comments Mon, 24 May 2021 03:06:55 +0000 http://www.installation-renovation-electrique.com/?p=14917 J’ai remarqué au fil des échanges que j’ai par mail ou en commentaires qu’un certain nombre de lecteurs sont fâchés avec les mathématiques. C’est notamment le cas lorsqu’il s’agit de convertir des unités en électricité. Loin de moi l’idée de porter un jugement car tout le monde a eu sa bête noire à l’école (ou […]

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J’ai remarqué au fil des échanges que j’ai par mail ou en commentaires qu’un certain nombre de lecteurs sont fâchés avec les mathématiques. C’est notamment le cas lorsqu’il s’agit de convertir des unités en électricité.

Loin de moi l’idée de porter un jugement car tout le monde a eu sa bête noire à l’école (ou un professeur qui vous a fait détester la matière).

Alors j’ai voulu écrire cet article pour aider ceux qui sont dans le doute lorsqu’il s’agit d’effectuer une conversion d’unités en électricité.

Rassurer vous, il ne sera pas question de sinus, cosinus ou encore d’intégrale double, mais de notions de bases en mathématique appliquées à l’électricité.

Unités en électricité et symboles mathématiques:

Grandeurs en électricité:

Avant de parler conversion d’unité, voici un petit rappel sur les unités utilisées en électricité:

  • A comme Ampère: unité qui permet de quantifier l’intensité électrique.
  • V comme Volt: unité qui permet de quantifier la tension électrique.
  • W comme Watt: unité qui permet de quantifier la puissance électrique.
  • Ω (symbole Oméga) comme Ohm : unité qui permet de quantifier la résistance d’un matériau.
  • Hz pour Hertz: unité qui permet de quantifier la fréquence.

A noter que seul l’ampère fait partie du système international d’unités qui fait référence dans le monde entier.

courant unité système international
Diagramme des sept unités du système international: SI – source site www.lne.fr

Association d’unités de mesures et signes mathématiques:

Certaines des unités s’associent pour quantifier les grandeurs. C’est par exemple le cas du « WattHeure » qui décrit une notion de puissance électrique dans le temps.

Pour cela, on donne des associations de symboles comme « Wh » qui signifie en fait Watt multiplié par Heure. On note aussi cette multiplication par un point – « . » .

Ainsi, les unités mathématiques suivantes sont équivalentes:

  • Wh.
  • W x h.
  • W.h.
  • Watt x heure.

Multiples d’unités de mesure:

Jusqu’ici, je n’ai pas été trop dur avec vous au niveau mathématique. Je n’irai pas beaucoup plus loin, c’est promis, je vais rester dans l’ultra basique.

Il me faut juste aborder la notion de multiples pour parler ensuite de conversion.

Dans certains cas, exprimer une mesure dans sa simple grandeur n’est pas très adapté.

Par exemple si je vous dit qu’un de compteur électrique affiche une consommation de 1112 000 Watt, c’est difficilement lisible.

On utilise alors les multiples de mille, un million, un milliard… et plus si il le faut lorsque les chiffres commencent à être importants.

  • Un multiple de mille s’exprime en Kilo.
  • Un chiffre multiple d’un million s’exprime en Méga.
  • Un multiple d’un milliard s’exprime en Giga.

Par exemple, dans le cas de consommation électrique en Watt x Heure:

  • 1 KWh = 1.000 Wh.
  • Un MWh = 1.000.000 Wh.
  • 1 TWh = 1.000.000.000.000 Wh.

Ces multiples sont utilisés en électricité mais aussi dans beaucoup d’autres domaines. C’est le cas l’informatique par exemple au niveau des capacités de mémoire notamment.

Convertir les unités en électricité, données utiles

Je vous l’avais dit, rien de très compliqué au niveau mathématique.

J’utilise maintenant ces quelques informations pour les appliquer dans le cas de conversion d’unités en électricité. Des conversions qui peuvent être utiles pour dimensionner une installation électrique par exemple.

A noter qu’il ne s’agit pas forcément tout le temps de conversion au sens propre du terme mathématique. Il est question de passer d’une valeur à une autre par le biais d’une formule.

Convertir des watt en Kwh:

Le Kilowatt par heure est une unité qui sert à quantifier la puissance consommée par un appareil en un temps donné.

1 Kilowattheure correspond à la puissance consommée par un appareil de 1000W pendant une durée de 1 heure.

Cette mesure est également utilisée de manière plus générale dans l’installation électrique pour calculer la consommation totale du logement. C’est avec cette mesure issue du compteur électrique que le fournisseur d’électricité établi la facture.

unités en électricité de watt à kilowattheure
Le kilowattheure kwh est l’unité affichée sur le compteur électrique

Le killowattheure est donc différent de la puissance qui représente l’énergie consommée par l’appareil en une seconde.

On ne peut donc pas parler de conversion à proprement parler mais de transformation d’unité.

Pour en revenir à mes moutons, lorsqu’on veut convertir des watt en Kwh, il faut utiliser la formule suivante:

Energie en KiloWatt Heure = ( Puissance (en watt) x Temps en heure ) / 1000

  • Un appareil de 1000 watt qui fonctionne 1 heure consomme 1kwh.
  • Un appareil de 60 watt fonctionnant 8 heures durant consomme 0,48 kwh.

Convertir des VA en W ou KVA en KW:

  • Le VA, c’est le Volt-Ampère.
  • Le W, c’est le watt.

Cette conversion est utile dans la mesure ou les abonnements électriques sont vendus en KVA, de 3 à 36 KVA.

De façon assez brute, on peut dire que le VA est équivalent au W (à un facteur près, le cosphi).

Ainsi, avec un abonnement de 3 KVA, on peut utiliser sur l’installation électrique 3000W de puissance en instantanné.

Pour chacun des abonnements, voici la puissance utilisable en sortie de compteur:

  • 3 KVA: 3000W.
  • 6 KVA: 6000W.
  • 9 KVA: 9000W.
  • 12 KVA: 12000W.
  • 15 KVA: 15000W.
  • 18 KVA: 18000W.
  • 24 KVA: 24000W.
  • 30 KVA: 30000W.
  • 36 KVA: 36000W.

Convertir des Volts en Ampères:

Si il est possible de convertir certaines unités en électricité, ce n’est pas possible de passer du Volt à l’ampère (ou de l’ampère au volt) directement.

Il faut introduire dans le cas présent un autre paramètre: la résistance du matériau. Ce matériau qui est soumis à la tension (mesurée en volt) et parcouru par le courant (mesuré en ampère).

conversion des unités en électricité Volt et Ampère
La résistance, connue également en électronique sous la forme de composant, est le lien entre deux unités: Le volt et l’ampère

Il est alors possible avec la loi d’ohm de convertir des volts en ampères avec la formule suivante:

U = R x I

Note: Si ces notions vous sont totalement étrangères, je vous les explique dans ce guide complet que j’ai rédigé.

Conclusion:

J’espère ne pas avoir fait fuir les « mathophobes » avec ces quelques conversions d’unités en électricité.

Il existe bien sur d’autres variantes de conversions qui pourraient venir faire grossir cet article.

Alors vous avez besoin de plus de formules et de plus d’informations?

N’hésitez pas à m’en faire part en commentaire. Je me ferais un plaisir de les ajouter dans l’article.

 

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